PRESQU'ILE de CROZON et ses ENVIRONS en 5 JOURS # 4/5 = POINTE DES ESPAGNOLS - CAMARET SUR MER - POINTE DE PEN HIR

Le temps passe vite ! Déjà notre quatrième jour sur place !

Aujourd’hui nous allons au bout du bout de la Pointe de CROZON, CAMARET SUR MER est notre destination.

Nous n’y allons pas directement. Notre super guide, Ker Alain, nous réserve deux surprises avant d’y arriver. (pour rappel nous partons de LOPEREC/PONT DE BUIS)

Première halte à côté de ROSNOËN pour un beau point de vue à Bellevue. (une balade en boucle est suggérée, plutôt pentue !).

Première halte à côté de ROSNOËN pour un beau point de vue à Bellevue. (une balade en boucle est suggérée, plutôt pentue !).

Voici maintenant la POINTE DES ESPAGNOLS et son fort.

C’est la pointe nord de la presqu’île de CROZON, au bout de la presqu’île de ROSCANVEL qui ferme la Rade de BREST. En face c’est  BREST, justement, on réalise vite l’intérêt stratégique de cette position, et la légitimité de son fort.

Mais qu’est-ce que les espagnols viennent faire là ?? Pendant les guerres de religion du XVI^ème siècle, les soldats du très catholique Philippe II d’Espagne débarquèrent ici et y construisirent un fort afin d’avoir le contrôle du ravitaillement de la ville de Brest. Attaqués et assiégés, les hommes du fort résisteront un mois aux attaques d’un contingent franco-anglais bien supérieur en nombre.

A la fin du XVII^ème siècle, Vauban fortifiera cette position, et c’est sous Napoléon I^er que sera construite la tour massive.

Ici on a le choix de la perspective : BREST et ses installations militaires ou la Rade plus bucolique.

Et voici CAMARET SUR MER. Nous sommes à l’extrémité ouest de la Presqu’île de CROZON baignée par la Mer d’Iroise.

CAMARET, c’est une carte postale : ciel bleu, mer bleue, voiliers et sable blancs, quelques mouettes, de belles épaves et le charme infini des maisons colorées. Comment résister ?

Sur le port, impossible de manquer la grosse Tour Vauban : elle a été édifiée au XVII^ème siècle par l’architecte-ingénieur de Louis XIV. Elle fait partie du système défensif ayant pour mission de protéger le port de Brest. Encore inachevée, elle subit son baptême du feu le 18 juin 1694 lors de la bataille de Camaret. Vauban y brise l’assaut de 147 vaisseaux anglo-hollandais qui tentaient de débarquer.

Juste en face, ou presque, La Chapelle Notre-Dame de Rocamadour. Rien à voir avec la ville ou le pèlerinage du même nom ! Elle doit son appellation à sa toponymie :  le Roc’h a ma dour du breton Roc'h = rocher + am a= au milieu + Dour = eau, soit le « rocher au milieu des eaux ».

Une première chapelle est construite au XII^ème siècle, puis remaniée aux XIV, XVI, XVII^èmes siècles, et victime d’un incendie en 1910, elle se refait une petite beauté en 1911.

Encore sous le charme de la petite ville de pêcheurs, nous arrivons à la Pointe de PEN HIR, au sud de CAMARET. On pourrait se lasser de ces panoramas de falaise, de ces grès armoricains toujours gris et massifs … on pourrait … mais quand on voit ces à-pics, ces criques, ces gros cailloux dispersés comme des confettis … on se pose et on admire !

Dans la mer, une série de petits ilots se suivent, ce sont les Tas de Pois, autrefois appelés les « tas de foin ».

Sur la route du retour, nous faisons une petite halte devant les falaises de Veryac’h, un arrêt qui ravirait les géologues : on a sous les yeux la cartographie exacte de 50 millions d’années de l’histoire terrestre ! Sur environ un kilomètre, les strates dévoilent des différentes couches de sédiments, mis à nus par un « léger » plissement terrestre !

C'est aussi, et surtout, une plage familiale très appréciée ! 

Gîte de PENGUERN à LOPEREC

LE QUAI DES SAVEURS : Un régal !! 

Quel bon moment ! Nous avions choisi le menu, avec différentes combinaisons, et tout le monde s'est régalé !!! Tout nous a séduits : le cadre très agréable (décor étudié et espace pour chacun), l'accueil et le service irréprochables, les plats soignés, raffinés, travaillés. Un festival de saveurs ! Je recommande !