CHACUN SA VIE

Le président de la Cour d’Assises donne ses derniers conseils aux jurés …

… Tandis que la ville accueille un festival de jazz, notables et petites gens vont, viennent, se croisent.

Ils se rencontrent, s’aiment, se séparent, rebondissent ou sombrent.

… et finissent, bien sûr, par tous se retrouver pour le final !

Mouais, tout ça pour ça, comme dirait l’autre … l’auteur …

C’est un peu trop « foutraque » et pas assez abouti pour moi ! On connait la façon de faire de Claude LELOUCH, une galerie de beaux portraits qui tous se retrouvent à la fin (comme pour le banquet d’Astérix !) ; mais c’est, cette fois, un peu trop tiré par les cheveux, trop éparpillé.

Il y a sur l’écran un défilé époustouflant de célébrités … le gratin du cinéma, la « bande à LELOUCH », des visites amicales, telle la présence de William LEYMERGIE ; et beaucoup plus surprenante celle de Eric DUPOND-MORETTI, grandiose. A l’opposé, Christophe LAMBERT, pitoyable, et ce n’est pas dû qu’à son rôle !

Alors, au rythme des airs de la musique du festival (et de Francis LAI), on voit valser les histoires des différents protagonistes … parfois la musique s’interrompt et la caméra s’arrête sur un couple, un tête à tête fort, un échange émouvant : Béatrice DALLE et Eric DUPOND-MORETTI, magnifique ; Marianne DENICOURT face à Mathilde SEIGNER, savoureux … D’autre fois, la parenthèse est drôle : Liane FOLY et Julie FERRIER, ou Chantal LADESOU et Michel LEBB… voire très drôle : HALLYDAY-DUJARDIN-DULERY … mais ce n’est qu’une juxtaposition de petits moments inégaux, car si ceux-là marient tempo et efficacité ; d’autres sont plus creux, lorgnant vers l’ennui …

Quant à la pirouette finale … Chacun sa vie et son intime conviction !

... Pour ceux qui se laissent convaincre !

Je suis restée sur ma faim ; laissée sur la touche par une bande de copains qui se sont fait plaisir, ont pris date pour une grosse éclate ensemble sans s’assurer que tout le monde était monté dans le bus !!!