Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Nous sommes arrivés à YANGSHUO hier soir, la nuit était tombée ; ce matin, en regardant par la fenêtre, on s’aperçoit qu’on a une des fameuses formations karstiques juste de l’autre côté de la rue … perdue dans une brume matinale épaisse et peu engageante … qui menace de pourrir notre journée durant laquelle nous devons faire une promenade en radeau.
Cette grisaille est contrebalancée par de la musique diffusée dans la ville ; c’est drôle et plutôt inattendu car l’air que l’on entend est celui des poupées de Disney !!
Premiers regards sur YANGSHUO
Après le petit déjeuner, nous reprenons le bus, salués par Tsi-Tsi qui nous explique que si « ni hao » veut bien dire « bonjour », il faut faire attention à la prononciation, marquant bien la césure sinon notre auditoire pourrait comprendre « saniao » qui veut dire …. « pipi » !!!
Elle nous rassure ensuite à propos de la météo, ici la brume matinale est signe de beau temps ! Ouf ! Notre croisière sur la rivière ne sera donc pas contrariée. La rivière Li s’étend du nord au sud sur 437 kilomètres. Ses décors exceptionnels ont inspiré les peintres et les poètes chinois. Pour ces derniers, la région est assimilée à une belle femme dont la rivière serait la ceinture. De façon plus triviale, les collines sont souvent qualifiées de chapeaux verts, assimilés ici aux cocus !
A propos de drôles d’oiseaux, dans la région, on trouve des aigles, des aigrettes, des corbeaux, des canards et les emblématiques cormorans, domestiqués et dressés pour la pêche.
Ces oiseaux reconnaissent pour leur maitre la première personne qu’ils voient, quand il vient à disparaitre ils refusent de s’alimenter et meurent en une quinzaine de jours. Pour pêcher, le paysan fait jeuner le cormoran et lui noue un brin de paille autour du cou pour qu’il ne puisse pas avaler le poisson que le volatile va déposer dans le panier de son maitre.
C’est une pêche traditionnelle de moins en moins pratiquée, elle disparait au profit de la pisciculture qui produit en masse les poissons dont les chinois sont friands.
Cette pêche n’est qu’une activité secondaire pour le paysan qui cultive le riz, les cacahuètes ou le sésame noir.
Dans la région s’est développé l’artisanat des éventails en papier peints, ancestral et traditionnel puis orienté vers le tourisme qui est l’un des principaux postes d’activité de la région.
Une vingtaine de minutes plus tard, nous nous arrêtons dans le petit village de FULI, à 8 kilomètres de YANGSHUO. Nous descendons du bus sur une petite placette occupée par quelques marchands et des tréteaux sur lesquels des nouilles (faites main) sèchent au soleil.
Le village de FULI
Nous allons à la découverte de cette toute petite ville qui semble avoir conservé son âme et son mode de vie malgré son attrait touristique.
Alors que nous remontons la rue principale, nous nous arrêtons devant une cour d’école, les enfants sont alignés, ils doivent être une soixantaine, voire davantage, un éventail rouge dans la main, ils exécutent les mouvements indiqués par un enseignant, surveillés par d’autres adultes. Ils sont mignons, et ne se laissent pas distraire par la grappe de touristes occidentaux qui les regardent. On se régale de les voir faire, repensant aux danseurs que nous avons déjà croisés initiés dès l’enfance à ces chorégraphies.
Nous les laissons et poursuivons notre chemin pour aller voir un atelier de fabrication d’éventails. FULI est considérée comme le berceau de cet art.
Les différentes étapes de la réalisation nous sont présentées : un demi-cercle de tissu (nylon, soie) est encollé, des bandes de papier plié y sont déposées à intervalles réguliers, elles permettront le passage des tiges de l’armature, puis il est mis à sécher sur des plaques de bois. Il est ensuite peint à la main et plié dans sa forme définitive. Il faut alors insérer délicatement les baguettes de bambou dans les gaines qui ont été collées.
Atelier d'éventails
Nous sommes dans une entreprise familiale, le savoir se transmet de génération en génération, la grand-mère peignant encore certaines pièces.
