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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Aujourd’hui nous allons visiter les camps de concentration d’AUSCHWITZ et BIRKENAU.

Le printemps s’est installé en Pologne, ce matin il fait frais, mais le ciel et d’un bleu incomparable !

 

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Nous avons encore réservé cette excursion via la plateforme « Get your guide », visite prévue en français … mais … toutes les informations et consignes sont données en anglais, et dieu sait qu’il y en a à dire, l’accompagnatrice du groupe énumère toutes les mises en garde et interdits de ces visites : précautions de sécurité (fouilles, papiers à fournir), de comportement (ne pas manger, boire … être disciplinés …), de respect (pas de flash, pas de selfie, pas de photo dans certains lieux ..).

AUSCHWITZ

Nous arrivons à AUSCHWITZ à 7h05.

Déjà la traversée de la ville d’OSWIECIM, le nom polonais d’Auschwitz, m’a surprise, c’est une ville comme les autres, vivante, fleurie ; un petit questionnement quand on passe à côté de la gare … la même voie de chemin de fer qu’à l’époque ?? Juste à côté de l’entrée du camp, des immeubles résidentiels avec des jeux d’enfants, c’est bizarre, ça doit quand même être particulier de vivre là, les prix sont-ils plus bas ici qu’ailleurs ?

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Autre sujet d’étonnement, l’entrée de ce site tellement chargé d’histoire, aucune indentification remarquable, un immense parking, des installations sanitaires pour accueillir les centaines de visiteurs, de longs murs en béton brut ; c’est d’une sobriété déconcertante, mais qui implique une fréquentation touristique intense. Et toujours ce ciel bleu immaculé, si joyeux, cet air printanier si agréable même si tôt le matin.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

A l’heure dite nous entrons sur le site, passant par une longue file de contrôle des identités et sacs, les billets doivent correspondre à nos pièces d’identité, nous passons ensuite les contrôles comme à l’aéroport, sacs placés sur un tapis, objets métalliques à placer à part, portique pour les gens.

Nous sommes équipés d’écouteurs pour pouvoir suivre sans problème les explications. (ah !! si nous avions eu ça à la mine !!), et devons porter un autocollant sur nos vêtements.

Pas de sas de « mise en condition » avec rappel de l’histoire du lieu, c’est notre nouvelle guide, au français parfait, qui nous présente les camps : les camps d’Auschwitz sont les plus grands camps de travail et d’extermination  du Troisième Reich.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Le camp de concentration est créé le 27 avril 1940 à l'initiative de Heinrich Himmler, il est dirigé par les SS, il reçoit les prisonniers de guerre et opposants politiques, puis les résistants et Juifs de toutes nationalités. Fin 1941, il est « complété » par un centre d’extermination. Près de 70 000 personnes vont mourir sur ce site « souche » d’AUSCHWITZ I.

Au printemps 1942, la construction d’un second camp débute, à partir d’octobre 1941, AUSCHWITZ II – BIRKENAU est opérationnel, camp de travail et surtout d’extermination de la population majoritairement juive, et tzigane aussi. Ils seront plus d’un million à ne pas en revenir.

Les camps seront libérés en janvier 1945 par l’Armée Rouge.  

Auschwitz se situe dans une région polonaise riche en matières premières : eau, bois, chaux et charbon, ressources nécessaires à la production d'essence et de caoutchouc synthétique . Le camp est donc, initialement, un camp de travail où sont enfermés ceux qui présentent un risque politique (politiciens, intellectuels, résistants) ou social (tziganes, homosexuels, prostituées, handicapés). Himmler veut faire d'Auschwitz un camp modèle mais l’offensive à l’Est va redistribuer les cartes, désormais ce sont les prisonniers de guerre russes qui affluent. La brutalité des gardiens, les tortures et les diverses expériences n’offrent quasi aucune espérance de vie.

L’avancée des troupes à l’Est et la politique d’extermination des juifs obligent à trouver de nouvelles méthodes plus « performantes », plutôt qu’éliminer sur place, au coup par coup les individus, le Reich va monter en puissance et « industrialiser » l’extermination de cette population.

Nous avançons sur la grande allée que suivaient les prisonniers, on les imagine rudoyés par les gardiens et leurs chiens, avec en ligne de mire les bâtiments en briques isolés par une double ligne de barbelés.

