Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
On commence cette journée avec une atmosphère brumeuse.
Au programme aujourd’hui … beaucoup de route ☹ et deux découvertes (seulement !) le peuple Ndebele et PRETORIA ! Avec, pour terminer la journée le « diner d’adieu » dans un bon restaurant de la ville au cours duquel nous pourrons manger du phacochère. … et dire qu’il est déjà question de se dire « adieu ».
Nous traversons la ville de SABIE, en swazi « Ususaba », la rivière qui fait peur … car elle était pleine de crocodiles !! Elle a été fondée par les boers au moment de la ruée vers l’or.
Située à plus de 1 200 mètres d’altitude, la petite communauté vit de l’exploitation forestière, les pins viennent des Etats Unis, les eucalyptus d’Australie. Elle est aussi très appréciée par les vacanciers en recherche de séjours nature, les sentiers sont très nombreux pour les amoureux de randonnée, VTT ou balades à cheval.
Dès la sortie de la ville nous retrouvons les forêts ou les champs en plein écobuage.
Nous nous arrêtons rapidement à LONGTOM PASS. Nous sommes maintenant à plus de 2 000 mètres d’altitude, la végétation est rare et le regard porte loin. C’est un site historique ! Le 7 septembre 1900, en plein conflit anglo-boer, les anglais sont à LYNDENBURG ; les boers répliquent, à partir de ce sommet, grâce à de grosses pièces d’artillerie achetées à la France par Paul Kruger. Nous pouvons voir une réplique d’un de ces canons, ainsi que les petites guérites d’observation.
Pas follement passionnant comme site mais « historique » !!
On repart, la route offre de beaux points de vue sur les massifs montagneux.
Nous traversons LYDENBURG. Une petite ville agréable contrairement à ce que laisse supposer son nom qui signifie, en afrikaans, « ville de douleur », à cause de l’épidémie de malaria qui sévissait à l’époque. Elle a été fondée en 1849 par les voortrekkers, et elle a été la capitale de la République Sud-Africaine de Lydenburg, dirigée par les boers.
Elle compte maintenant environ 48 000 habitants et est un centre agricole (maïs, haricots, soja, pommes de terre) et minier.
C’est une ville d’afrikaners, de boers ; les noirs résident principalement dans le township voisin de MASHISHING.
La ville est en travaux et la traversée ralentie, on bifurque ensuite vers la R 540, désormais bordée par des exploitations agricoles, mines au loin, ligne de chemin de fer et gros silos. Il y a toujours de la vie au bord de la route, des cahuttes de vendeurs de fruits, avec des filets d’oranges, d’avocats suspendus.
Nous reprenons la route et traversons DULLSSTROOM, située à 2 077 mètres d’altitude, elle a la gare la plus élevée du pays, le train menant jusqu’au Mozambique la ligne a été créée à l’époque de Paul Kruger ! La petite ville a été détruite en 1900, pendant la guerre anglo-boer, à l’exception du « Rose Cottage », tandis que la population était emprisonnée dans la ville voisine de BELFAST. C’est maintenant une ville réputée pour la pêche à la mouche … dans la Crocodile River !!! Depuis ses origines, c’est un village agricole.
La nature a été « domestiquée » par les fermiers, sinon ça ne serait ici que de la savane, acacias parasol, à fièvre, marulas …
Voici BELFAST, fondée par Charles Richard O’Neill, un fermier irlandais qui a donné à sa ferme le nom de la capitale irlandaise. Située à 2 025 mètres, c’est toujours une ville agricole et dédiée à la pêche à la truite.
Pour nous aider à digérer les kilomètres, sur une route à deux fois une voie, Silo refait, sous forme d’un petit questionnaire, le point sur quelques informations données pendant le séjour, affinant certains détails, ceux concernant les drapeaux par exemple. Il ne nous les avait pas encore expliqués.
Les couleurs du drapeau d’Eswatini représentent : le rouge, le sang des batailles passées ; le bleu, la paix et le jaune, les ressources minières.
Le drapeau sud-africain a, depuis la fin de l’apartheid, six couleurs, avant le noir n’était pas présent. La couleur noire représente donc les 70% de noirs du pays ; le blanc les 9% de blancs ; le bleu, les deux océans qui bordent le pays ; le jaune, là aussi les ressources minières ; le vert, l’agriculture et le rouge le sang versé.
