Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Voilà, ce formidable voyage est terminé ! Déjà, hélas …
Vous savez déjà combien nous l’avons aimé ! Toutes les belles découvertes que nous avons faites, je n’y reviendrai pas.
Je vais plutôt essayer de lister ces mille et une petites choses qu’il est bon de savoir avant de partir, pour un séjour parfait !
Je vous livre tout ça en vrac !
En toute logique, commençons par « avant le départ » … nous sommes donc partis en juin, soit l’hiver austral, et comme je me plais à le dire dans « hiver austral » il y a hiver !!! c’est assez trompeur mais il faut en tenir compte, durant nos quelques jours dans la région de CAPETOWN nous avons eu de la pluie et un temps frais, plus au nord le temps se réchauffait, jusqu’à 23° dans le Parc Kruger, mais les nuits sont fraiches (6°) et surtout les journées courtes, elles commencent tard et finissent tôt !
Donc, si vous voyagez l’hiver, pensez à prendre des vêtements chauds ; nous n’avons pas eu chaud au CAP, nous avons eu froid durant les premières heures de safari, les soirées en plein air. Pensez aussi à prendre de quoi vous protéger de la pluie !
A propos des valises, parlons de leur poids, l’agence de voyages avait mentionné, par personne, un bagage d’un poids maximum de 15 kg pour le vol intérieur, la compagnie qui nous a transportés n’avait pas cette exigence (nous aurions pu nous charger davantage) !
Revenons aux précautions avant de partir ciblant l’ennemi local : le moustique !! Nous avions prévu un répulsif puissant qui n’a pas été entamé, mais dans le Parc Kruger un flacon était offert dans la salle de bains (comme quoi l’idée n’est pas si bête !).
Ce monstre transmet aussi le paludisme, nous avions été mis en garde ! Nous avons donc jugé raisonnable de prendre un traitement contre cette maladie, un peu effrayés de voir les potentiels effets indésirables ! Il faut savoir que ce traitement préventif doit être commencé la veille du départ et se prolonger une semaine après le retour. Aucun de ceux qui l’ont pris n’ont été malades.
Pour le voyage, armez-vous de patience !! Nous avons voyagé très confortablement via QATAR AIRWAYS (choix du tour opérateur).
Une fois sur place, nous avons donc été totalement pris en charge, les échanges avec les gens sur place (personnel hôtelier ou de restauration, commerçants, habitants) n’ont posé aucun problème, nous avons toujours été très bien accueillis, renseignés.
A propos du personnel, il faut toujours penser que le service n’est pas compris ! Au restaurant, il convient de laisser un pourboire correspondant à environ 10% de l’addition. A l’hôtel, les bagages sont systématiquement apportés jusqu’à la chambre, là aussi une gratification est bienvenue. Bien sûr, pour les circuits organisés, guides et chauffeurs sont récompensés en fin de visite ou de séjour.
Au rayon des « services », nous avons été très satisfaits de la couverture internet durant le séjour. Disponible dans tous les hôtels (sauf dans les tentes !), connexions possibles dans les restaurants ou lieux visités en se raccordant aux réseaux proposés mentions « free ou gratuity (gratuit en afrikaans !)» ; sinon, attention à l’itinérance et aux frais exorbitants induits par des communications intempestives !
Côté technologie de pointe 😉 il faut savoir que les prises lectriques sud-africaines sont spéciales, toutefois nous avions dans chaque hôtel des prises compatibles avec nos systèmes, en prévoir une peut être utile, on peut bien sûr s'en procurer sur place.
Question gros sous ! La monnaie de l’Afrique du Sud est le RAND, nous avions procédé au change avant de partir ; bien sûr il y a sur place des officines d’agents de change (déconseillées par notre accompagnateur – surtout à l’aéroport !) et les DAB, mais là il faut être particulièrement vigilants, les risques de vol semblent importants si on se fie au comportement de notre guide qui nous a toujours escortés pour ces transactions.
L’Eswatini a sa monnaie propre (le lilangeni) mais le rand est couramment accepté, ainsi, bien sûr, que les paiements par cartes bancaires.
L’ajout d’une application de conversion de monnaie s’avère très pratique même si le taux de change sud-africain permet un calcul facile. Pour nous 10 R = 0,50 €.
Une application de traduction permettra de comprendre quelques mots en afrikaans !
Passons à table ! Dans les verres, de l’eau toujours en bouteille ! même si l’eau du robinet est présumée sans problème !
A ce sujet, la carafe d’eau n’est pas servie systématiquement au restaurant … nous avons tous opté pour des bouteilles ! pas de panière de pain non plus mais des petits pains aux goûts variés servis avec des beurres de saveurs différentes, ceci au sud du pays.