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Nous nous regroupons un moment avant l’entrée, où parfois, une fanfare de détenus accueillait les nouveaux-venus … loin de se douter (sans doute ? peut-être ?) de ce qui les attendait dans ce camp de travail de la mort. Nous les voyons, représentés sur un dessin d’époque, passer sous le fameux porche « Arbeit macht frei » (le travail rend libre, de l’humour allemand peut être !). Aujourd’hui l’inscription se perd dans la verdure du feuillage des arbres, au-delà de grands bâtiments en brique sont alignés, un groupe écoute les explications d’un guide.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
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Encore un sujet d’étonnement, la qualité de construction des « blocks », pour moi les camps étaient faits de baraquements insalubres, ce sont ici des immeubles d’un étage, « proprets », aux nombreuses fenêtres sans barreaux ; si on ne le sait pas, ce site n’a rien de carcéral si on exclut les barbelés.

Mais, il y a les numéros des blocks, le rappel de leur destination, les panneaux qui indiquent qu’ici étaient exposés les cadavres des prisonniers abattus en cherchant à fuir, là étaient pendus les réfractaires, plus loin mourraient les plus faibles au cours d’interminables séances d’appel ou punitions collectives.

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CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
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Nous pénétrons dans un de ces bâtiments, une carte d’Europe met en relief là d’où venaient les déportés d’Auschwitz. Des photos montrent les exodes, les arrivées, les malheureux, « soulagés » d’être enfin arrivés quelque part, peut être confiants ??

Et il y a ces panneaux aux chiffres monstrueux. Et ce monument, si petit, si discret, si caché, une urne contenant des cendres, cendres humaines, humains sacrifiés. Aucun commentaire, juste deux dates « 1940-1945 ». Le nombre et l’origine des victimes s’affichent, par une fenêtre ouverte le printemps entre dans la salle dont le sol reste d’origine, un poêle en céramique assurait le chauffage.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
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Dans une autre salle, sont abordées les méthodes d’extermination ; les granulés de Zyklon B, quelques boites utilisées et la maquette d’un four de Birkenau ; la méthodologie et la rentabilité poussées au plus haut niveau par l’intelligence humaine (inhumanité ? bestialité ?). Ici notre guide nous détaille les tâtonnements, essais, systématisation de la procédure d’extermination de l’homme par l’homme. 

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C’est avec soulagement qu’on retrouve l’air libre, le soleil.

 

Nouveau bâtiment, avenant à l’extérieur, glaçant à l’intérieur. Maintenant nous allons voir ce qui a été volé aux déportés. Ils n’ont pas été dépouillés que de leurs bagages et objets de valeur … on le sait, mais, intellectuellement, voir ces tas d’objets si personnels, a quelque chose d’obscène.

 

Des lunettes, plein de lunettes, presque toutes identiques, ces petites lunettes rondes de l’époque ! des « talits », écharpes de prière juives, déployées ; une galerie regroupe, pêle-mêle, toutes sortes de prothèses médicales (béquilles, jambes de bois ou articulées, corsets …), on se dit que les porteurs de ces équipements n’ont pas dû survivre longtemps (j’allais écrire « faire long feu », mais pas de bon goût vu le contexte !), ensuite, vue plongeante sur une grande benne remplie d’ustensiles de cuisine, marmites, pichets, bols, pots, tasses, casseroles, souvent en émail coloré. Pourquoi confisquer ces gamelles ? pour les revendre bien sûr ! Voici les chaussures, il y en a des milliers ; les sacs et les valises, dont on sait qu’ils n’ont pas franchi l’entrée du camp, regroupés sur le quai de déchargement. Des vêtements, ceux de jeunes enfants, lui avait son nom inscrit dans ses chaussures, elle était la plus petite du camp. Dans une dernière salle, un mur de cheveux bruts (parfois nattés), plusieurs tonnes ont été retrouvées, et le résultat une fois transformés en abat-jour, tapis. Dans cette salle, il nous est demandé, par respect, de ne pas prendre de photos.

