Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Le jour est à peine levé … nous oui et même déjà attablés devant nos breakfasts, presque prêts à partir !
Ce matin nous devons quitter CAPETOWN, mais notre guide veut faire une dernière tentative de monter à Table Mountain, le ciel nous offre un peu de bleu, il faut en profiter.
En cours de route le bus fait une embardée pour éviter un clochard complètement saoul qui circule sur la rue. Silo nous dit qu’ici on les appelle des « babalas », des poivrots qui provoquent souvent des accidents. L’alcoolisme est une des plaies du pays, dès le vendredi les noirs commencent à boire et à faire la fête jusqu’au dimanche, investissant les rues, il faut donc être vigilants, d’autant que ça se termine souvent en bagarre.
Il n’y a pas que pour la cloche que le plafond est bas ! Les nuages se sont accumulés, ils flottent ça et là, sinon la ville est plus jolie ce matin, pas de buée sur les vitres on a enfin quelques belles images de CAPETOWN.
La Montagne de la Table est l’emblème de la ville du CAP, elle fait partie des Sept Nouvelles Merveilles de la Nature et on va maintenant pouvoir gagner son sommet.
Ce téléphérique, construit par une société suisse est très bien pensé, les cabines pivotent sur elles-mêmes à 360°, du coup tous les occupants peuvent, pendant le parcours profiter de toutes les vues, panorama mais aussi vues sur les strates de roches.
C’est vrai que du sommet la vue est magnifique ! Nous revoyons CAMP BAY et HOUT BAY, leurs belles plages de sable blanc. Nous sommes au-dessus des nuages. Même si la vue porte loin, elle ne va quand même pas jusqu’au bout du continent !
Sur une grande table d’orientation on voit que PARIS est à 9 344 km ! La même table reproduit le relief de la péninsule.
Pour les photos de la ville du CAP, nous avons le soleil en pleine face … mais on ne va se plaindre … il y a du soleil !!
Après avoir vagabondé sur le sommet où on trouve restaurants, cafés, boutiques, on redescend, tous ravis d’avoir pu faire cette visite, notre guide soulagé d’avoir pu honorer cette partie du programme, nous sommes nombreux à le remercier de ses efforts même si le plan de la journée s’en trouve perturbé.
Et voilà, adieu CAPETOWN, maintenant on trace la route vers l’est.
Comme nous l’avons perçu, LE CAP est la ville la plus européenne du pays, à domination blanche. Noirs et métis occupent la périphérie, logés dans les bidonvilles ; le résultat du déplacement des populations non blanches au moment de la mise en place de l’Apartheid, où ils sont regroupés dans des quartiers construits à la va vite. Silo nous explique que depuis l’abolition de l’Apartheid, une politique favorable aux noirs a vu le jour (quand c’était l’opposé avant), le but étant d’aider les plus pauvres à se loger, s’instruire et évoluer. Les logements nouvellement construits sont répartis en fonction de listes d’attente. Mais ici le mot « bidonville » ne semble pas avoir la même signification que pour nous, ce ne sont pas ces constructions provisoires en tôle mais des quartiers « pavillonnaires », avec des maisonnettes en dur, toutes identiques, souvent avec des petits jardins, pauvres certes mais pas insalubres. Mais, depuis que nous sommes arrivés, nous voyons ces quartiers peu reluisants, et dans leur proximité ces villages de tôle et de bâches, véritables dépotoirs, reflets d’une misère absolue. Si je comprends bien, ce sont ceux qui sont en attente d’attribution d’une maison qui vivent là, les loyers devenus trop élevés pour eux, un dossier à l’étude, ils ont parfois un emploi, une voiture qu’ils peuvent se payer mais pas de toit ! Le COVID a été une catastrophe sanitaire pour ces quartiers sans confort sanitaire. Très vite il a fallu installer des toilettes communes et distribuer de l’eau pour essayer de limiter la propagation de la pandémie en apportant un peu d’hygiène.
Les maisonnettes des noirs et des métis sont souvent colorées, dans l’esprit, comme pour le quartier malais, de manifester sa liberté en donnant libre cours à ses envies par ces teintes chatoyantes. Le 2 janvier est une fête importante pour les « colorés », c’est ce jour-là qu’ils fêtent la nouvelle année, le 1er les esclaves servaient leurs maîtres qui festoyaient, le 2 la journée leur était offerte, ils faisaient la fête, chantant, dansant, la tradition demeure, propice à des défilés très colorés et à diverses manifestations, surtout dans les divers bidonvilles du pays.