Après les explications, nous sommes bien sûr dirigés vers le côté expo-vente. Diverses tailles d’éventails sont exposées (format de sac ou large pièce décorative), ainsi que de longs panneaux ; les décors et les coloris sont très variés offrant un grand choix.
Pendant que certains trainent encore dans l’atelier, on sort apprécier le cadre typique du village, perdu dans la nature. La maison d’à côté est occupée par une couturière qui utilise encore de vieilles machines à coudre mécaniques. En face, les maisons en briques disputent l’espace à la forêt vierge.
Et, après être passés sous une porte traditionnelle, nous arrivons au bord de la rivière Li et ses collines magnifiques.
la campagne chinoise
C’est si beau ! Après SHANGHAI, quel dépaysement ! Il fait très, très chaud, une chaleur lourde et humide, les habitants s’adonnent à leurs tâches sans trop se préoccuper de notre groupe. En contrebas, dans une petite anse de la rivière, une armada de petits bateaux nous attend.
Nous descendons jusqu’à la berge, croisant des marchands de plantes médicinales locales, de foulards en soie (les guides nous ont mis en garde, la soie d’ici étant synthétique !!), Tsi-Tsi nous montre les plantes de sésame noir. De l’autre côté de la rivière on peut voir un pêcheur avec des cormorans, des buffles.
Puis nous embarquons dans les radeaux. Nous devons tous nous équiper de gilets de sauvetage orange fluo. Les radeaux, autrefois en larges bambous, sont maintenant en PVC pour des raisons de sécurité (et sans doute de prix !).
Et nous voilà partis pour une petite heure de navigation, c’est très agréable, les bateaux sont couverts d’un toit léger pour nous protéger du soleil (ou de la pluie) mais nous voguons en plein vent, ce qui nous rafraichit enfin !
Nous sortons du petit port et suivons le cours de la rivière Li, sur la berge, un buffle est en train de paitre.
"croisière" sur la rivière Li
Quand la vue se dégage, c’est l’émerveillement ! La rivière sauvage bordée de palmiers et de bambous et au loin les formations karstiques, cet étonnant relief géologique résultant de l’action de l’eau sur la roche calcaire. Un lent travail d’érosion et de corrosion qui va façonner les pics, recouverts de mousse, creuser des galeries souterraines qui donnent naissance à des grottes.
Le paysage est féérique, si extraordinaire qu’il orne même le billet de 20¥ ! Les silhouettes bleutées des formations se découpent sur le ciel, la verdure borde le cours d’eau ; des aigrettes blanches cherchent leur nourriture ; une réelle œuvre d’art !
Mis à part les quelques bateaux, les traces humaines sont rares, un radeau de pêcheur, un ponton, une maison … (et hélas des détritus qui flottent !). Nous sommes vraiment en pleine nature. C’est vraiment exceptionnel, un grand moment à la fois calme et vivifiant, un fantastique bol d’air dans un décor unique.
Après une demi-heure, le bateau fait demi-tour, l’occasion, pour nous, d’avoir de nouveaux points de vue sur cet étonnant paysage.
Nous débarquons, la balade aura duré une heure. A « terre », nous retrouvons la chaleur.
En remontant vers le village, nous croisons le pêcheur aux cormorans … qui nous attend de pied ferme ! Il porte sur les épaules une tige de bambou à l’extrémité de laquelle les oiseaux sont posés. Il négocie les prises de vue, si on veut poser à côté de lui c’est 5¥, même tarif si on veut porter les oiseaux.
Un peu plus loin, un autre autochtone nous attend, moins exigeant, mais aussi cabotin ! C’est un gros buffle immergé dans l’eau de la rivière. Une vraie star, tout le monde le prend en photo !! Puis l’attention se porte sur un autre qui semble plus jeune.
Nous retournons au car en traversant le village très typique, l’occasion d’humer le fumet des brochettes de poissons grillés, ou de voir les branches de sésame noir qui sèchent. C’est vraiment le village du bout du monde, avec de petites ruelles, les maisons décorées de panneaux de souhaits peints sur des feuilles rouges, voici un curieux vélo construit comme un side-car ! Ou un scooter doté d’une de ces fameuses ombrelles conçues spécialement pour ces véhicules.