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Nouveau block, on va voir dans quelles conditions vivaient les prisonniers. Sol recouvert de paille attirant la vermine, de matelas à même le sol, puis valorisation de l’espace avec des lits superposés, sanitaires avec de longs lavabos et quelques toilettes, et, ce qui me surprend encore, ceci en étage avec des fenêtres sans barreaux. Ces conditions d’accueil ne semblent pas si « terribles ». On sait que les malheureux, affamés, malades, ne subsistaient que quelques mois, j’ai du mal à les imaginer montant un étage pour aller enfin se reposer. On passe devant la cellule « luxueuse » d’un surveillant, un « kapo », souvent aussi tortionnaire que les SS. Puis, traversant un interminable couloir, on voit les portraits de certains détenus : à leur arrivée les prisonniers (au début d’Auschwitz) étaient photographiés, sous les images figurent le nom, âge, qualité, motif d’emprisonnement, date d’arrivée … et de décès de l’intéressé.

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En grande majorité, il n’y a que quelques mois, voire quelques semaines entre les deux dates. L’idée de ce trombinoscope géant étant de pouvoir rapidement signaler et identifier un fuyard ; mais les méticuleux geôliers ont vite constaté que cette procédure longue et coûteuse ne servait pas à grand-chose, les prisonniers, alertes et bien portants à leur arrivée, changeaient vite de tête après un court séjour dans le camp devenant méconnaissables, et puis ce fichier laissait des traces …

Notre accompagnatrice souligne aussi que c’est ici que les arrivants étaient déshumanisés, devant oublier leur nom au profit d’un numéro, d’abord marqué sur leur tenue de travail, le « pyjama » rayé bien connu, puis gravé dans leur chair ; les vêtements des morts étaient réattribués et donc sujets à confusion, la nouvelle méthode était bien plus fiable. 

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Un peu de soleil, des arbres, des oiseaux qui chantent, …. on entre dans le block 11, la « prison dans la prison », là où on juge et où on punit. Un pas de travers et ils étaient conduits devant ce tribunal, sans avocat ni interprète (il ne faut pas oublier que la population du camp est cosmopolite), la Gestapo rendant des sentences allant d’une « punition » à la peine de mort. Jugement souvent précédé d’un interrogatoire un peu « musclé » à la mode Gestapo !  Côté châtiments, ils nous sont expliqués avant d’aller voir, au sous-sol, les « geôles cubiques » : entassement des coupables pendant des nuits dans des espaces tellement restreints qu’ils ne peuvent s’assoir ou se coucher, peuvent à peine tenir debout, privés d’alimentation, d’air et de lumière, sur des personnes déjà affaiblies les résultats étaient spectaculaires.  Autre option, un peu plus sévère, la « cellule sombre », une pièce hermétique, noire, où le condamné étouffait lentement consommant doucement le peu d’air à sa disposition, parfois une bougie était allumée pour accélérer la combustion de l’oxygène. Raffinement quand tu nous tiens !! 

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
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D’autres punitions étaient plus spectaculaires car livrées à la contemplation de tous, dissuasives peut-être … entre les blocks 10 et 11 (toujours sous ce ciel bleu qui prend ses aises) on voit la potence : oh, les nazis n’y pendaient pas leurs condamnés (sans doute pas assez divertissant !!) non, ils les attachaient par les bras liés dans les dos, pendant des heures, des jours … jusqu’à ce que les articulations cèdent !

Et puis il y a le mur des fusillés. Dans une cour, entre deux blocks. C’est une reconstitution. Mais si le mur n’a jamais été taché du sang d’un déporté, le sol et la cour sont eux la mémoire des suppliciés. Dans la cour, côté prison les fenêtres ont des barreaux, à l’opposé elles sont couvertes par des planches de bois. Au pied du mur une couronne de fleurs fraiches.

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On poursuit la visite, de l’air !!! « Block 21- HAFTL. KRANKENBAU CHIRURGISCHE 6 ABT Entritt verbotten » … pas besoin de maitriser l’allemand pour comprendre « chirurgische entritt verbotten » (bizarrement le mélodieux accent allemand s’impose à la lecture de ces mots !), on n’entre pas mais on imagine, on repense à ce qu’on nous a appris des expérimentations « scientifiques », des « recherches » génétiques du docteur Josef Mengele (mort paisiblement au Brésil en 1979).

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Herbe verte, murs orange, ciel bleu … ramènent un peu d’humanité dans tout ça !

Block 20, le block des francophones, français, belges, déportés du 27 mars 1942 au 27 janvier 1943.

Et voici la grande cour d’appel, là où, quel que soit le temps, les prisonniers attendaient, sous la pluie, le soleil de plomb ou le gel … attendaient un appel interminable, fatal à certains ; une petite guérite mettait le SS de garde à l’abri.