Dès qu’on arrive dans un quartier un peu plus aisé les clôtures électriques à trois rangs et les barreaux aux fenêtres font leur apparition, le pays ne transpire pas la sécurité, la moindre résidence ressemble à une forteresse avec lourd portail d’entrée et vigile. Quoique moins sécurisées, les maisons plus modestes sont quand même bien protégées. Aux abords des villes la hiérarchie sociale est criante : les quartiers résidentiels forteresses, puis les maisonnettes des métis aux façades colorées et linge séchant sur de longues cordes à linge, les bidonvilles de maisons en kit et pour finir des barraques bancales improbables des plus pauvres, bizarrement presque toutes ces bicoques ont des paraboles, Silo nous explique qu’elles permettent de recevoir la télévision gratuite, mais que les gens ne peuvent pas souscrire les abonnements payants. La taille de ces quartiers de misère est impressionnante, et malaisante.
Aujourd’hui nous allons suivre la progression des hollandais et allons voir les trois villes principales de la région : STELLENBOCH et ses maisons typiques, FRANSCHHOEK, littéralement le « coin des français » et enfin PAARL, centre viticole et troisième prison de Mandela, où il est resté deux ans (sa captivité en a duré vingt-huit !).
Nous sommes pour le moment sur la N2, la route qui relie CAPETOWN à DURBAN puis au Mozambique.
La N1, elle, raccorde la capitale parlementaire du sud à JOHANNESBURG, la capitale économique, et plus loin au Zimbabwe.
En fin de matinée nous entrons dans les vignobles de STELLENBOSCH, malheureusement on n’en voit pas grand-chose d’autant qu’ils sont taillés pour la veille hivernale. Nous sommes à une cinquantaine de kilomètres à l’est de CAPETOWN.
Avant l’arrivée des blancs, il n’y avait rien ici ; la région était peuplée de KhoïKhoï (les « hommes des hommes »), des éleveurs de bétail nomades vivant dans des habitats provisoires. Ce sont les blancs qui ont tout construit en Afrique du Sud, maisons, mais aussi écoles, plantations, infrastructures.
Tout a commencé au CAP, la ville mère (Mama City), station de ravitaillement en 1652 ; en 1679, une seconde ville voit le jour, fondée par Simon Van der Stel, le deuxième gouverneur du CAP, ce sera STELLENBOSCH (la « forêt de Stel » du nom du hollandais). Il cherche des terres agricoles, fertiles, bien irriguées. Il veut aussi protéger la ville du CAP d’agressions ennemies en occupant le terrain. Il fait place nette, chassant les occupants, KhoïKhoï mais aussi animaux sauvages tels que girafes, éléphants, … un impératif, il faut du bois, pour les constructions, mais aussi pour les fûts car Van der Stel veut planter des vignes. Mais la fermentation dans le bois des chênes locaux ne donne pas de bons résultats, les arbres d’ici poussent vite mais le bois n’est pas solide et se décompose au contact de l’alcool ; les plants vont donc venir d’Europe et d’Amérique (au XVIIème siècle ! tu parles d’une aventure !).
Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Il est donc question d’installer un vignoble dans cette vallée, les hollandais vont aller chercher le savoir-faire de vinification chez les huguenots français. Chassés de leur patrie par les Guerres de Religion un siècle plus tôt, les protestants français ont trouvé refuge en Hollande. Ils sont deux cents à arriver en 1688, mais vont vite déchanter, pour les obliger à partager leurs connaissances ils ne sont plus autorisés à communiquer en français ; la langue française va donc disparaitre de la région, mais leurs patronymes vont subsister, c’est drôle de voir, au bout du monde, tous ces noms français. Quoi qu’il en soit, c’est grâce à ces huguenots français que les vignobles vont se développer dans cette vallée du Drakenstein.
Pour travailler dans les champs, il faut de la main d’œuvre, les hollandais vont faire venir des esclaves d’Asie, puis des musulmans de Malaisie.
Mais bientôt ce sont les anglais qui vont débarquer, dès 1795, et dominer la colonie à partir de 1806. Quand ils décrètent l’abolition de l’esclavage en 1834 les hollandais refusent cette loi qui les priverait de travailleurs et les obligerait à une cohabitation ; ils décident de partir vers d’autres territoires au nord et à l’est, c’est le premier Grand Trek.
