Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Un embouteillage bloque l’autoroute à Los Angeles, l’occasion pour Mia et Sebastien de se croiser pour la première fois…
Elle est serveuse, rêve d’être actrice et court les castings.
Il est pianiste « d’ambiance », passionné par le jazz, rêve d’avoir sa propre boite de jazz.
La cité des anges va les réunir, parviendront-ils à réaliser leurs rêves, et à quel prix ?
Cinemascope et Technicolor …. Une scène d’ouverture à couper le souffle ; chant, danse, couleurs et caméra virtuose … on plonge immédiatement dans le monde de Damien CHAZELLE.
Il nous offre un très joli film, dans le style très particulier de la comédie musicale dont il conserve le rythme, l’image, mais dont il a su évacuer la mièvrerie.
Alors, c’est joyeux mais aussi doux-amer. C’est poétique, chatoyant, et surtout très musical ! De magnifiques numéros chantants et chorégraphiés ! On retrouve l’esprit des ballets des années 50, les virevoltants pas de deux ; on sent l’influence des films de Jacques DEMY, mis en musique par Michel LEGRAND, avec ces lignes musicales qui suivent les personnages. C’est délicieux !
C’est aussi un brin nostalgique, justement par toutes ces références au « vieux » cinéma, tout en restant terriblement enthousiasmant car ça donne une pêche d’enfer !
Et bien sûr, il y a les deux interprètes principaux. Emma STONE, sa fraicheur et son regard étonnant. Et Ryan GOSLING, élégant, plein de charme et de grâce. Ils chantent et dansent parfaitement, formant un très joli duo romantique.
En sortant, on a envie de chanter, danser, s’habiller de couleurs vives pour aller découvrir la « City of Stars », avec ou sans coucher de soleil ! Waitin’ for another day of sun !
City of stars
Are you shining just for me
City of stars
There’s so much that I can’t see
Who knows
I felt it from the first embrace I shared with you