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Puis nous sortons du camp, traversant les doubles rangées de barbelées, faisant fi des panneaux d’interdiction de franchissement ; nous voici entre la chambre à gaz et les quartiers allemands, là où les gardiens vivaient après leur service. Entre les deux, une potence, celle où a été pendu Rudolf Höss, le 16 avril 1947, après une cavale (quel homme courageux !) de près d’un an et un jugement du Tribunal Suprême de Pologne. Höss était le commandant du camp, un exécutant zélé, plein d’enthousiasme et d’initiative en utilisant le Zyklon B !

Il a été pendu entre la chambre à gaz et le four crématoire, et son habitation, grande maison et vaste jardin, ont fait l’objet du récent film oscarisé « The zone of interest ».

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Nous ne verrons pas la maison, mais traverserons la chambre à gaz, une pièce vide, que rien ne souligne comme telle, et la salle des fours, quatre fours qui fonctionnaient à une cadence infernale, dans lesquels étaient brûlés plusieurs corps à la fois pour aller plus vite. Murs noircis de suie, rails et fours. De l’extérieur, un petit bâtiment gris et une grosse cheminée … petite construction, petit rendement, il fallait construire plus grand, plus efficace, c’est ce que nous devons aller voir maintenant.

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Cette partie de la visite se termine, nous reprenons le car, BIRKENAU est juste à côté. On doit y retrouver notre guide francophone.

BIRKENAU

Nous nous arrêtons quelques minutes plus tard sur un parking en pleine nature, juste un petit bâtiment d’accueil et loin très loin, la silhouette si particulière – et trop bien identifiable – de l’entrée de BIRKENAU.

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Donc, on manque de place à AUSCHWITZ, alors, le 8 octobre 1941, cette extension du camp ouvre ses portes aux prisonniers de l’armée russe. Finie la brique, ici ce sont des barraques en bois, au départ des écuries construites en série en Allemagne, montées sur place par les prisonniers.

Dans ce camp, l’extermination va devenir quasi systématique. Alors qu’à AUSCHWITZ I la plateforme de tri a disparu, ici elle existe encore !

Nous voilà sur cette voie ferrée maudite, celle sur laquelle vont arriver les trains qui, à partir de la fin 1941, vont livrer les juifs d’Europe dans le cadre de la « solution finale » voulue par le Führer.

Le camp est bâti à la place du village de Brzezinka (Birkenau en allemand) qui est détruit pour construire le camp, la population « déplacée » plus loin.

 

A perte de vue il n’y a plus de constructions, ne subsistent que les cheminées en briques des baraquements en bois qui ont été brûlés ou dont le bois a été récupéré. Le vide, la désolation … le souvenir des milliers de déportés, beaucoup de femmes … survivant quelques mois dans des conditions abominables.

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Le porche dépassé nous voici sur la « fameuse » plateforme de sélection. L’étendue du camp est impressionnante, d’autant qu’elle est quasi déserte : 170 ha (2340 m/720m), clôturée par des barbelés électriques.

Plusieurs voies sur ce quai, et au loin, très loin, le porche. Les déportés sont arrivés, ils descendent des wagons, sont triés d’un regard, parfois une question, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, pas d’adieu, on ne sait pas qu’on ne se reverra jamais. Vieillards et enfants n’ont aucune chance de survie, pour éviter les débordements on ne sépare pas les mères de leurs jeunes enfants … on n’est pas à ça près … de toute façon !!

Là où nous sommes il y a un wagon, rien ne permet d’affirmer qu’il a transporté des gens mais donne un exemple des véhicules utilisés.

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Il y a un monument en hommage à ce million de victimes. C’est une longue construction bordée de plaques sur lesquelles un texte est inscrit dans les langues de toutes les nationalités enfermées ici : « Que ce lieu où les nazis ont assassiné un million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants, en majorité des juifs de divers pays d’Europe, soit à jamais pour l’humanité un cri de désespoir et un avertissement – Auschwitz – Birkenau – 1940 - 1945 ».

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Un peu plus loin, voici les vertiges des quatre énormes fours de BIRKENAU, dynamités par les allemands quand ils ont fui les lieux.

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On aborde un autre secteur, construit celui-là, le bâtiment des « cuisines », où travailler était un espoir de survie si on pouvait faucher un peu de nourriture, prise sur le fait c’était le peloton d’exécution.

