Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
La journée d’hier fut riche de découvertes, aujourd’hui nous promet une merveille … qui mériterait à elle seule le voyage : la Grande Muraille de Chine !! Quelle excitation ! Quelle impatience !! Et en plus le soleil, un magnifique ciel bleu sont de la partie !!
Le programme du voyagiste ne précisait pas à quel endroit nous allons la découvrir … notre appétit n’en est que décuplé !!!
Nous avons un trajet d’une heure et demi pour nous y rendre.
Notre guide occupe ce moment en nous parlant de la scolarité en Chine.
L’école primaire commence à six ans et tous les enfants vont y apprendre le mandarin. Elle insiste sur les différentes tonalités des lettres qui en changent la signification ; il y a quatre tons.
Le mandarin vient des hauts fonctionnaires manchous établis à Pékin, leur langue s’est imposée, mais les dialectes ont encore cours dans les différentes ethnies, et certaines régions, telles SHANGHAI, CANTON … utilisent, en parallèle avec le mandarin officiel, leur propre langue… on la croit sur parole !! J
En ce qui concerne l’écriture, le chinois combine huit traits différents, mais la maitrise parfaite de la calligraphie demande de longues études, d’où la simplification décidée en 1957.
La calligraphie a une place importante dans la société chinoise, à l’occasion de la nouvelle année, chacun décore sa porte d’entrée de banderoles de vœux, faits à la main si les habitants maitrisent cet art. Claire, notre guide, a, pour chaque participant, tracé son prénom à l’encre sur papier de riz, une bien agréable attention. Elle a apposé son sceau sur chaque feuille. En Chine, chaque document doit être signé par son auteur grâce à son sceau personnel, elle fait circuler des exemples de ces tampons, en jade pour les plus précieux. Ils peuvent faire l’objet de cadeaux …
A propos des souvenirs à rapporter de Chine, Claire passe en revue les différentes spécialités des régions que nous allons visiter (nous invitant à réserver nos achats pour chaque ville, ayant ainsi des produits de qualité) : à BEIJING, c’est le cloisonné qui est à découvrir, ce que nous ferons cet après-midi ; à SHANGHAI, c’est la soie, la région étant propice à la culture des mûriers et à l’élevage des vers à soie ; à GUILIN, nous trouverons le meilleur thé de Chine, nous pourrons aussi y fignoler nos petits achats, la ville étant très touristique !
Nous approchons de la Grande Muraille, qui mérite bien une petite explication !
Cette « muraille » est la plus importante construction jamais bâtie par l’homme, en terme de longueur surface et masse.
Dès le IIIème siècle avant J-C, sous la dynastie Qin, des remparts sont érigés pour matérialiser la frontière et dissuader les envahisseurs ; un siècle plus tard, après une période d’abandon partiel, la dynastie des Han va reprendre l’entretien et l’extension de ces remparts afin de protéger le monde rural. Les dynasties suivantes, Tang, Song et Yuan, privilégient les échanges avec les contrées voisines et ne continuent pas cet édifice d’enfermement. Mais la « vraie » muraille, celle connue sous le nom de Grande Muraille (Wanli Changcheng), est construite sous les Ming. Dès leur accession au pouvoir, ces empereurs vont chercher à restaurer, consolider et relier entre elles les différentes portions jusqu’à obtenir un ruban protecteur long de 6700 km.
Selon les époques, les régions, les tronçons sont de conceptions différentes. Nous allons voir la section « Juyongguan », située à une cinquantaine de kilomètres de BEIJING elle n’est pas la plus fréquentée par les touristes qui préfèrent des portions plus proches, et accessibles, telle Badaling.
la Grande Muraille de Chine
A Juyongguan, la muraille court le long de la montagne, épousant son relief, d’un sommet à l’autre, en passant par la vallée dont elle contrôle la circulation. Ici, exceptionnellement, le mur forme une boucle, une « forteresse » d’une superficie de 50ha d’un col à l’autre. La construction est irrégulière : la largeur varie de 16,7 mètres à 1,20 ; tandis qu’on peut constater une différence de 370 mètres dans la hauteur des murs. Même constat en ce qui concerne les matériaux utilisés, le poids moyen des blocs de pierre étant de 12 kg ! La construction date du premier empereur Ming, dans la deuxième moitié du XIVème siècle ; elle fait partie des secteurs construits par des militaires, la Grande Muraille étant réputée pour avoir été construire avec le sang et la chair des chinois, envoyés de force sur ces chantiers et qui donnèrent lieu à beaucoup de contes ou chansons populaires, d’où la sinistre réputation d’être le plus grand cimetière du monde.