Au pas de course on fait le tour des constructions historiques de la ville regroupées dans le « Village Museum », on peut voir l’évolution des habitations du XVIIème au XIXème siècle. La première est une maison basse et massive, sans étage, aux toutes petites fenêtres. Elle s’appelle « Schreuderhuis » (« la maison de Schreuder »). C’est la modeste demeure de Sebastian Schreuder, un soldat mercenaire débarqué au CAP en 1707 ; il en part en 1709 et vient s’installer ici et y construit sa maison. Elle est considérée comme la plus ancienne maison d’Afrique du Sud et est, à ce titre, classée monument historique.
De loin on aperçoit St Mary’s Chruch, une allure hollandaise pour célébrer le culte anglican depuis 1852. Elle est jolie, fine et élégante, toute blanche, coiffée d’un clocher noir tout pointu.
Autre maison, « Berghuis », on fait un saut dans le temps, on arrive en 1850. Une belle demeure à étage, à l’origine elle avait un toit de chaume, c’est la maison d’O.M. Bergh et sa famille, transformée en musée. C’est à l’époque une maison très moderne car dotée d’un luxe tout nouveau : un couloir pour circuler entre les pièces.
Dans les rues, les maisons de style Cape Dutch, si particulières, ont un charme fou.
Nouvelle maison, « Grosvenor House », elle est belle, imposante, épurée, toujours blanche. Elle est construite en 1781 pour Christiaan Ludolph Neethling et sa famille. Il innove en faisant construire un étage. Elle ne changera de main qu’en 1872 quand Sir Christoffel Joseph Brand en fera l’acquisition, il est le premier président de l’Assemblée Législative de la colonie du Cap. En 1942, elle devient établissement public.
Une rapide incursion dans le petit musée et l’occasion de voir le portrait et la biographie de Simon Van der Stel, quelques gravures d’époque, et une joie maquette de l’ancien village ; et nous voilà repartis vers le bus.
On passe devant l’université de STELLENBOSCH, créée en 1818, dans l’ancien Victoria College. C’est une université afrikaner multidisciplinaire. L’accès est régi par une sélection portant sur les compétences intellectuelles et sportives.
Ici, on parle afrikaans, un mélange principalement de vieil hollandais et de français, mâtinée d'un peu d'allemand et de langues autochtones ; c’est la langue des boers, qui signifie cultivateur, fermier, paysan. Un monument est même érigé dans l’université en hommage à cette langue, associée pour beaucoup à l’esclavagisme.
Dans cette région, les esclaves venaient de Madagascar, du Pakistan, d’Indonésie ou de Malaisie, ce ne sont donc pas des noirs. Les noirs ce sont les KhoïKhoïs, surnommés les Hottentots (d’un verbe allemand qui signifie « bégayer ») qui n’ont pas de relations avec les blancs, sauf conflits épisodiques.
A l’heure du déjeuner nous sommes à FRANSCHHOEK (qui se dit franchouk, plus facile à dire qu’à épeler !), le coin des français. Le 31 décembre 1687 un navire quitte l’Europe pour un voyage de trois mois vers le bout du monde, avec la promesse pour les passagers d’avoir à l’arrivée une terre à cultiver, un budget pour s’installer pour une durée de cinq ans. Simon Van der Stel leur a trouvé le terroir idéal dans la vallée d’Olifantshoek, le coin des éléphants ; ça donne une idée de la faune du lieu !
Mais la réalité est moins idyllique, les hollandais ne veulent pas voir les français prendre trop de pouvoir, la règle sera un français/un hollandais et, je l’ai déjà dit, interdiction de parler français pour s’assurer que les nouveaux venus ne gardent pas l’exclusivité de leur précieux savoir.
Nous sommes donc au cœur du vignoble de la Route des vins. Mais c’est du vin africain, issu de cépages français, certes mais élevé dans un terroir africain qui va en modifier les saveurs.
En règle générale, le rouge affiche 14°, le blanc environ 12. Un nouvel assemblage va être créé ici, le Pinotage, un croisement entre Pinot Noir et Cinsault, dénommé « Hermitage », d’où le pinot-age ! ce nouveau vin est réalisé à partir de 1925 et est le vin emblématique du pays.