Bloc sanitaire, … infirmerie ??? mieux vaut ne pas savoir !

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On peut pénétrer dans un baraquement des femmes, à l’entrée la petite pièce réservée à la surveillante, quelques mètres carrés personnels, au-delà le dortoir. Une abomination ; des claies procurant trois étages de couchages, prévues pour 2 personnes, elles sont 7 à s’y caser ; avec une hiérarchie dans le positionnement, les robustes qui s’imposent à l’étage supérieur, en dessous les moins vaillantes, à même le sol, dans le froid, l’insalubrité, les déjections des étages supérieurs et les rats, celles qui n’ont plus la force d’avoir une meilleure situation.

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Comme il s’agit, malgré tout d’un camp de travail, et que le défaut d’hygiène entraine des maladies qui peuvent se communiquer aux gardiens (épidémies de typhus par exemple !), des lavabos sont installés … quand on sait qu’il pouvait y avoir jusqu’à 1000 femmes dans ces baraques et qu’on voit ces installations, on frémit !!!

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Ce moment est le plus criant de la journée ! mais sur ce site encore, aucun misérabilisme qui pourrait paraitre déplacé ou obscène.

 

La visite se termine.

Notre guide reste un peu pour répondre aux questions de ceux qui le souhaitent. Je vais lui demander quels travaux étaient censés faire ces malheureux, « tous », me répond-elle ! construction des baraques, tous les travaux d’entretien, travaux aux champs, déplacés à pied ou en fourgon. Et leur espérance de vie ? 3 mois environ… passé ce délai, ceux qui avaient survécu avaient franchi un cap qui laissait envisager une longévité plus longue.

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On repart à 11H30, arrivés à CRACOVIE à 12h45, on a l’impression que la journée est presque finie alors qu’elle ne fait que commencer !!

On avait prévu de visiter le château de Wawel cet après-midi, la météo s’y prête et nous n’en sommes pas très loin, c’est parfait.

Château de Wawel

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Le Château de Wawel fut la résidence des rois de Pologne, tant que CRACOVIE en était la capitale. C’est un ensemble plutôt hétéroclite. Perché au sommet d’une colline au bord de la Wisla (la Vistule), il est entouré d’un important mur d’enceinte et se compose de plusieurs bâtiments, de différents styles, tailles, couleurs ; aussi, quand on arrive sur son esplanade, on est saisi par cette fantaisie qui fait un peu penser au palais de SINTRA, au Portugal.

Dès le Moyen-Age, les Tchèques transforment la petite ville établie ici par une première place forte.  Plus tard, palais, église, garnison vont voir le jour.

En 1038, le grand roi Casimir le Grand, Kazimier Wielki, celui dont on a vu la statue dans la mine de Wieliczka et qui donne son nom à tout le quartier, Casimir, donc, décide d’y établir sa résidence royale. En 1142, la Cathédrale est consacrée, les bâtiments de style gothique sont construits.

A la Renaissance, le roi Sigismond Ier épouse l’héritière d’une riche famille milanaise, Bona SFORZA. Elle va jouer un rôle important dans la modernisation de la ville de Cracovie, mais aussi de la Pologne, favorisant la construction d’infrastructures, stimulant l’économie, et apportant l’influence italienne à la cour, mœurs, arts, et même cuisine et vins !!

Le château médiéval, lui, se voit doté de nouveaux bâtiments plus élégants, les arcades transforment la cour intérieure.

Hélas, un incendie ravage le château en 1595, tandis que la capitale est déplacée à Varsovie le château est abandonné. Viennent ensuite les différentes occupations étrangères, les changements de rattachements, plusieurs bâtiments sont détruits, le château devient une garnison. Sous la domination autrichienne, au début du XXème siècle, une rénovation et un embellissement du château sont entrepris.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
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A nous, donc, le Wawel !! Mais qu’allons nous visiter, les options sont multiples !! Appartements royaux, trésor de la couronne, chambres étatiques, tanière du dragon, tour Sandomierska, … des distributeurs sont à la disposition du public ; mais on préfère passer par un guichet, tout ça n’étant pas très clair (pour nous en polonais ou en anglais !). Finalement, un billet « 2+1 » permet d’acheter des entrées pour les appartements royaux + les jardins + l’art oriental. Nous ne prenons pas les audioguides bien convaincus qu’on se lassera vite de leurs explications souvent trop précises. L’employée nous remet le billet d’entrée qui sera à présenter à chaque fois, un plan d’ensemble du château et nous explique le circuit autorisé et nous conseille l’ordre des visites.

