LES 7 MERCENAIRES

Quelques années après la Guerre de Sécession, le propriétaire minier, Bartholomew BOGUE tient sous sa coupe les habitants d’une petite ville semant la mort et la terreur pour faire régner sa loi. Quand il met le feu à leur église après avoir fait exécuter quelques-uns de leurs concitoyens, la veuve de l’un d’eux décide de se rebeller, elle cherche à recruter des hommes de main pour se débarrasser du tyran et rendre sa liberté au village.

Autour de Sam CHISOLM, un chasseur de prime, se forme une troupe de sept mercenaires, ils vont mettre sur pied la défense de la ville pour un affrontement presque perdu d’avance.

Un bon remake du classique de John STURGES de 1960. La réalisation d’Antoine FUQUA ne trahit pas le genre ; on voit ici un bon western « à l’ancienne » : une belle galerie de personnages manichéens, des fusillades et des cascades spectaculaires,  des paysages grandioses, un juste dosage d’action-humour-héroïsme-réflexion.

Bien loin de l’historique Yul BRYNNER (je fais sciemment abstraction des samouraïs de KUROSAWA … un tantinet éloignés de nos cowboys !), c’est Denzel WASHINGTON qui endosse le costume noir du leader de la bande. L’acteur a, pour ce rôle,  retrouvé une nouvelle jeunesse, aminci et affûté, il apporte une grande élégance à son personnage. Le reste du casting est de haute volée, Chris PRATT et Ethan HAWKE en tête, chacun campant des personnalités bien dessinées.

Et puis, même s’il se fait attendre, le clin d’œil musical finit par arriver … assurant définitivement la filiation entre ces deux versions.