Les vins sont élevés en barriques qui sont utilisées environ quatre fois avant d’être renouvelées. Il y a dans la région environ quatre cents caves, certaines sont d’origine telles « La Montée », « La Grande Province » …
Nous nous arrêtons pour un déjeuner-dégustation à la cave de Franschhoek (Franschhoek Cellar, une coopérative).
Sur le parking du chai passe un petit train touristique, le Franschhoek Wine Tram qui fait le tour de la vallée.
Nous sommes invités à entrer dans la grande salle de dégustation, la table est dressée, verres à vin disposés sur des sets de table explicatifs. Nous avons chacun six verres à vin et un petit verre à eau ; il y aurait huit vins à déguster, on goutera à trois blancs et trois rouges, chaque verre servi à son emplacement précis sur le set qui indique le nom du vin, son cépage, l’explication de son nom et la description des arômes.
Nous nous installons, avides de goûter ces vins dont on parle depuis ce matin. Un probable sommelier nous présente avec emphase chaque vin que des serveurs versent dans le verre approprié. Silo traduit les grandes lignes du discours ronflant ! C’est globalement une déception. Nous nous attendions tous à des vins d’exception, au moins de caractère, rien de bien original ! Sommes-nous trop exigeants ?
Maintenant on va visiter le Musée Huguenot (The Huguenot Memorial Museum), dès l’entrée nous sommes « bagués », on nous distribue un bracelet à coller à notre poignet.
Un joli bâtiment, du XXème siècle, aux allures victoriennes. A l’intérieur, divers objets et documents retracent l’aventure si particulière de cette poignée de colons. Bien sûr il y a les outils liés au vin, mais aussi de grandes planches d’information en quatre langues, anglais, afrikaner, français et sans doute zoulou. C’est passionnant, l’histoire des Guerres de Religion, révocation de l’Edit de Nantes … sont présentés ; le récit de l’arrivée, de l’implantation de ces migrants est retracé. Un autre tableau montre l’évolution des noms français mal reproduits sur les documents officiels par des interlocuteurs qui ne maitrisaient pas la langue !
Il y a de belles pièces de mobilier et surtout de belles dentelles, vêtements, services en porcelaine ; un intéressant descriptif de la croix huguenote mêlant croix de Malte, fleur de lys et symbole du Saint Esprit.
Dans ce musée, on peut voir le film reprenant tout ce qu’on vient de voir. Nous repartons sans avoir pu aller voir de près le monument à la gloire de nos compatriotes à cause de la pluie.
Nous quittons cette jolie ville, chic et coquette, malgré la pluie et le froid.
On reprend la route N1 et à 16h15 on s’arrête devant le portail d’une prison, une vraie prison, encore une où Nelson Mandela a séjourné. C’est le centre correctionnel de DRAKENSTEIN, là où il a passé la dernière partie de sa captivité. Il y est resté 14 mois avant sa libération le 11 février 1990. A l’entrée, une grande statue le représente à sa sortie, le poing levé.
Pour éviter de contourner le massif montagneux de Du Toitkloof Mountains (les montagnes de la gorge de Du Toit) on va emprunter un tunnel, le Tunnel Huguenot, qui permet de raccourcir le trajet de 11 km et de gagner entre 15 et 20 minutes ; inauguré en mars 1988, il mesure près de 4 km et permet de relier rapidement PAARL et WORCESTER. L’autre option étant une route montagneuse avec virages allant jusqu’à 820 mètres d’altitude. On valide tous ce choix rapide, confortable et sécuritaire !
A la sortie du tunnel nous sommes dans la vallée de BREEDE, toujours une région viticole et semi-désertique … et brumeuse. Cette vallée est pourtant réputée pour ses paysages, ses sommets parfois enneigés, une vaste plaine agricole qui est à l’origine de son nom (« breë » en afrikaans signifiant « large », transformé en « Breede » par les anglais). Décidemment le tourisme n’est pas favorisé aujourd’hui !
Le paysage n’est pas passionnant, des vignes au milieu de rien, au loin des serres et des rangs d’arbres fruitiers car WORCESTER est réputée pour ses vins mais aussi pour ses conserves de fruits et eaux de vie. Une autre industrie participe à sa vie économique, l’embouteillage d’eau minérale provenant des sources chaudes de la région.
Nous longeons la Montagne des Noirs, Swarttuberge, ce nom aurait été donné, en référence aux hommes KhoïKhoïs qui l’habitaient.