A propos de l’Afrique du Sud, il mentionne que l’espérance de vie est de 59 ans pour les hommes et 63 pour les femmes.
On bifurque vers la N4, on retrouve une 2X2 voies, nous sommes toujours dans la province de Mpumalanga. Les champs de maïs sont immenses, il y a aussi des cultures d’haricots verts, d’aloé vera ; l’autre pôle de production étant le charbon (70% de l’énergie sud-africaine), les gros camions défilent sur la voie rapide.
On fait une pause « marquage territoire » dans une station-service hors normes ; outre les postes à essence cette grande aire de repos est aménagée autour d’une mini réserve animalière ! Rien d’exceptionnel mais une grande mare fréquentée par toutes sortes d’animaux qu’on voit d’habitude dans les réserves ou les zoos : autruches, impalas, oryx ou koudous.
Tout le monde se colle aux balustrades pour les observer. C’est amusant !
Quand on reprend la route, Silo entreprend de nous parler du peuple Ndebele. De la même ethnie que les zoulous, les xhosas et les swazis que nous avons déjà rencontrés, ils se sont sédentarisés ici tandis que d’autres partaient vers le Zimbabwe. Ils préservent tant bien que mal leur culture que nous allons découvrir à l’occasion du déjeuner. Nous verrons un village, et on nous y offrira de la bière traditionnelle servie dans des calebasses (qu’on pourra refuser avec délicatesse !) et des chenilles bouilles séchées puis salées ! Hum … on en salive déjà !
Nous arrivons dans le domaine de « The Corn & Cob » (maïs et épis), une immense propriété appartenant à une famille de boers. Agriculteurs et éleveurs de bétail, ils possèdent également une mine et, philanthropes, ont aussi construit une école ouverte aux enfants de leurs employés.
Nous stoppons donc dans cette propriété, commençant par aller voir ce qui nous est présenté comme « le village Ndebele », quelques maisonnettes très colorées regroupées dans un vaste enclos.
Ce qui frappe au premier abord ce sont les peintures des murs, de jolis dessins géométriques, abstraits aux couleurs chatoyantes, c’est très gai. Les maisons sont plutôt basses, avec des toits de chaume, de nombreuses ouvertures et les façades peintes de ces motifs traditionnels.
Nous nous regroupons sur la « place du village », cinq femmes nous attendent en costume traditionnel, sur des nattes déroulées devant elles des objets de leur culture. L’une d’elle prend la parole, expliquant les couleurs des costumes en fonction du statut de celle qui le porte (femme célibataire, mariée, veuve …). Elle détaille l’habillement de la doyenne du village : une épaisse couverture sur les épaules, on y retrouve les couleurs rouge, jaune, bleu, des peintures murales. ; elle porte de larges colliers (Idzila, équivalent d’une alliance) faits d’anneaux au cou mais aussi aux chevilles, elle porte un tablier (Nguba, qui signifie qu’elle a des enfants), autour des mollets des « boudins » blanc et bleu, et aux chevilles les bracelets sonores déjà vus chez les autres ethnies (zoulou, swazi). La jeune Ndebele nous montre ensuite les attributs du chef et, elle et ses comparses, choisissent le chef dans notre groupe, élu qui se voit confier canne et bouclier, revêtu d’un chapeau et d’un large collier ! 😊 Nous passons ensuite à la dégustation … les filles, elles, passent leur tour, tandis que les garçons goûtent la fameuse bière, tous à même le même bocal et grignotent quelques chenilles …
Avant de nous quitter les femmes chantent quelques morceaux les accompagnant de pas de danses rituelles.
On peut ensuite visiter les quelques maisons … dans lesquelles il n’y a pas grand-chose à voir, tout étant visiblement artificiel …. Enfin, c’est joli, ça a le mérite de nous présenter cette culture particulière … et il fait très beau !!!
Nous déjeunons sur place d’un bon buffet, puis allons découvrir le parc de ce magnifique domaine. Le jardin est entouré de bungalows, chambres ou salles pour les banquets, les réunions. Une halle magnifique doit être destinée aux mariages, le décor est superbe.
Le jardin est très agréable, romantique, alternant grande pelouse et petits bosquets. Tout au fond il y a des écuries et des chevaux en liberté dans des enclos. Un vrai ranch !!! Tout le monde s’amuse à les caresser, les nourrir et bien sûr les photographier !!