Le bus repart et pendant le trajet, les guides répondent aux questions posées à propos des buffles, qui ne sont pas que décoratifs !! Ils ont, ici, une vraie utilité. Ils travaillent aux champs, dans les rizières, le lait de bufflonne n’est pas utilisé, mais ils sont mangés une fois morts !
A la belle saison, ils ont besoin de se baigner plusieurs heures par jour, cherchant leur nourriture dans l’eau, l’hiver ils mangent jusqu’à 20 kg de paille de riz séchée par jour.
Mais les rizières tendent à disparaitre, remplacées par des constructions, ou des exploitations de plantes décoratives très prisées en Chine et à l’étranger. Les buffles sont remplacés par des machines, et on cherche de nouveaux débouchés pour ces animaux, tel que l’augmentation de la production de lait de bufflonne et de sa transformation.
Nous sommes de retour à YANGSHUO, où nous allons déjeuner, nous avons ensuite quartier libre pour visiter la ville.
La ville compte 100 000 habitants (un village !), sans compter les touristes qui viennent visiter les abords de la rivière LI.
Il fait une chaleur étouffante, tropicale.
à YANGSHUO
Nous nous promenons dans la grande rue commerçante, l’occasion de nouvelles découvertes ; telles que ces bijoux façonnés dans les noyaux, on dirait des noyaux d’avocat, brun sombre, une pancarte indique « yaphia seeds » (yaphia qui gardera son mystère !). Les noyaux sont travaillés à la main à la meuleuse électrique, sous un filet d’eau !!! Le résultat est joli, des œufs blancs bien polis, vendus 20¥, les pièces un peu plus travaillées sont un peu plus chères. Il y a aussi des bracelets, et autres objets, soit blancs, soit jouant avec le contraste de couleur entre la pulpe blanche et la peau brune et moins lisse.
Une autre bizarrerie s’attire les reproches unanimes, des petites tortues d’eau vivantes barbotent dans une bassine, mais elles ont été peintes !!!
Et bien sûr, revoici les stands de victuailles ! Avec des nouveautés liées à l’environnement, des escargots, des écrevisses, de grosses bestioles inconnues, des concombres de mer (rivière ?), des larves, des criquets, des crevettes et poissons séchés, des huitres présentées ouvertes et farcies de mélanges d’herbes. Plus loin voici de la viande … des brochettes de ???, des os … genre côte de bœuf débarrassée de la viande qu’on aurait fait griller ! Et des petits pains farcis d’on ne sait quoi ! Un peu plus loin la rue se parfume, les yeux piquent, ici on vend du piment rouge sous toutes ses formes.
La rue n’est qu’une succession de commerces, les touristes sont visés, c’est très clair, mais il y a aussi des boutiques avec des produits alimentaires spécifiquement locaux. Du reste, on voit passer des chinois avec des paniers à balanciers sur les épaules remplis de fruits ou de légumes.
La ville n’est pas très jolie mais offre quelques belles vues, construite sur et au bord de l’eau, on voit des canaux, et un belvédère est aménagé au bord de la rivière pour mettre en valeur ce décor si particulier : la rivière Li et en arrière-plan les pics.
Après ces balades, les guides nous ont concocté une séance de massage … complet ! Contre toute attente, nous ne sommes pas installés dans des cabines individuelles mais dans une grande salle commune, les uns à côté des autres.
Comme à BEIJING, on commence par tremper nos pieds dans des baquets en bois remplis d’une marinade chaude. On s’allonge ensuite sur un large fauteuil et un masseur prend nos pieds en mains. Puis c’est le dos qui y passe, avec des mouvements vifs et des tapotements qui résonnent dans la pièce, c’est drôle et il est difficile de garder son sérieux ou la relaxation voulue ! Une demi-heure plus tard, pétris, malaxés, nous reprenons nos esprits et quelques photos.
