Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Au sud de la Normandie, la découverte de BAGNOLES DE L’ORNE est un enchantement.
Cette petite cité thermale a un charme fou ; on ne peut que succomber à l’élégance de ses constructions du XIXème siècle, admirer le cadre paisible du lac … et se laisser ensorceler par les légendes de la forêt des Andaines.
Pour décrypter BAGNOLES une petite parenthèse historique s’impose.
Dès le Moyen Age les vertus apaisantes des eaux jaillissant de la source sont connues, au XVIIème siècle, le Sieur Hélie de CERNY fait construire le premier établissement d’exploitation de cette eau qui guérirait aussi les maladies de peau. Le premier « complexe » thermal est né, il est composé de trois bassins : pour les hommes, les femmes et … les pauvres !
A la même époque (1611), le plan d’eau (bien plus étendu qu’aujourd’hui) est utilisé ! Il alimente … une forge !! Plus d’une centaine d’ouvriers y travaillent.
En 1811, suite à un violent orage, la montée des eaux du lac provoque la rupture de la digue et la destruction de la forge.
Le site est déserté.
A la fin du XIXème siècle, la révolution industrielle et l’expansion du chemin de fer vont mettre les « villes d’eaux » à l’honneur. La classe bourgeoise vient s’y oxygéner, se soigner dans un cadre qui doit répondre à certains codes ! On veut du sain (thermalisme, forêt, montagne, bord de mer …), du beau (tant pour le paysage que pour l’urbanisme !), mais aussi du luxe (hôtellerie, restauration ainsi que des boutiques haut de gamme) et des divertissements (casinos, golfs, salles de spectacle …).
Le chemin de fer arrive ici en 1881, les thermes offrent des eaux apaisantes et sédatives.
En 1886/1888, deux hommes vont marquer cette révolution à BAGNOLES : Albert CHRISTOPHLE et Georges HARTOG.
Le premier est un homme politique de la région (natif de DOMFRONT), il initie la création d’un lotissement entre la gare et l’Etablissement Thermal, le magnifique « quartier Belle Epoque ». Le second est le directeur de ce centre, il sera, lui, à l’origine de la construction du premier casino de la ville.
Encore une date : 1898 et l’ouverture du grandiose « Grand Hôtel » et ses deux cents chambres.
… et le point d’orgue, en 1927, un riche (très riche) américain, Frank Jay GOULD, amoureux des lieux, entreprend de modifier la topographie du lac : il fait redessiner le tracé, aménager les berges et construire un autre casino, celui qui subsiste !
« L’endroit » a plus d’un atout. Pourquoi « l’endroit » ? Parce que, jusqu’en 1913, BAGNOLES DE L’ORNE n’existe pas ! Géographiquement parlant, nous sommes à la croisée de trois communes : le secteur de la vieille ville, du lac et de L’Hôtel des Thermes appartiennent à TESSE LA MADELEINE ; le magnifique quartier « Belle Epoque » relève (ainsi que la gare et l’hippodrome) de LA FERTE MACE ; enfin le quartier thermal dépend de COUTERNE.
Le développement et la prospérité autour du nouveau tourisme thermal nécessitent davantage de cohésion, chaque ville œuvrant pour son propre compte. La solution sera, le 29 juin 1913, la création d’une nouvelle ville : BAGNOLES DE L’ORNE. On reprend le nom du quartier thermal, BAGNOLES, du latin Balnéolas – petit bain, lieu de baignade. Et ce n’est qu’en 2000 que les deux communes de BAGNOLES DE L’ORNE et TESSE LA MADELEINE fusionneront en une seule ville, identifiée en deux secteurs : lac et château pour marquer leur ancienne appartenance.
Refermons la page encyclopédique, et lançons-nous à la découverte de cette si jolie ville.
Nous l’avons visitée en trois circuits proposés par l’Office du Tourisme : les quartiers, le quartier « Belle Epoque » et la forêt. Trois belles balades, faciles, plaisantes d’environ 6 km chacune.
VOYAGE AU CŒUR DE BAGNOLES DE L’ORNE
Quelle belle promenade ! très facile, elle permet de découvrir les différentes facettes de la ville, chaque quartier révèle un charme différent et vaut le détour.
On commence à l’orée de la forêt des Andaines, peu après l’Office du Tourisme.