Une constante, toutefois, dans l’architecture de la Muraille, tous les 15km environ, se trouvait une tour de guet occupée en permanence par une petite garnison de cinq à six soldats ; en cas d’attaque, ils faisaient brûler des excréments de loup qui dégageaient une fumée noire facilement identifiable … plus l’assaut était menaçant plus la quantité de combustible était conséquente ! Le message était relayé de poste en poste.
Nous y voilà enfin !! LA VOILA !! Impressionnante ! C’est magique, magnifique ! Nous sommes au creux de la vallée et on la voit qui serpente le long de la montagne escarpée !
Notre guide nous accorde deux heures de temps libre, pour la découvrir ! Il faut nous armer de courage car la visite passe par des escaliers aussi pentus qu’irréguliers ; chacun ira suivant son rythme et ses forces !
Impatients de nous élancer, nous prenons quand même tous le temps d’admirer ce paysage exceptionnel, l’étroit chemin de ronde, reliant de loin en loin, les postes de garde.
Quelle grande émotion de se retrouver là ! De se dire qu’on y est bel et bien !! De se sentir tellement privilégiés d’avoir la chance de la découvrir avec un ciel bleu magnifique ! Les appareils photos passent de mains en mains avant que le groupe se disperse en fonction de l’énergie de chacun !
Allez, c’est parti ! … et c’est épuisant !!! Les marches sont irrégulières, ce qui complique encore les efforts, d’une dizaine de centimètres à une cinquantaine, du coup, impossible d’avoir un rythme précis et productif !!! Et il faut compter aussi avec les gens qui s’arrêtent reprendre leur souffle ou prendre une photo … l’un servant d’excuse à l’autre !!!
Peu après le départ, une borne met en garde les visiteurs, les invitant à tenir compte de leurs possibilités cardiaques et respiratoires avant de s’élancer !
Au début de l’ascension, car c’en est une !!! Les marches sont assez larges, permettant la circulation, mais plus on s’élève, plus les marches deviennent étroites, bientôt on a du mal à se croiser ! Certaines personnes, gênées par leur hauteur, descendent à reculons, provoquant des petits embouteillages.
Vers le haut, le bas, la campagne tout autour, partout les vues sont splendides ! Une nature verdoyante, si paisible, et sillonnant cette végétation exubérante, l’interminable ruban crénelé de la Muraille, ponctuée de tours de guet. C’est vertigineux ! Nous sommes partis sur la portion de gauche, l’autre face est beaucoup moins fréquentée.
C’est drôle comme les gens lient facilement la conversation dans ce bout de monde, on répond aux commentaires extasiés des autres, on fait leurs photos !!
Un petit événement inattendu anime la Muraille, tous les yeux se tournent vers une mariée qui descend les marches ! Avec son mari, ils sont allés faire des photos tout en haut !
L’heure tourne … il faut penser à la descente ! En cours de route, on va faire le tour du bastion, qui offre encore de très belles vues ; et à l’heure dite, on rejoint le groupe.
A midi, le car peut repartir ; laissant derrière nous la Grande Muraille de Chine.
Atelier de "cloisonnés"
Quelques minutes plus tard, nous nous arrêtons pour aller visiter une usine de « cloisonnés », une technique d’orfèvrerie consistant à fixer des fines bandelettes de cuivre sur un support de façon à composer un dessin, les alvéoles sont ensuite émaillées.
Pendant la Révolution Culturelle, les usines de cloisonné ont été fermées car, touchant au domaine artistique, elles étaient considérées comme inutiles. Certaines ont depuis repris leur activité.
Dans l’atelier, nous avons droit à de très rapides explications, impossible de suivre le commentaire tout en regardant les ouvrières et photographiant !! C’est dommage ! Rapidement quelques retardataires prennent le temps de regarder de plus près la réalisation des pièces et font des photos … mais il ne faut pas trainer, la boutique attend !!! Côté mercantile abusif qui va en chagriner plus d’un … à commencer par moi !!
Pourtant, quel travail minutieux !! L’ouvrière façonne de toutes petites tiges de cuivre qu’elle colle sur le support (vase, plat, bijou …), la plupart du temps ce sont des motifs floraux, des oiseaux … L’étape suivante est l’émaillage, la pâte colorée est délicatement appliquée pour remplir les espaces cloisonnés. Vient ensuite le temps de la cuisson, puis le polissage lorsque la pièce est prête.