L’entrée se fait par la Cour des arcades, autour de laquelle se répartissent les différents accès aux expositions choisies (Trésor, armurerie, …), c’est un bel endroit très élégant, une vaste cour pavée bordée de bâtiments de deux étages à arcades.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
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Pour nous direction les appartements royaux, un vigile biffe nos entrées.

Durant la visite, nous allons traverser diverses salles aux destinations diverses : vestibule, bureau, chambre, … l’ensemble est richement meublé, il faut absolument admirer les plafonds à caissons tout à fait étonnants.

En fin de visite une salle est consacrée à la vaisselle d’apparat, on y voit des merveilles en porcelaine ou cristal.

Cette première partie est faite en une grosse demi-heure, nous avons pris plaisir à ’apprécier certaines pièces, tableaux, il y a vraiment de jolis éléments décoratifs.

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Nous devons maintenant aller admirer les jardins royaux. Nouvelle validation de notre carte.

Et bien !!! C’est pas Versailles ici !!! Les pompeusement dénommés « jardins royaux » sont en fait un petit bout de jardin à la française flanqué d’un carré potager d’herbes aromatiques ; c’est mignon, propret, charmant et fleuri, c’est le jardin au pied du château, certes … mais rien de remarquable !!!

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
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En principe nous devons aller voir l’exposition d’art oriental … mais nous ne sommes tentés ni l’un ni l’autre, on en a plein les bottes … et il faut encore rentrer à l’hôtel !!

Aller, on va rentrer tranquillement, en terminant, en chemin de découvrir les autres édifices de Wawel, un truc nous intrigue, il est beaucoup question du dragon, sa tanière se visite, des panneaux en indiquent partout la direction, kézako ??

Alors … il était une fois un vilain dragon qui terrorisait la ville de CRACOVIE. Il vivait dans sa tanière, située sous l’actuel château et se nourrissait – les informations varient – de bétail et/ou de pucelles. Les plus valeureux chevaliers échouaient à le terrasser. Un humble cordonnier tenta sa chance, astucieux, il remplit une peau de mouton de souffre et l’offrit à la bête qui dévora ce qu’il prit pour un animal. La gorge en feu, souffrant de douleurs abominables, il se mit à boire l’eau de la Vistule, tant et si bien qu’il éclata !  La joie revint dans la ville, le cordonnier fut récompensé en épousant la fille du roi Krak, et la ville prit le nom de son roi, CRACOVIE, la ville de Krak !!! Ne reste du dragon que sa tanière et surtout une grande statue en bordure du fleuve.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Pour rentrer à l’hôtel nous suivons justement le fleuve, sur une très belle promenade. C’est une journée estivale, les gens se promènent en T-shirt, beaucoup sont couchés dans l’herbe au soleil. Il y a des péniches amarrées, pas mal de bancs, des tables avec des échiquiers, et toujours les vendeurs des « bagels » typiques de la ville de CRACOVIE, l’« obwarzanek krakowski ». Il parait qu’il s’en vend 150 000 par jour ! Pas étonnant quand on repense au nombre de marchands ambulants !!!

Alors l’obwarzanek krakowski, c’est quoi ? à première vue c’est un gros bagel parsemé de graines de pavot, de sésame ou de sel, parfois même de fromage. Cette spécialité aurait déjà été cuisinée au Moyen-Age, et son nom viendrait de son mode de cuisson, « obwarzac » signifiant étuver. La production de ce petit pain était dûment réglementée, qui peut le cuire, le vendre, où et quand. Aujourd’hui, ce bretzel bénéficie d’un label IGP !! et est vendu en ville dans près de 200 charriots bleus facilement identifiables. Il parait que les traces de la grille de cuisson sous le pain sont un indice de qualité ! quant au cours de l’obwarzanek krakowski, il varie de 3 à 4PLN, même pas un euro.

Et bien cet après-midi, on en achète un !!! ça sera notre goûter !! ça a le goût d’un pain dense, à la mie serrée. Ça se laisse manger, avec ce délicieux petit parfum d’expérience locale !!

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

On marche maintenant sur le « walk of fame » de Cracovie comme à Hollywood, on marche sur les empreintes de mains de célébrités. C’est rigolo.