Nous sommes immédiatement plongés dans le quartier créé sous l’impulsion d’A.CHRISTOPHLE. Cet ensemble foncier devait répondre à un cahier des charges strict quant aux constructions : hauteur des maisons, matériaux et couleurs employés, décor forestier à conserver tant dans les bâtiments que dans l’aménagement des parcs.
En suivant le Boulevard Christophle, on est émerveillés ! Chaque villa demande qu’on s’arrête pour l’admirer ! Chacune a le petit « je ne sais quoi » qui la rend encore plus belle, remarquable que sa voisine ! et le foisonnement des rhododendrons ajoute au charme ambiant ! (la Balade "Belle Epoque" sera l'occasion de détailler chacune de ces belles demeures)
Nous voici devant l’église du Sacré Cœur, consacrée en 1937, en pur style Art Déco, toute blanche et aux lignes modernes, elle a la particularité de sonner très régulièrement mais son clocher n’abrite pas de cloche … il s’agit d’un enregistrement diffusé par hauts parleurs !!
De son parvis on a une très belle vue sur la PLACE DE LA REPUBLIQUE
Quelques marches et nous voici au bord du lac, qu’on délaisse pour suivre la petite rivière, la Vée.
Un petit crochet nous ramène, il y a 500 millions d’années, quand nous étions ici au fond de la mer … pour preuve les traces laissées par les vers marins dans les murailles de grès ! l’eau s’est retirée par la vallée (cluse) ne laissant qu’un petit cours d’eau, la Vée.
Au détour de la rue voici le joli hôtel-restaurant « le Roc au Chien », d’une architecture typique.
Et voici donc le Roc au Chien, une falaise caillouteuse, chargée de légendes ! Géologiquement parlant il s’agit d’un effondrement datant de 2 millions d’années, mais d’autres théories suggèrent qu’il s’agirait de la malédiction d’un seigneur trop coureur pétrifié sur le lieu de ses méfaits, ou d’un enfant perdu et son chien soudés pour l’éternité dans la roche !
Juste en face, voici le centre Thermal. Les thermes bien sûr et le grand Hôtel des Thermes.
Nous passons devant l'hôtel CORDIER, lieu d'un sanglant fait divers : deux frères venus en cure en 1937 seront "sauvagement assassinnés" et leurs dépouilles abandonnées dans un taillis !
Nous voici maintenant dans la vieille ville, les maisons sont plus modestes, les commerces de proximité plus nombreux.
On arrive devant l’église Sainte Madeleine. Construite en 1828, à l’emplacement de l’ancienne chapelle, sur la commune de TESSE-LA-MADELEINE, comme l’atteste une plaque routière toute proche.
Elle semble bien austère, mais il suffit de lever les yeux pour apprécier l’originalité de son clocher.
A coté de l’église, quelques belles maisons, dont celle de la famille GOUPIL, grands propriétaires fonciers de la ville.
Nous faisons demi-tour au niveau de la Résidence de la Forêt, un agréable ensemble d’accueil de personnes âgées, dans un quartier autrefois très ouvrier, le Javains. Ici, au XVIIème siècle, on cultivait et tissait le chanvre. Les tisserands logeaient dans de petites maisons basses disséminées dans ces rues.
Un arrêt devant une singularité : le monument aux morts ! On se rappelle que BAGNOLES et TESSE ne font qu’une depuis 2000 … avant elles avaient chacune son Monument commémoratif ! Nous sommes devant celui de l’ancienne TESSE.
Encore quelques pas et nous pénétrons dans le Parc Public et l’Arboretum. Il s’agit d’un parc magnifique offrant une multitude d’essences d’arbres du monde entier dans un domaine appartenant autrefois à la famille GOUPIL qui avait déjà, en son temps, installé dans le parc des résineux et arbres exotiques. C’est vrai que ces géants sont magnifiques !
Maintenant voici le château ! Le château de La Roche de Bagnoles est une petite folie de style néo-renaissance construite en 1855. Depuis s’y sont succédés russes en exil, occupants allemands … Restauré en 1966, le château devient la mairie de TESSE, puis celle de BAGNOLES.
Comme il est élégant, planté sur son monticule, alternant les matériaux et les détails ornementaux.
