La Guerre de Sécession a cessé, ça on le sait. Dans une diligence qui traverse le paysage enneigé, un chasseur de prime et sa captive … qu’il emmène se faire pendre ! En cours de route deux passagers les rejoignent avant que la tempête ne les contraigne à s’arrêter dans un relais de poste perdu déjà occupé par quatre personnages hauts en couleurs. S’ouvre alors un huis clos tendu entre les huit protagonistes … qui sont de beaux salopards.
Le dernier TARANTINO, le huitième TARANTINO … qui sort sur les écrans comme un bon vin corsé.
… et du TARANTINO pur jus ! C’est violent, c’est drôle, inventif, immoral ; ça baigne dans l’hémoglobine et les sales gueules !
Hélas, la première partie, présentant la belle brochette, est assez soporifique … on se perd dans les jacasseries de ces vilains ; mais le ton monte et ça commence à se refroidir joyeusement, et là on retrouve la patte du maître !
Interprétation aux petits oignons, précision extrême du détail (travail sur les costumes, accessoires, …), on se régale !