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel
CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Retour à l'hôtel et un peu de repos avant de repartir en quête d'une bonne table ; et nous allons très bien tomber avec un restaurant bien caché et qui sert une cuisine traditionnelle délicieuse.

 

CRACOVIE - Jour 4 - Auschwitz et Birkenau - Château Wawel

Bilan d'aujourd'hui,  plus de 12km de marche !

 

Et voilà, encore une belle journée polonaise !!

Pas très réjouissante pour sa visite matinale, mais riche, complète, variée, avec une météo exceptionnelle et une fin en apothéose !!! 😊  

 

Demain nous n’avons plus d’excursion réservée ; journée libre … nous avons prévu de visiter le quartier juif. Enfin pas de réveil à programmer !!! ça c’est une bonne nouvelle !!

Visites hors du commun ce matin.

A propos d’AUSCHWITZ, cette première visite me laisse une impression particulière, je m’attendais à un lieu difficile, une visite éprouvante, quelque chose de douloureux ; or, au risque de me répéter, avec ce beau temps et ces bâtiments qui ne sont pas laids, toute cette verdure, l’endroit n’est abominable que par l’idée et la connaissance qu’on en a.

BIRKENAU, renvoie une image de désolation plus impressionnante

Nulle part on ne voit de reconstitutions, mannequins, habits, outils … c’est sans doute mieux, c’est très sobre, très digne, ça ne joue pas sur la corde sensible mais du coup ça minimise en quelque sorte l’atrocité de ce qui s’est passé ici.

Je félicite cette excellente guide, toutes ses informations étaient très claires et passionnantes. Elle a su insister à plusieurs reprises sur l’abjection des camps, et pointer les risques actuels.

Excursion réservée via "Get your guide", en français ! Ca ne va pas du tout !!! 

Certes la visite était effectuée avec une excellente guide parfaitement francophone.

Mais, alors que les informations concernant les conditions d'admission et de comportement durant la visite sont importantes, elles ne sont données qu'en anglais ! 

Or, la langue des participants est connue par les organisateurs, ces informations sont données avec la réservation (à condition de les lire et les retenir !), mais un feuillet pourrait être distribué dans les langues autres que celle du guide, puisqu’il faut faire ces rappels en cours de route et que ces consignes sont impératives.

NOVOTEL KRAKOW CENTRUM : encore !! 

Restaurant PIWNICA POD KOMINKIEMVoici la promesse de « la « Cuisine Polonaise » (Kuchnia Polska) une carte alléchante composée, comme promis de plats typiques. On a l’embarras du choix !

Les tables sont disposées dans une petite cour intérieure, il y en a beaucoup à CRACOVIE, on nous installe sur la dernière disponible. Nous allons manger dehors, il y a des braseros pour donner un peu de chaleur et des plaids sur les chaises.

 

Alors, qu’allons-nous manger ?

En entrée on choisit de goûter la fameuse soupe « zurek », une soupe traditionnelle, mentionnée partout dans les guides touristiques à base de farine de seigle aigre, de légumes, des patates, servie avec de la saucisse et un œuf dur … pas très inspirant mais vu la renommée ça doit être bon. Et c’est un délice, la soupe est servie dans des poêlons en grès qui ajoutent à l’image rustique du plat, des saveurs inconnues, des morceaux de saucisse et l’œuf presque mollet, miam-miam !

Côté plat, nos choix se portent sur une cuisse de canard confit, servie avec des pommes de terre, du chou rouge cuit, une pomme rôtie et de la sauce. Et un  rib de porc glacé à la prune, servi avec des pommes de terre, des légumes et des concombres. Waou !! La viande est délicieusement fondante, la peau croustillante côté légumes, ce sont des pommes de terre, des carottes et du céleri juste rissolés, la surprise vient du « concombre », en fait de grosses tranches de cornichons aigres doux à la mode russe !! Je cale sur la fin tellement ce plat est bien servi.

 

En Pologne, le service dans les restaurants diffère de la mode française. Je l’ai déjà signalé, mais le couvert n’est pas disposé sur la table, il est présenté dans un panier, pot, … et en général apporté dès que la commande est passée. Il n’y a pas la carafe d’eau, systématique en France. Enfin, pas de pain non plus …

Le cadre du restaurant est aussi typique que charmant, outre l'agréable terrasse, il y a aussi des salles de décoration rustique en sous-sol.

 

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