« Impression Sanjie Liu»
spectacle son et lumières
Nous rentrons à l’hôtel pour en repartir rapidement, ce soir nous allons assister à un spectacle de son et lumières sur la rivière Li.
Le spectacle que nous allons voir, « Impression Sanjie Liu», s’inspire d’une légende locale. Un film a déjà été réalisé en 1961, et il est devenu un spectacle vivant en 2003 grâce à l’investissement personnel du metteur en scène ZHANG Yimou, issu de la minorité ethnique Zhang, qui a voulu mettre à l’honneur les traditions de sa région d’origine.
Le spectacle a les douze collines comme décor. 500 acteurs rémunérés sont sur scène tous les soirs pour une représentation en basse saison, et jusqu’à trois l’été (seules de graves intempéries peuvent faire annuler une représentation).
Le spectacle est construit en quatre tableaux aux ambiances différentes, reliés par un fil rouge mélodique.
Claire et Tsi-Tsi nous donnent les informations essentielles pour pouvoir suivre la représentation.
A la descente du bus, c’est la foire d’empoigne, nous avons la consigne de ne pas nous séparer et de suivre nos guides. De même à la fin du spectacle, nous ne devrons pas quitter nos places, elles viendront nous chercher.
On comprend vite pourquoi en voyant la foule déferlant vers les portillons d’accès … et pourtant les places sont numérotées !!!
A 19h45, nous sommes installés, il y a 2800 spectateurs potentiels … l’amphithéâtre qui donne sur la rivière est plein !
Nous sommes assez loin de la « scène », mais bien centrés.
Il n’est même pas 20 heures quand le spectacle commence, en avance !!
Des musiciens, danseurs, chanteurs, en costumes traditionnels multicolores jouent sur une première scène.
Le noir se fait et les pics s’éclairent, tandis qu’une barque s’avance sur l’eau, un jeune pêcheur cherche en vain l’amour sur la rivière, il est bientôt rejoint par un ensemble de bateaux de pêcheurs illuminés par des bougies, c’est magnifique et spectaculaire !
Un nouveau groupe de chanteuses s’avance sur la scène … on préfère nettement ce qu’il y a à voir que ce qu’on a à entendre !!!
Puis, comme par magie, des rubans rouges surgissent de l’eau, des hommes en mouvement donnent l’impression de se pencher pour travailler le riz, c’est magnifique, féérique, parfaitement synchronisé.
La rivière est devenue rouge, les montagnes bleues !
Au tableau des hommes pêcheurs, succède celui des enfants et de villageois, le rivage s’éclaire comme en plein jour, sous les palmiers verts les enfants défilent, chantent, les femmes lavent le linge ; c’est le quotidien du peuple de la rivière Li qui est représenté.
Des barques bleues reviennent sur l’eau, bientôt teintées de doré ; tandis qu’un croissant de Lune fait son apparition au milieu de la rivière. Une jeune femme danse sur cette Lune, tandis que l’ensemble vire au bleu autour de l’astre jaune.
Deux dais posés sur des bateaux arrivent déposant une jeune femme sur la rive, rattachée à la terre par un long lien rouge et bientôt rejointe par son amoureux.
Le dernier tableau est magnifique, 300 jeunes filles en costumes lumineux dansent sur tout le pourtour de la baie, représentant la délicate cueillette du thé. C’est magnifique, on a l’impression qu’elles marchent sur l’eau créant un ruban scintillant à la surface de la rivière, aucune machinerie n’est apparente, c’est magique ! Eblouissant !
Le point final arrive lorsque les pêcheurs reviennent saluer tandis que défile un générique sur un écran géant !!!
Nous sommes tous admiratifs et enthousiastes … bizarrement les chinois, eux, semblent indifférents. Ils ont commencé à partir bien avant la fin, pour éviter la cohue, et surtout, ils n’applaudissent pas, ne manifestent rien ! C’est assez perturbant pour nous, et nous nous en ouvrons à nos guides quand elles nous rejoignent.
