Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
BENABAR au Palais des Sports de Paris, ça l’fait grave !
Arène presque comble … attentive et réactive.
Sur la scène une bande de joyeux drilles et un gamin monté sur ressorts. Ils ont visiblement décidé de passer un bon moment et, puisqu’on est là, de nous en faire profiter.
Les titres du dernier album « Inspiré de faits réels », et les incontournables qui sont dans toutes les mémoires mais qui reviennent avec de nouvelles orchestrations.
Son et lumières parfaits ! Beau travail sur les lumières pour accompagner chaque chanson, et son parfaitement maitrisé pour nous permettre d’entendre chacune des paroles, et il ne faut en perdre aucune ! Chaque mot compte de ces chansons, travail d’orfèvre, qui racontent un regard, un moment, une vie heureuse ou tragique ; avec humour, tendresse, amertume ou gravité et surtout beaucoup de justesse.
Toutes ces saynètes qui trouvent un écho si puissant en nous ; histoires d’un quotidien si finement observé, de grandes causes trop vite oubliées !
Un souffle jazzy secoue les orchestrations. Quelle brochette de sacrés bons musiciens !
Et donc beaucoup de bonne humeur sur scène qui nous ferait presque oublier ce que ça cache de talent !
Et BENABAR que je découvrais sur scène ! On dirait un gamin, un gosse qui a de l’énergie à revendre, qui se dépense sans compter, qui, en deux notes, a mis 4000 spectateurs dans sa poche ! Qui fête, déjà, ses vingt ans de carrière ! Et on l’écoute ; son timbre de voix si particulier, ses textes si travaillés, ses musiques si faciles à fredonner … et cette manière si personnelle de maitriser la scène, bras ouverts, généreux !
Un formidable spectacle de deux heures qui passe bien trop vite … le Palais des Sports, debout trépigne de bonheur, mais il faut se quitter … et retrouver « Paris by night, au hasard de la nuit qui nous prend par la main et nous laisse au matin ; Paris by night, ce qui me réjouit c'est qu'on revivra demain que ce dont on se souvient » …