Cette propriété a cinquante ans d’exploitation. Sur 17 000 hectares, les propriétaires élèvent vaches, chevaux, moutons et porcs ; cultivent maïs, haricots et pommes de terre. Ils ont 130 tracteurs. Ils ont aussi une mine de charbon de laquelle sont extraites 60 000 tonnes de charbon par mois.
Ils emploient plus de 200 personnes, accueillent 300 élèves de 3 à 13 ans dans leur école et ont aussi ouvert une école d’agriculture.
Le maïs est énormément cultivé car il fournit la polenta très consommée ici, mais c’est une polenta blanche, un maïs blanc, héritage des premiers hollandais, qui est dégusté dès le petit déjeuner. Les grains jaunes sont donnés au bétail.
Nous arrivons maintenant dans la province de Gauteng. C’est une des provinces créées en 1994, elle est la plus urbanisée du pays car les grosses métropoles de PRETORIA, SOWETO et JOHHANNESBURG en font partie. La province tire son nom du « goud » afrikaans qui signifie « or », c’est donc le « lieu où il y a de l’or » !
Connue pour son or, on a aussi trouvé des diamants dans la région, le premier en 1867, ramassé par un enfant. La première mine ouvre en 1903, et le plus gros est extrait en 1905, dans la région de PRETORIA, il pèse 3 106 carats, soit 621,2 grammes. Il s’appelle le Cullinan et a été découvert par Thomas Evan Powel.
Malgré les kilomètres qui bercent les passagers, il faut malgré tout nous présenter celui dont on va parler les deux prochains jours : Nelson Mandela. Et l’autre grand sujet, l’apartheid.
Rappel de dates essentielles : 1910 – Union Sud Afrique ; 1912 – création de l’ANC ; 1928 – élections, 1948 – les afrikaners sont au pouvoir ; 1950 – ils modifient la constitution et fondent SOWETO ; 1961 – le pays prend le nom de République Sud-Africaine.
1948 – Apartheid (séparation, mise à part en afrikaans), le gouvernement boer décide d’un « développement séparé » pour les communautés blanches et non blanches.
Dans les années 60, beaucoup de pays africains ont obtenu leur indépendance, les noirs d’Afrique du Sud voient eux leurs droits restreints – supprimés ! - ce que beaucoup ne peuvent tolérer. En mars 1960, une manifestation pacifique vire au massacre quand les policiers se voient débordés par le nombre, c’est le massacre de Sharpeville. Puis la révolte éclate en 1976 lors des émeutes de SOWETO, à l’obligation de parler afrikaans les enfants répondent en venant déposer une pétition, la police tire, un enfant est tué.
SOWETO devient le symbole de l’apartheid et fait réagir le monde qui décrète un embargo à l’encontre de l’Afrique du Sud.
En 1990, les prisonniers politiques sont libérés. En 1993, une guerre inter-ethnique entre zoulous et xhosas va amener le président blanc De Klerk à se rapprocher de Mandela pour obtenir son intervention. Ils obtiennent l’arrêt du conflit et sont récompensés conjointement du Prix Nobel de la Paix.
En 1994, ont lieu les premières élections démocratiques, Nelson Mandela est élu président.
Nelson Rolihlahla « Madiba » Mandela. Il nait en 1918 dans la province orientale, son père est un chef xhosa, une famille royale. Il est orphelin de père à 13 ans. Il suit brillamment ses études, et intègre la seule université ouverte aux noirs. Il y rencontre Oliver Tambo qui sera son compagnon de lutte. Obligé de fuir à JOHANNESBURG pour éviter un mariage arrangé, il devient agent de sécurité ; vite renvoyé il trouve du travail dans un cabinet d’avocat grâce à son ami Walter Sisulu, qui l’inspire et sera son mentor. Décidé à devenir avocat, il poursuit ses études à l’université où circulent les courants anti-apartheid.
Il se marie en 1943 avec Evelyn Mase, et adhère à l’ANC. En 1951, il devient le premier avocat noir de JOHANNESBURG, avec son ami Tambo. Il va être élu président de l’ANC du Tranvaal, vice-président national. Non violent, il prône la désobéissance civile. Les arrestations commencent pour lui, suivies de condamnations à la prison, quelques mois puis des années.
Il divorce, puis épouse Winnie en 1958.