Quel beau spectacle ! Même si nous sommes restés étrangers à l’histoire, aux symboles, nous sommes admiratifs devant cette prestation, la brillante réalisation, l’imagination de la mise en scène et le brio technologique ; sans parler du facteur humain et de l’importance du nombre des participants. Une belle réussite au succès bien mérité.
Le spectacle est donc terminé, une marée humaine coule vers les sorties, cinq minutes plus tard nous sommes dans le bus qui doit s’imposer pour réussir à s’extraire du monstrueux embouteillage qui s’est formé à la sortie du parking. Une vraie foire d’empoigne !
Nous sommes à l’hôtel vingt minutes plus tard, en cours de route, Tsi-Tsi nous a expliqué que demain, pour la promenade dans les rizières, nous devrions avoir entre 25 et 35° !! La balade dure en principe une heure et demie.
Ce soir, nous n’avons pas encore dîné ; un petit noyau d’entre nous avions envisagé la possibilité d’aller souper après, Tsi-Tsi a fait en sorte qu’un restaurant en face de l’hôtel nous attende et accepte de nous servir, à cette heure, tardive pour les chinois.
Nous voici donc dans un petit restaurant, désert, qui ne paye pas de mine. Notre guide locale nous conseille de goûter au poisson à la bière, une spécialité ; selon elle, il ne faut pas passer à côté.
Nous aurions eu tort de passer à côté de l’expérience « poisson à la bière ». Si le plat s’avère plutôt bon, mais sans réelle surprise, sa préparation relève elle du grand art !!
Pour commencer, nous devons aller choisir notre poisson, le prix s’établira en fonction de son poids.
Notre présence est tolérée en cuisine (hum !! la cuisine !! le cauchemar des commissions d’hygiène françaises ! ici le mot « hygiène » ne doit pas exister dans le lexique culinaire).
Première surprise, il s’agit d’un poisson chat !! Espèce systématiquement éliminée par les pêcheurs en France ! Il nage (encore) tranquillement dans un grand bac rempli d’eau douteuse.
Nous désignons donc notre victime, une belle pièce bien dodue … pour sept quand même !
Le cuistot le sort de l’eau avec une large épuisette en toile et nous laisse le photographier … le poisson !
gastronomie locale
Ensuite il le verse sur le sol, s’empare d’un bâton et commence à lui asséner de violents coups sur la tête, mais la bestiole est alerte et robuste ; elle fait des bonds, l’assommoir ripe … après quelques coups le poisson est toujours vivant, le cuisinier s’impatiente ; il l’emprisonne dans un tissu et lui tape dessus avec la pointe d’une feuille de boucher en le tenant pas la queue, le poisson ne capitule pas tout de suite mais finit par cesser de bouger !
Victorieux, l’homme dépose (enfin) sa proie sur un billot de bois posé à même le sol, et, accroupi au milieu de la cuisine, commence à le découper et à le vider, en commençant par la tête tandis que la queue a encore quelques soubresauts … amis végans, la Chine profonde n’est pas faite pour vous !!
J’ai réussi à photographier et même un peu filmer ce grand moment de bravoure … du poisson !!
Fin de l’hallali et retour à table tandis que notre cuistot met la dernière main à son ragoût.
En attendant, nous racontons, avec moult détails, ce grand moment de cuisine.
Les plats arrivent, nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec Monsieur Poisson Chat !! Il baigne maintenant dans une sauce appétissante, et parmi les tronçons nous identifions la tête et les nageoires ! …. Même avec tous les aprioris dus à sa préparation barbare, nous le savourons de bon cœur. Nous régalons aussi avec un bœuf aux oignons commandé au cas où ….
Nous n’avons que la rue à traverser pour rentrer à l’hôtel après cette nouvelle bonne soirée, festive et insolite.
La fin du séjour se précise … plus que les rizières à voir, une dernière nuit à GUILIN et hop !
Le plus beau moment de la journée aura été la "croisière" sur la rivière Li, une magnifique découverte, et le bonheur de se retrouver en plaine nature.
JASPER INTERNATIONAL HOTEL : deuxième nuit à YANGSHUO dans cet hôtel