Un coup d’œil à la fontaine avant de poursuivre, à travers le parc, jusqu’au surplomb du Roc au Chien qui offre un beau panorama sur la ville. Du coup on découvre une œuvre d’art passée inaperçue : sur le toit d’un bâtiment thermal se déploie un immense serpent à plumes, bleu, dans la tradition du Quetzalcoatl précolombien, l’union du ciel et de la terre.
On redescend vers le lac, admirant les maisons, les buissons de rhododendrons multicolores … et les Pierres Plates, là où le diable venait traire ses vaches, on « voit » encore l’empreintes du seau et des sabots ! … les géologues donnent une explication plus prosaïque où il est question de fond marin sableux … moi j’ai vu la marque du seau …. 😉
Nous bifurquons au niveau du « Jardin Retiré » qui anime la rue d’une musique douce. Nous ne le visitons pas et continuons jusqu’au lac.
Comme il est joli, romantique ! je n’ai pas de mal à imaginer les élégantes circulant dans les allées abritées par une ombrelle en dentelle, les messieurs vestes blanches et canotiers ramant nonchalamment dans des barques colorées ! Il ne manque que le pinceau de Renoir !!
Au coeur de ce décor s’impose le « Grand Hôtel ». Il est monumental.
Ouvert en 1898, il offre à l’époque tout le confort moderne : 200 chambres, le chauffage central et l’eau chaude et froide à tous les étages. Il reçoit une clientèle d’élite, souvent couronnée. Hélas, occupé par l’armée allemande pendant la guerre puis bombardé par les Alliés, il n’est plus que l’ombre de lui-même quand il est racheté, en 1960, par une société immobilière qui le transforme en résidence locative (à l’année ou saisonnière). N’empêche …. Il en impose encore !!
Petite revue de détail depuis le bord du lac, dos au palace, on identifie sans mal « La Potinière du Lac », hôtel-restaurant à l’architecture remarquable avec sa tourelle au damier rouge et blanc, puis "Le Béryl", hôtel-restaurant-spa, construit à l’emplacement du premier casino, puis voici les restaurants juste en bordure de l’eau et finalement le casino ; le panorama s’arrête sur le petit pont que nous avons franchi pour conclure ce circuit.
Voilà, cette superbe promenade est terminée, enthousiasmante ! J’ai adoré cette balade si variée qui permet de découvrir parfaitement la ville, son histoire, ses anecdotes grâce à un tracé bien pensé et des panneaux explicatifs clairs.
Pour la promenade suivante retournons vers les superbes demeures de la « Belle Epoque ».
QUARTIER BELLE EPOQUE
1886 – Albert CHRISTOPHLE est à l’origine de la création d’un lotissement de 43 hectares formé d’un quadrillage de 3 boulevards parallèles et 4 rues perpendiculaires. Il est fractionné en parcelles de 3 à 5000 m², chaque maison devra âtre entourée d’un parc arboré et la construction devra respecter des règles esthétiques et sanitaires strictes.
Les mots d’ordre de l’époque sont : exotisme, richesse et quiétude.
Notre déambulation va nous permettre de constater combien il a été respecté … et a perduré !
Là encore nous allons suivre pas à pas les indications du feuillet remis par l’Office du Tourisme.
Départ au bord du lac, pour une première propriété, peu visible :
Une propriété construite en 1893, cachée derrière haies et grilles, nous n’en voyons pas grand-chose.
Nous empruntons le sentier qui longe l’hôtel « Le Béryl » et arrivons devant …
Incongru … et remarquable car son histoire n’est pas banale ! Figurez-vous qu’il a vu de près la Tour Eiffel !! En effet, alors que Gustave jouait gros avec sa dame de fer, la Suède, elle, exposait ses productions dans CE bâtiment ; racheté par Georges HARTOG (celui des thermes et du casino !), il est démonté et reconstruit ici ! et il est bien joli au milieu de sa forêt normande.
Maintenant un petit aller/retour pour aller voir la …
Jolie et immanquable, elle date du début du XXème siècle et est dans le style « chalet » très fréquent ici.
Retour Boulevard Christophle et l’église du Sacré Cœur, déjà vue, puis encore un détour vers la
La bien nommée ! construite en 1903, de style néo-normand, elle trône au milieu d’un océan de rhododendrons. Un petit coup d’œil au passage à sa jolie voisine.