Nous sommes toujours dans la province du Cap Occidental, et maintenant à environ 120 km au nord-est du CAP ; la petite ville de WORCESTER a été fondée en 1819.
Ici la population est essentiellement blanche et métis, on y parle l’afrikaans.
Même si la ville semble avoir une économie prospère, on n’évite pas les bidonvilles à la sortie de la ville, bidonvilles à l’africaine avec tout un quartier de petites maisons en briques souvent inachevées, il manque un toit, un bout de mur, presque toujours les parpaings sont restés bruts sans crépi, et ensuite vient le bidonville à la française, campement insalubre.
Retour encore aux vignes, aux champs de fruitiers (clémentines, cerises), les montagnes sont en toile de fond, délimitant la vallée. On longe la voie ferrée qui va jusqu’à JOHANNESBURG, c’est curieux il n’y a qu’une voie !
Maintenant la route 62 est bordée de champs d’aloé vera, cultivés pour la fabrication de médicaments et de cosmétiques, ils forment des gros buissons surmontés d’une tige terminée par une grappe de fleurs rouges, ça égaye le paysage.
Encore un bidonville à la sortie, l’occasion pour le guide de faire le point sur les appellations « raciales », les bantous regroupent les noirs, les coloured sont les métis (non blancs), les asiatiques se réfèrent aux indiens, les afrikaners sont les blancs boers et les anglais … les anglais. On peut aussi retenir le nom de « hottentots » surnom donné par les blancs du XVIIème siècle aux KhoïKhoïs. C’est paradoxal maintenant que l’apartheid a été aboli d’entendre ces précisions.
La journée de tourisme se termine, la nuit commence à tomber. Nous arrivons à l’hôtel « Montagu Country Hotel » à 18h15. C’est un très bel établissement de style art déco qui a ouvert en 1875.
Nous dinons dans le restaurant de l’hôtel. Bon diner après une bonne journée, demain nous poursuivons l’itinérance en pays boer.
L’étape d’aujourd’hui était donnée pour 150 km
TABLE MOUNTAIN! Tant attendue !! Et quelle récompense pour notre patience et les efforts de Silo ! Les vues depuis le sommet de la Table sont magnifiques !
... et coup de coeur pour notre petit groupe ! Il y a deux jours 9 inconnus, et maintenant presque une famille ! La bonne humeur est permanente et contribue à la réussite du séjour !
Ce circuit "Route des vins" a fait l'unanimité contre lui !!!
Certes, le déroulement a été perturbé par la montée à la Montagne de la Table qui n'était pas programmée et a pris du temps ....
MAIS, nous espérions une vraie découverte de cette région viticole, attendions "dégustation de vins dans une des fermes de la région et déjeuner dans une propriété "Cape Dutch" " ; nous n'avons pas eu cette rencontre avec les vignerons sud-africains, et le partage de leur passion. C'est dommage !
MONTAGU COUNTRY HOTEL : Un petit bijou ! Un hôtel où le séjour semble trop court !
La réception est magnifique, elle donne sur un confortable salon meublé de gros fauteuils et canapés. Les chambres sont réparties dans diverses annexes dispersées dans le jardin tropical de l’hôtel, un jardin plein de touches charmantes, fontaines, massifs d’aloe Vera, palmiers, une petite piscine et des transats, une petite hutte et un centre de SPA, une autre piscine, plus grande en forme de haricot, dans un environnement tropical.
Et les chambres .... la nôtre est magnifique, très – TRES – spacieuse, charmante, une déco vintage tout en offrant le confort moderne. C’est un régal de découvrir ce bel hébergement.
Au déjeuner : FRANSCHHOEK CELLAR : Je ne reviens pas sur la dégustation.
Le repas est agréable, la salle du restaurant est immense, joliment aménagée, mais pas intime ; en saison ça doit être une vraie ruche, bien loin de l’image du vigneron investi dans son labeur faisant religieusement déguster son nectar. A l’entrée de la cave un petit espace « cosy » avec bibliothèque, salon et cheminée avec une belle flambée ! Je ne m’y fais pas à ces feux de cheminée début juin, même s’il pleut dehors !!
Au diner : CHARLESTONS RESTAURANT (restaurant de l'hôtel MONTAGU COUNTRY HOTEL) : une jolie salle, à la décoration recherchée, petites tables rondes, nappes à fleurs.
Plats savoureux, cuisine plutôt recherchée, présentation hôtelière.