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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

TU NE TUERAS POINT

TU NE TUERAS POINT

Le jeune Desmond DOSS grandit dans une famille méthodiste, entre la tendresse de sa mère et la violence de son père.

Quand les Etats-Unis entrent en guerre, durant le second conflit mondial, il s’engage ; il veut être infirmier et refuse de porter une arme.

Il doit alors faire ses classes, tenir tête aux gradés.

… Et finalement faire face à l’enfer du champ de bataille.

 

Le film raconte la  véritable histoire de Desmond DOSS, premier objecteur de conscience américain à recevoir la Medal of Honor des mains de Harry TRUMAN.

Pour son retour à la réalisation, Mel GIBSON nous offre un film magistral. Une fresque puissante, romanesque et didactique.

Le film se découpe en deux parties  bien distinctes.

Pendant la première heure, nous faisons connaissance avec Desmond, faisant de fréquentes incursions dans son enfance qui va être le terreau de sa personnalité et surtout de sa foi. On comprend sa vocation, son engagement. On le suit dans le camp d’entrainement où il va être victime de brimades, tant de ses supérieurs que de ses compagnons, qui n’admettent pas son refus d’être armé.

Puis Mel GIBSON nous fait basculer dans l’effroyable chaos du terrain des opérations, coincés entre un déluge de feu et une innommable boucherie.

Voici une fresque grandiose. Un cinéma très académique, classique ; un mélange du « Maître de guerre » et « Il faut sauver le soldat Ryan » … EASTWOOD et SPIELBERG … GIBSON commence son film posément, présentant son héros, un jeune adolescent candide qui assume le conflit entre ses choix. Il soigne l’image, le rythme, le montage qui va et vient entre les différents épisodes formateurs de la vie de Desmond. On connait les positions et les ambitions du réalisateur qui parvient à ne pas tomber dans la caricature de l’angélique soldat face à la brutalité militaire.

Puis, changement de registre, nous voici dans l’enfer d’OKINAWA. Là encore, (presque) contre toute attente, GIBSON a l’adresse de ne pas filmer complaisamment ces horreurs. Certes les images sont dures (membres déchiquetés, corps broyés …) mais on est loin des flots sanguinaires d’ « Apocalypto » ou de l’exposition sanglante de « La Passion du Christ », je dirais qu’il reste « objectif » … il montre ce qu’il y a à voir … terrible et monstrueux ! L’image se noircit, le montage s’accélère, la tension monte.

Mel GIBSON a confié le rôle principal à Andrew GARFIELD, génial, parfait ! Il m’a souvent fait penser à Anthony PERKINS, candide brindille. Autour de lui un excellent casting. Deux magnifiques actrices, Teresa PALMER et Rachel GRIFFITHS ; et Sam WORTHINGTON, Vince VAUGHN et Luke BRACEY, formidables et surtout Hugo WEAVING, dans le rôle du père de Desmond, homme violent, détruit …

Reste le discours « religieux » latent …. S’agissant d’une histoire vraie, on l’occulte (ou pas) facilement … on connait les opinions de GIBSON, on connait le sujet … il faut l’accepter … ou ne pas aller voir le film !!! Mais les « bondieuseries » n’envahissent pas l’écran ; plus présentes à la fin elles se justifient toutefois par la croisade du héros … alors …

 

Grande secousse pour grand spectacle … A voir en sachant que l’enfer est au rendez-vous !

 

 

 

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