Sur le boulevard, on s’arrête devant une construction massive
En fait une ancienne chapelle de style néo-roman, austère, construite en 1906.
Juste en face voici la …
Datant de la fin du XIXème, alliant briques et fines ferronneries, elle est toute pimpante.
On retraverse la rue et voici une imposante villa qui n’est plus en très grande forme, fait exceptionnel pour cette rue, puis voici sa voisine
Assez discrète malgré sa façade alternant les briques rouges et les pierres blanches, le tout relevé d’une pointe de couleur grâce aux frises de faïence. Jolies ferronneries et, à repérer, la coquille Saint Jacques !
Juste à côté, encore une villa remarquable,
Grande bâtisse, ici ce sont les plaques de cabochons qui font son originalité.
La suivante
Un gros morceau ! il s’agit de la maison témoin construite en 1899, transformée plus tard en hôtel, c’est maintenant une maison privée (location de gites).
Nous sommes maintenant sur la PLACE DU GENERAL DE GAULLE, elle devait être le centre de vie de ce nouveau quartier, mais les secteurs des casinos et des thermes lui ont volé cette prérogative ; un mini-golf y a été installé, c’est désormais un espace de flânerie.
Derrière la place, d’autres belles propriétés,
Puis voici, juste au coin …
L’autre villa témoin construite vers 1903, c’est le catalogue des possibilités architecturales, matériaux, décors, fenêtres … elle ne passe pas inaperçue !
Mais je lui préfère sa voisine !
Sur le trottoir d’en face voici
On regarde ses frises et décorations.
Puis voici
Encore un gros morceau, une maison du XIXème transformée en hôtel, puis résidence … il y a de la place. Belle, imposante et originale … elle est en vente !! Avis aux amateurs !
La suivante ne se la joue pas modeste !!
Waou ! c’est la plus grande (grosse ?) des villas du quartier ! datant de 1905, elle atteint les 150 m² … par étage !
On bifurque vers le boulevard Paul Chalvet, délaissant au passage quelques belles demeures.
Voici maintenant
Une grande bâtisse construite en 1907 pour loger les ouvriers de l’entreprise de l’architecte Léon BENARD constructeur de nombreuses de ces villas. Devenue un hôtel *** la construction est maintenant une résidence mal entretenue.
Etape suivante
Une des plus anciennes, elle date de 1897, mais ne fait pas son âge !
Juste à côté
C’est écrit dessus !!! son propriétaire s’appelait Amédée HEDIN ! Il a fait construire sa maison en 1899.
Voici le tour de
Construite par Léon BENARD en 1898 pour sa famille.
Nouvelle maison
Pourquoi ? parce que ! … parce que l’architecture doit rappeler « l’austérité et le dépaysement des zones de montagnes » ! sic !
En face, plus bourgeoise, voici
Discrète, sans flamboyance particulière, elle s’offre une touche de fantaisie dans une petite frise en faïence.
A coté
Ce qui la rend remarquable ce sont ses deux bow-windows, et aussi son nom, dans un écrin de cuivre et fer forgé.
On touche à la fin du circuit
Une jolie villa de type chalet construite en 1897
Et nous terminons par
Une ancienne villa, transformée en hôtel, plusieurs fois agrandie, aujourd’hui en vente.
Voilà, le passage en revue de ces belles bâtisses s’arrête ici ! quel joli quartier !
Maintenant la découverte de BAGNOLES DE L’ORNE va se poursuivre dans les bois !
En route pour ….
LA BALADE DU ROI ARTHUR
Cette promenade facile, va nous permettre de découvrir la forêt des ANDAINES ; on va y croiser des chênes plusieurs fois centenaires, des vestiges de guerre, et des sites plus mystiques : prieuré, sources miraculeuses, pierre magique !
On commence près de l’Office du Tourisme et du marché, pénétrant dans les bois salués par le Chêne LANCELOT DU LAC qui nous toise de ses 250 printemps !
C’est ensuite le Chêne du ROI ARTHUR qui trône au milieu de sa clairière, 300 ans et 33 mètres de haut ! Il doit en avoir des choses à raconter.
Il devait tout savoir des planques des maquisards qui cachaient ici munitions, matériel et véhicules, dans des talus recouverts de branchages. Maintenant c’est le domaine de l’accrobranche.
