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Il y a le ciel, le soleil, la mer et les dunes et les marécages … et ce paysage landais à nul autre pareil. Créé par Dame Nature mais façonné par l’homme qui lui a donné, au XIXème siècle sa géographie actuelle, plantant des massifs de pins, assainissant les marais, domestiquant l’eau des rivières. Changeant la destinée des petits villages où les bergers perchés sur leurs échasses deviennent résiniers, bûcherons, charpentiers.
GASTES a vu tous ces changements. Elle est déjà présente sur la voie romaine qui va de Bordeaux à Dax, maintenant c’est une étape sur « La Route des Lacs » !
Le lac, c’est celui de Biscarosse et de Parentis, une vaste étendue d’eau – naturelle – de plus de 3500 ha, peu profonde (maximale 7 mètres) et poissonneuse, le lac est réputé pour ses carpes, brochets, sandres et autres variétés à écailles.
Dans les années 1930, le lac a connu ses heures de gloire car il était utilisé pour les balbutiements des hydravions ; puis en 1954 une nappe pétrolifère est mise en exploitation. Si l’activité perdure, du côté de Parentis, la beauté et la tranquillité tentent d’être préservées grâce à des zones protégées.
Nous voici donc à GASTES, au sud-est du lac, prêts à aller découvrir, au cours d’une promenade de 4 km, les petits trésors de ce village.
La balade (tirée de la brochure «Les Sentiers d’Emilie ») démarre sur la place de la mairie, et nous amène rapidement au bord de ce joli lac.
On aperçoit, au loin, les stations de pompage de pétrole.
Beaucoup plus séduisants, voici les différents ports qui se succèdent : Calicobas, Sandres, Perches, Brochets.
On remarque bien sûr les hangars à bateaux, certains sont presque centenaires ! Pas encore perles de cette petite marina, ils étaient construits grâce à la matière première trouvée sur place, le bois, et servaient, à l’origine, à abriter les hommes qui l’exploitaient (bûcherons, scieurs de long ou résiniers) et leur matériel.
Le chemin quitte le bord de l’eau pour s’engager dans la campagne.
… et rejoindre l’ancien lavoir et la fontaine miraculeuse de Sainte Quitterie.
Une bien sombre histoire pour cette jeune fille de sang royal wisigoth convertie au christianisme et à la chasteté. Quand son fiancé lui demande d’abjurer ses vœux elle refuse, furieux il lui coupe la tête mais la demoiselle se relève, ramasse son chef et se rend au baptistère, une fontaine jaillit là où sa tête avait touché terre, ses eaux chargées, depuis l’An 472, de vertus curatives pour les maux … de tête, les maladies mentales et même les maladies des yeux. Sainte Quitterie est ainsi devenue la Sainte Patronne de la Gascogne.
L’endroit est agréable, mais la fontaine tarie.
Une très agréable promenade d’un peu plus d’une heure, très facile, sur de bons chemins.