Dans l’atelier, nous pouvons donc voir les différentes étapes du procédé (mise à part la cuisson), voir les poudres destinées à fabriquer les différents coloris, les pièces mises à nu ; place ensuite à la boutique. Elle propose une grande gamme d’objets, de toutes natures, tailles et budget ! De grands vases chinois, si typiques, très beaux ; des plats, mais aussi de jolis bijoux, et de petits objets qui se glissent facilement dans la valise d’un touriste !!!
Le site Olympique
Après ce détour aussi artisanal que commercial, nous allons déjeuner … dans un restaurant immense ! Sur quatre étages !!! Une usine à restaurer le touriste !!! On retrouve le schéma maintenant habituel des grandes tables rondes d’une dizaine de couverts.
Après le repas, nous repartons pour BEIJING ! La circulation coince pas mal !! Mais à l’arrivée, nous avons une belle surprise, Claire nous conduit sur le site olympique des Jeux de 2008 !
Elle souligne avec fierté la totale réussite de ces jeux, dont les 42 milliards de dépenses sont d’ores et déjà remboursés ! Onze stades ont été construits grâce à des capitaux étrangers (le Nid d’oiseau, le Cube d’eau), d’autres sont des équipements universitaires.
Les installations sportives ont été reconverties, le Nid d’oiseau (Stade National – Niaochao) reçoit toujours des manifestations sportives, mais aussi des concerts … le Cube d’eau (Happy Magic Water Park – Shuilifang Xishui Leyuan) est un centre aquatique ludique ouvert au public qui le fréquente assidument. Le Centre d’information, surplombant le parc olympique de sa silhouette en forme de dragon, est devenu un hôtel de luxe, le Pangu 7 Star Hôtel.
Pour le village olympique, 42 bâtiments ont été construits, soit 9000 chambres pour loger 17 000 sportifs. Ils ont été réaménagés et vendus en logements de plus de 100m² qui ont rapidement trouvé acquéreur !
Ces JO ont aussi été financés par la vente de 700 000 billets, ils reposaient sur 300 000 bénévoles. Bientôt la ville accueillera les JO d’hiver, en 2022 !
Un miracle quand on sait qu’avant 2001, il n’y avait rien ici, que tout est sorti de terre pour les jeux !
Petit discours bien rôdé, politiquement correct !
Nous avons une demi-heure pour voir un peu ce joli site que nous découvrons.
Nous sommes séduits ! Les aménagements sont très élégants, une grande promenade fleurie, le remarquable Nid d’oiseau en ligne de mire, divers aménagements ici et là ; les lampadaires sont étonnants, rappelant la flamme olympique ! Il fait un temps magnifique et cette petite pause pour nous dégourdir les jambes est très plaisante.
Fin du temps libre, retour au car ; Claire nous a concocté une dernière petite sortie : un accès à l’hôpital de médecine traditionnelle chinoise … encore une action commerciale sous couvert de découverte des traditions locales ; mais qu’importe … à nous la découverte … tant pis pour ceux qui tomberont dans le piège mercantile !
Une intervenante francophone nous fait un exposé sur la médecine chinoise et ses bienfaits tandis que, ceux qui le souhaitent peuvent profiter d’un massage de réflexologie plantaire. Presque tout le groupe se laisse tenter, on nous invite alors à tremper nos pieds dans de grandes cuves en bois remplies d’une mixture décontractante.
Médecine chinoise
Pendant que nos orteils infusent, on apprend que ces soins sont vieux de plus de 4000 ans, l’idéologie taoïste, se basant sur l’équilibre indispensable entre le Yin et le Yang, ayant mis en place des protocoles de traitement. Tout dans l’univers est yin ou yang, dans le ciel, le soleil et la lune, dans la maison, l’homme et la femme … et dans le corps le même équilibre s’impose !
Si notre médecin parle de maladies, ici il est question de déséquilibres ; la médecine est une philosophie non agressive universelle, elle active 365 points d’acuponcture (autant que les jours d’une année !), les techniques de grattage, massage ou même les ventouses intervenant sur les 12 méridiens du corps (comme les 12 mois de l’année !!).