On suit le cours de la Vée, et le tracé du Vélorail (j’y reviendrai) pour arriver à la SOURCE SAINT ORTAIRE. Un petit monument couvre l’eau peu ragoutante censée prévenir des maladies graves et cancers.
On passe sous un petit pont pour arriver au PRIEURE SAINT ORTAIRE, une chapelle et un hameau paisible.
Quel endroit charmant ! si calme !
On salue quelques vaches avant de s’engager dans le bois, non sans avoir constaté les manifestations de foi dans les pierres empilées au pied d’un grand chêne.
En cours de promenade nous croiserons encore un vieux chêne, le Chêne HIPPOLYTE, et trouverons la PIERRE AU TRESOR, on fait un vœu, on la caresse, le vœu se réalise !
Pour le reste, chemins agréables, bien entretenus, fléchage parfait (un loupé à la source Sainte Radegonde !), aucune difficulté, de beaux arbres et des digitales épanouies !
Retour au point de départ en deux heures chrono, pauses contemplation et photos comprises !
VELORAIL
Dernière expérience à partager, le VELORAIL.
Un court parcours de 7 km (aller/retour) sur les rails de l’ancienne voie ferrée.
Côté plus, c’est amusant, facile, agréable car ombragé.
Côté contre, on ne peut pas aller à son rythme puisque les départs se font en groupes, on est donc tributaires des autres participants, trop lents ou trop rapides ! Du coup les promesses de « l’observation des animaux (cerfs, biches) des oiseaux (coucous, piverts, rapaces) ou découverte du Prieuré » sont à modérer !
Mais ça reste sympa et ludique.
Coté divertissement on peut aussi compter sur le casino et le cinéma !!! 😉
Et voilà, trois petits jours et puis s'en va 😥
Mais quel agréable séjour !
J’ai beaucoup aimé BAGNOLES DE L’ORNE que je découvrais avec l’apriori d’une ville d’eau veillotte, vivotant sur un passé en décrépitude (ce que nous avions ressenti à divers niveaux dans les Vosges à VITTEL, CONTREXEVILLE et surtout PLOMBIERES LES BAINS). Quelle erreur !!
BAGNOLES est belle, vivante, généreuse ! L’offre hospitalière est inouïe !! Un choix de restauration sans pareil ! Nous n’avons pas testé le côté « curiste » de la ville, mais outre les soins de l’espace thermal, de nombreux hôtels offrent le confort d’un spa.
Nous n’avons fait que quelques balades sur l’ensemble de celles proposées par l’Office du Tourisme où nous avons toujours trouvé un accueil agréable et compétant.
HOTEL SPA LE BERYL : Bel hôtel construit à l'emplacement du premier casino de la ville.
Chambre spacieuse et confortable. Litterie king size de qualité. Nombreux rangements. Selon les chambres vue sur le lac ou la forêt (parking !), dotées ou non de balcon.
Côté spa, grande piscine, terrasse extérieure, mais hammam et sauna assez petits (difficiles d'accès le week-end !). Vestiaire hommes inexistant.
🍽LA POMMERAIE - restaurant de l'hôtel Le Béryl : bonne table. Plats savoureux, viandes parfaites, présentation soignée. Service perfectible.
🍽LA POTINIERE DU LAC : ... un restaurant savoyard juste en bordure du lac !! Tartiflettes, raclettes, fondues ... Nous avons préféré le menu !! Un régal !! Savoureux, copieux, plein de saveurs délicieuses à découvrir. Cadre très joli, soigné, vue sur le lac exceptionnelle. Service sans façon, sympathique et dynamique ! (salle pleine à craquer mais pas d'attente et personnel souriant et disponible)
🍽CAFE DE PARIS : Joli cadre ... parisien ... de la Belle Epoque ! Lui aussi au bord du lac. Belle carte, variée, gourmande : les planches, les salades, le coin de l'écailler ou celui du boucher, on peut choisir le dépaysement alsacien avec les choucroutes maison, ou opter pour les cocottes de moules. Portions très copieuses. Service rapide et sans prise de tête. Le petit plus d'une mise en bouche délicieuse. Mention spéciale pour le barman, spritz parfait et le meilleur des irish coffee !