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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

SALAUD, ON T'AIME

                      Salaud, on t'aime : Affiche

Il a été un grand photographe de guerre ; sa vie sentimentale aussi agitée que sa vie professionnelle. Il  collectionne les appareils photos et les femmes dont il a eu quatre filles. Alors qu’il présente sa nouvelle conquête à son ami de toujours, il exprime le regret de ne jamais parvenir à réunir autour de lui toute sa famille. Une idée germe alors dans la tête du vieux complice…. Et la réunion aura bien lieu !

 

LELOUCH, le trio HALLYDAY-MITCHELL-BONNAIRE … c’est à voir.

 

Ou pas ! Rien de passionnant, rien d’attachant, rien de prenant, rien de surprenant … pas grand-chose donc !

Le fond pourrait se défendre, orchestré en mode comédie familiale à l’américaine le résultat pourrait satisfaire. Mais ici, longueurs, incohérences et surtout cabotinage finissent de noyer un poisson déjà pas bien vaillant.

 

Claude LELOUCH filme cette tribu sans relief ni émotion … les échanges entre une bande de chipies qui n’ont rien pour s’entendre sont totalement aseptisés, la passion entre l’aventurier et sa nouvelle femme fade, les états d’âme du héros pitoyables, et alors qu’on nous a promis un feu d’artifice de la rencontre entre Johnny et Eddy, leur tête à tête s’avère franchement ennuyeux, les deux compères se vautrant dans leur complicité autoproclamée mais si peu convaincante à l’écran.

 

Quelques belles images de montagne, d’aigle (ô allégorie quand tu planes au-dessus de nos têtes !), et le plaisir de découvrir un visage humain à Johnny HALLYDAY, qui ne le rend pas bon comédien pour autant ! C’est Eddy MITCHELL qui s’octroie le rôle de la caricature ! Sandrine BONNAIRE folle du beau Jojo … difficile à croire …

 

Je ne trahirai pas le spectaculaire rebondissement quasi final … qui arrive comme un cheveu sur la soupe ; et qui n’a peut être comme objectif que de réveiller la salle car il n’ajoute rien au film et lui fait prendre une direction encore plus improbable et finit de plier l’affaire !

 

2 heures … « tout ça pour ça » j’ai envie de dire !!!

 

 

 

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