Dans les verres, du vin ! Nous avons testé les vins sud-africains, avec plus ou moins de bonheur !! Mais le typique « pinotage » est nettement sorti du lot de l’avis général ! une bonne surprise avec le muscat de Stellenbosch.
Dans les verres, des jus de fruits, locaux, plutôt bons, avec quelques mélanges inattendus !!
Dans les tasses, des cafés pas toujours au top et le fameux rooibos (l’herbe rouge), une boisson proche du thé, agréablement parfumée, un peu amère, servie chaude ou froide.
Dans les assiettes, à grignoter, le biltong, cette viande séchée de bœuf, koudou, antilope … qui ressemble à du jambon cru ou du magret séché avec une saveur plus prononcée.
Aux repas, beaucoup de poulet (à toutes les sauces, souvent au curry), viande qui convient au plus grand nombre. Sinon à chaque buffet un ragoût de bœuf ou antilope, très proche du bourguignon, plus ou moins relevé.
Une expérience sympa avec le bobotie traditionnel : viande hachée avec des oignons, des légumes, des épices, des œufs, du pain, du lait et du riz.
J’ai déjà évoqué le springbok et le kudu, mais nous avons aussi goûté à l’autruche et au phacochère, plats à chaque fois très savoureux. …. Les garçons du groupe ont même testé les chenilles grillées !!
Une mention particulière pour les « chickens livers » du breakfast, ces foies de volailles parfaitement cuisinés au p’tit déj’ ça surprend … mais on se régale !!
Côté mer, rarement du poisson, sauf du côté de DURBAN ou KNYSNA, et les huitres (un peu fades) à KNYSNA.
Pas beaucoup de variété dans les légumes pour satisfaire nos palais européens ! Et toujours du riz, et de la polenta blanche importée par les premiers hollandais.
En fin de repas, les fruits au sirop de production locale (Route des jardins) et le fameux malva pudding (ou malvapoeding) quasi omniprésent, aux multiples saveurs d’un établissement à l’autre, servi avec une crème anglaise très épaisse (presque de la crème pâtissière), voire de la glace vanille. Une tuerie calorique, un cake (pudding) imbibé de sirop.
Concernant notre circuit proprement dit, il était très bien construit, malgré le loupé de la journée « route des vins » (mais le programme a été bouleversé dès le matin, nous ne saurons jamais si des visites plus approfondies de vignobles étaient prévue !).
Malgré tout, il faut avoir conscience que les distances sont longues et que les kilomètres entre deux points ne présentent pas un bouleversant intérêt ! Nous avons vu beaucoup de forêts … de pins, d’eucalyptus …. Nous avons vu beaucoup de bidonvilles, de pauvreté, … de présence policière sur les routes, avec des contrôles fréquents.
Je tiens à préciser que, dans le circuit choisi, nous avions des pauses régulières, toutes les 90 à 120 minutes, pour des "marquages territoires" et /ou la découverte d'un point de vue, un atelier, .... ce qui nous permettait de nous dégourdir les jambes 😎
Nous nous félicitons de la sélection des hôtels. Nous avons toujours bénéficié d’installations de standing, avec, pour la majorité, beaucoup d’originalité ou de goût dans l’aménagement. Aucun souci dans le confort ou l’hospitalité de ces hébergements, dont nous n’avons pas pu apprécier toutes les installations (piscines, jardins), souvent luxueuses.
Même constat quant aux restaurants choisis. Les lieux, cadres étaient toujours très agréables, souvent originaux, dans des domaines privés éloignés de la grande route. Les tables étaient toujours soignées, très propres. Les plats servis à table ou en buffet bons, correspondant à des palais occidentaux ; un peu répétitifs parfois mais répondant à un cahier des charges devant satisfaire le plus grand nombre à un coût raisonnable.
Pour conclure, un dernier point, primordial, même s’il peut paraitre rébarbatif quand on prépare son voyage ; il faut faire l’effort de se familiariser avec l’histoire du pays qui est la clé pour comprendre, décrypter, tout ce qu’on voit ! Histoire qui commence par l’occupation des peuples autochtones, bascule avec l’arrivée de Bartholomeu Diaz, prend un tournant décisif quand les hollandais prennent pied au CAP, ils vont coloniser le territoire, être rejoints et se confronter aux anglais … parallèlement les populations locales évoluent avant d’être privées de liberté par l’apartheid, parenthèse de près de cinquante ans marquée par un nom qui nous suivra pendant tout le voyage, celui de Nelson Mandela, le plus cité avec Paul Kruger.
La République Sud-Africaine ne se limite pas à ses safaris, ses vins ou ses paysages, c’est toute une aventure humaine multiraciale, multiculturelle, passionnante à découvrir.
Et puis, il y avait Silo ... Josette, Yves, Marie, Mika, Julie, Vlad et Bruno ... sans eux ce voyage n'aurait pas été le même 🤩
Oui, vraiment, nous avons fait un beau voyage !