Maintenant ce sont les techniques de diagnostic et de soins qui sont comparées, dans la médecine occidentale, le recours aux technologies est quasi systématique, analyses, laboratoire, lourdes machineries et médicaments chimiques pour traiter les manifestations aigües de la maladie, mais sans s’attaquer au fond ; alors que la médecine chinoise repose sur l’examen approfondi et humain du patient, le médecin regarde, touche, sent, tâte, pose des questions … en prenant le pouls avec quatre doigts, il pourrait même dresser un bilan de santé ! Ayant ainsi élaboré le schéma global des dysfonctionnements de l’organisme, le médecin va pouvoir prescrire un traitement à base de plantes qui, sur le long terme, rééquilibrera l’organisme sans l’éprouver quand la pharmacopée occidentale est riche d’effets secondaires !
Comment ne pas adhérer ??!!! Le discours est terminé, les bassins sont enlevés, et des masseurs prennent place, en face des participants, et commencent à masser, avec énergie, les 64 zones réactives du pied !
C’est un moment drôle et agréable ! Une curieuse intimité entre ceux du groupe qui se laissent papouiller, et le désintérêt total des masseurs pour ceux qui leur ont confié leurs pieds, dans le meilleur des cas ils discutent entre eux !! On voudrait bien faire une photo, mais le personnel refuse, sans se préoccuper du déséquilibre imposé à notre yin-yang !!
Pendant le massage, la consultation d’un médecin nous a été proposée, d’une simple apposition des doigts il peut faire une ordonnance … et une petite rétribution est à donner au masseur, pour avoir des pieds propres, détendus et malaxés !! … toute peine mérite salaire, n’est-ce pas !
Je demande à ma masseuse sa situation exacte, ils sont étudiants et s’exercent sur les pieds de passage !
BEIJING by night
Ce soir, une option était proposée par le voyagiste : « Pékin by night », tout le monde y a souscrit, du coup, on va enchainer la soirée dans la foulée !
Elle commence à 18 heures par la découverte de rues commerçantes de BEIJING.
Nous voici dans une rue étonnante (dont le nom m’a échappé !), une rue exclusivement consacrée à la cuisine de rue ! Il y a un monde fou, les chinois fréquentent vraiment ce passage pour se restaurer. C’est vivant, très lumineux, les couleurs sont chatoyantes et les étals de victuailles irrésistibles ! C’est fantastique !! Du jamais vu ! Une impressionnante débauche de nourriture de toutes sortes … le plus souvent très, TRES, exotique !
Des soupes chaudes, des yaourts froids ! Des beignets sucrés, salés, des glaces, des jus de fruits, des bols de salade, et des brochettes, de fruits, d’insectes !!! Car nous y voilà, à côté de verres de crèmes sucrées voilà les scorpions, chrysalides, criquets … tentacules de poulpes ou tripes émincées !!! Petits joueurs, certains commerçants de ces spécialités très recherchées par les objectifs d’appareils photo masquent d’une pancarte en carton leurs produits, « no photo » !!! Pas très cordial !!! Heureusement tous ne sont pas aussi dissuasifs !!
Je crois que la palme de l’incongru revient aux brochettes de scorpions encore vivants qui s’agitent en attendant d’être grillés ! Les grosses larves dodues étant les plus écœurantes !
C’est une franche bousculade dans cette toute petite rue, dont on suit le flux plus ou moins contraints et forcés ! L’occasion d’admirer un petit bébé qui dort dans les bras de sa maman malgré le chahut, ou de s’amuser du fond de culotte d’un enfant (dans les bras de sa mère) laissant voir son cul tout nu !! Pampers ne doit pas faire d’affaires dans ce pays !!
Des co-voyageurs se sont arrêtés au dernier stand de marchand de scorpions, lui est tenté par l’expérience ultime … il achète un bâtonnet de trois scorpions à 25 ¥ ; voyant que j’hésite pour me lancer moi aussi, il m’offre sa dernière bestiole … allez, c’est maintenant ou jamais !!! Je croque dans le dernier scorpion croustillant !! Ça n’a rien d’exceptionnel, la texture est croustillante, le goût pas du tout prononcé (en même temps le morceau est minuscule), on dirait un morceau de chips !
Je suis toute fière de cette expérience ! Au moins je l’ai fait !! Je sais que je ne recommencerai pas de sitôt, que je ne me précipiterai pas sur les prochains scorpions que je croiserai, mais au moins … c’est fait !!!