En 1960, il brûle son passeport en guise de manifestation, et évolue vers une réponse armée à la privation des droits pour les noirs.
Il parvient à quitter le pays pour faire connaitre la situation à l’étranger et y glaner des appuis.
Il sera condamné à mort à deux reprises. En 1964, il déclare qu’il a toujours combattu la domination, qu’elle soit noire ou blanche, il rêve d’un pays en harmonie, « un idéal pour lequel il est prêt à mourir ». La peine sera commuée en réclusion à perpétuité. Il est alors emprisonné à Robben Island (l’île prison que nous avons vue au CAP), il va y rester 18 ans avec un régime de travaux forcés, travaillant dans une mine de chaux qui brûle les yeux des prisonniers (Mandela devra se faire opérer plus tard). Les conditions de vie sont difficiles et humiliantes, mais Mandela résiste et parvient même à « convertir » certains prisonniers à sa philosophie. Il met à profit ces années pour parfaire sa culture, s’imprégner de la culture afrikaner pour mieux pouvoir comprendre son ennemi. Il n’a droit qu’à une visite et à une lettre (lue et grandement censurée) tous les six mois. Ces aménagements étant liés à l’appréciation de son comportement par ses geôliers.
Il subit des tortures morales quasi-permanentes, on lui dit que son fils est mort, on lui interdit d’assister aux obsèques de sa mère …
En 1982, il est transféré à la prison de POLLSMOOR (on l’a vue aussi, celle avec les toits rouges), les conditions de vie s’adoucissent… un peu.
Des offres de libération lui sont faites en échange de la cessation de ses luttes. Bien sûr il refuse.
L’image de l’Afrique du Sud se dégrade dans le monde tandis que le prisonnier devient de plus en plus populaire, les soutiens de plus en plus nombreux et actifs.
C’est Frederik de Klerk qui décide de sa libération en 1990, sans condition. Libéré après 27 ans, 6 mois et 6 jours de prison, il rencontre le peuple depuis le balcon de l’hôtel de ville du CAP (on a vu sa statue !!) d’où il déclare : « Jetez à la mer vos fusils, vos couteaux, vos machettes ». On dit que c’est ce jour-là qu’il a pris le pouvoir.
Le 30 juin 1991 l’apartheid est définitivement aboli. En juillet, Mandela est élu président de l’ANC. En 1993, il est aux côtés de de Klerk pour recevoir le Prix Nobel de la Paix et en avril 1994 il est élu président de la République d’Afrique du Sud.
On arrive – enfin – à PRETORIA. Après Mandela, il faut présenter PRETORIA ! La capitale du pays !
Jusqu’au milieu du XIXème siècle la région est habitée par les Ndebele. Les voortrekkers arrivent en 1837, y installent les premières fermes. En 1853, le Tranvaal devient indépendant, et se dote d’une capitale en 1855, elle est fondée par Marthinus Pretorius, le fils d’Andries Pretorius, le grand leader boer, qui honore la mémoire de son père en baptisant la ville.
C’est à PRETORIA que sera signée la paix entre anglais et boers en 1902 ; et la ville deviendra la capitale administrative de la République Sud-Africaine en 1910.
Depuis 2005, la ville a repris son nom africain de « TSHWANE », la désignation de « PRETORIA » ne s’appliquant – officiellement – qu’au centre-ville.
Malgré son statut, la ville reste très « provinciale », c’est la ville des ambassades, du siège du pouvoir, et des « jacarandas », des arbres originaires du Brésil qui se sont particulièrement développés ici et qui, au printemps, déploient une abondante floraison bleu-violet qui embellit la ville. Ils ont été importés en 1885 !
Nous nous arrêtons devant Union Building, le siège du gouvernement sud-africain. Cet énorme bâtiment en arc de cercle a été achevé en 1913, les deux ailes symbolisant les deux cultures enfin réunies, anglais et afrikaners.
En contrebas, devant l’édifice, la colossale statue de Nelson Mandela, bras ouverts, marchant vers un avenir radieux. Les dimensions sont monumentales : 9 mètres de haut et plus de 4,5 tonnes ! Elle a été réalisée en 2013. Elle est dédiée à Mandela, sa vie et sa contribution à la liberté et à la réconciliation du pays.