Nous débouchons sur une grande avenue piétonne commerçante ; très (trop) occidentale ! Nous sommes rue Wangfujing, assaillis par les enseignes lumineuses des centres commerciaux, magasins en tous genres, et marques internationales : Zara, H&M, Prada, Toys’r’us, KFC ou McDo … c’est très déroutant, surtout au sortir de ce marché alimentaire si typique !
L’avenue est belle, large et très propre ; il y a encore beaucoup de monde, d’animation et les commerces vont bon train. Le crépuscule tombe doucement sur BEIJING et, sur les épaulettes des policiers qui sillonnent l’avenue, des petites lumières clignotent pour qu’on puisse les repérer de loin.
Nous entrons au petit bonheur dans les magasins, un grand centre dans lequel on se croirait dans les rayons du Printemps, un beau marchand de tissus, et des petites boutiques de souvenirs … made in China !
A l’heure convenue nous nous retrouvons devant le paifang coloré de la rue alimentaire, il s’agit de ces portes colorées aux toits multiples si typiques.
Nous pouvons partir diner, avec, ce soir au menu, canard laqué, LA spécialité pékinoise.
C’est un canard gavé, quand il atteint le poids de 2,5 kg il est abattu, plumé, de l’air est insufflé sous sa peau, il est ensuite vidé et ébouillanté. Il est ensuite enduit d’une préparation à base de miel, puis enfin rôti, au four, à la broche ou mieux suspendu au-dessus d’un feu de bois de poirier, ce qui lui donne un parfum incomparable !!
Il est savamment découpé avant d’être servi et tout un rituel précède sa dégustation ; accompagné de galettes de riz, il faut mettre des tronçons de concombre dans la galette, les assaisonner de sauce soja, déposer le canard et rouler la galette … on peut alors, enfin, savourer ce met impérial.
Finalement, le restaurant choisi manque à tous ses devoir, les portions de volaille sont comptées, le service bâclé … En moins d’une heure l’affaire est expédiée … laissant un goût amer !
Nous allons maintenant faire le circuit « Beijing by night », qui commence par le tour d’un lac artificiel (dont je n’ai pas retenu le nom L) ; c’est curieux, on dirait qu’une école de danse s’est donné rendez-vous ici, en costume rouge et noir, des couples dansent un tango sur l’esplanade. Après les avoir regardés un moment, nous partons faire le tour du lac ; Claire nous guide mais invite ceux qui ne veulent pas suivre à rester dans ce coin animé. La promenade est agréable quoiqu’assez banale, le bord du lac est peu éclairé, il faut arriver vers un restaurant pour avoir un peu de lumière ! Le chemin du retour est plus agréable, il y a plus de monde, le sentier est bordé de petits bars où des musiciens seuls ou en groupe, jouent en live, ce qui anime joyeusement la rue … bizarrement (encore) ce sont des chansons en anglais !!
Puis voici un « marchand » de poissons du lac, mais qui ne veut pas qu’on photographie ses bestioles qui pataugent dans de petites cuvettes, plus loin un violoneux dans un coin sombre, des marchands à la sauvette de gadgets lumineux et bruyants ; au loin les lumières et la jolie silhouette d’un restaurant réputé qui se reflètent dans l’eau, puis un embarcadère décoré de lampions chinois alors que les bateaux sont sagement amarrés. Pourtant, il y en a bien un qui circule et dont les passagers nous font de grands signes !
A la fin de la rue, une image romantique retient notre attention, distante de l’animation environnante, une jeune fille est assise, pensive, tenant une brassée de ballons lumineux colorés ; c’est une image pleine de poésie !
Retour dans le car pour un tour en ville, hélas il ralentit mais ne s’arrête pas devant les sites d’intérêt. Quel regret !!! On repasse devant la Place Tian’anmen, la Cité Interdite, le palais présidentiel … mais ça va quand même trop vite … et il ne faut rien espérer des photos de nuit prises à travers les vitres du bus !
Voilà, BEIJING se termine, demain nous reprenons l’avion pour aller découvrir XI’AN et son armée enterrée après-demain ! Comme ça passe vite !
La GRANDE MURAILLE, ça va sans dire !
Mais la dégustation du scorpion et l'immersion dans la frénésie de ce marché resteront de grands moments.
Quant à la courte découverte du site olympique, ce fut aussi un moment agréable.
WEST INTERNATIONAL TRADE HOTEL : pour une troisième et dernière nuit *****