Après avoir admiré le panorama sur PRETORIA depuis la terrasse d’Union Building, nous descendons voir cette grande statue qui attire tant de touristes ; et juste à côté il y a un campement bizarre. Il s’agit d’un campement Khoisan, installé ici depuis 2017 pour faire reconnaitre leurs droits (langue et antériorité, ils étaient là bien avant les européens). Ils y vivent de manière traditionnelle, ont reproduit les enclos de roseaux pour le petit bétail et la volaille, cultivent leurs légumes et concèdent à la modernité les abris en tentes (comme à Kruger – le luxe en moins !). Des panneaux manuscrits expriment leurs revendications. Ils demandent en outre à ne pas être photographiés comme des animaux mais invitent chacun à venir échanger avec eux et soutenir leur action. On va les voir mais on s’interdit toute prise de vue. Il y a un homme sur place, assis à travailler, il est effectivement en costume traditionnel, quasi nu avec un pagne en peau d’antilope, chevelu..
Nous reprenons le bus pour aller à l’hôtel, traversant des quartiers beaucoup moins glorieux ; l’image d’une ville où la population est pauvre et désœuvrée.
L’hôtel communique avec le grand centre commercial Sunnypark, notre guide n’est pas hostile à ce que nous y allions mais pose ses conditions : nous devons y aller groupés, au minimum deux par deux, et pas question d’aller dans la rue ! … ça donne une idée de la dangerosité du quartier !
La communication entre l’hôtel et le centre commercial est sécurisée. La galerie marchande est moderne, pas trop achalandée en fin d’après-midi, aux enseignes internationales.
Pour notre dernier soir en commun, nous allons partager notre « diner d’adieu » dans un restaurant …. A l’ambiance française !!! …. Mais c’est bien l’Afrique du sud qui se déguste dans nos assiettes !!! Ce soir nous goutons du phacochère !!!
Après ce bon diner nous regagnons nos chambres pour la dernière fois …. Enfin, je devrais plutôt dire « nous tentons de regagner nos chambres » !!! Car je ne résiste pas au plaisir de mentionner l’anecdote : montés à 10 dans la cabine d’ascenseur (prévue pour bien davantage !!!) nous sommes restés plus d’une heure coincés entre deux étages, à essayer de nous faire libérer, vers minuit ! Forçant l’ouverture des portes, le guide parvenant à s’extraire pour faire activer les choses !! Une aventure épique !! Un souvenir inoubliable !
Ensuite il faut réorganiser nos bagages en vue du voyage … ça y est c’est fini, demain soir nous enchainerons les deux vols pour PARIS, il faut donc bien tout trier et ranger !
L’étape d’aujourd’hui était donnée pour 400 km.
La statue de Mandela ! Colossale et généreuse ! Un bel hommage au grand homme.
Le magnifique domaine "The corn & cob" , déjà évoqué. D'autres infos à la rubrique "restaurant"
RH HOTEL PRETORIA : Chambre standard, confortable, copier/coller des hébergements du réseau "Holiday Inn", même agencement des locaux (réception à l'étage) et des chambres.
Accès direct et sécurité au centre commercial, mais sortie dans le quartier à éviter semble-t-il !
Nous n'en garderons le souvenir QUE de l'ascenseur défectueux !
Au déjeuner : THE CORN & COB : J'ai déjà décrit les lieux, ce magnifique domaine !
Côté table, l'accueil, le décor, les lieux, les services, les plats ; tout était parfait, le personnel discret et attentionné.
Nous avons déjeuné, une fois de plus, sous forme de buffet.
Au diner : LA MADELEINE : Ce restaurant est renommé à PRETORIA, plusieurs fois et régulièrement récompensé.
La salle n'est pas très grande, avec une allure bistrot recherchée. Plus une place de libre le soir où nous y sommes allés !
Quand nous sommes installés, le patron, Daniel Leusch, vient nous saluer, il est belge, c'est lui le chef en cuisine. Avec sa femme Karine, ils ont apporté l'esprit bistronomique à PRETORIA.
Ici pas de carte fixe mais des suggestions en fonction des arrivages ; ce soir ça sera phacochère !! Il nous suggère aussi de goûter au muscat de Stellenboch que nous ne connaissons pas encore !
Repas savoureux, même si ce choix est assez inattendu pour clore un circuit de découverte de l'Afrique du Sud !
Un bémol toutefois quant à l'affluence qui rend la salle très bruyante et le service un peu bousculé.