Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
On peut partager la vie de wonderman et rester fidèle à ses premières préférences !!! Et quelles références !!! Les vieilles icônes de mes 15 ans commencent à sentir la naphtaline mais ils furent, en leur temps, de sacrés beaux gosses ... et j'en connais au moins une qui ne me contredira pas !!!
Pour le fun teinté de nostalgie, je les mets dans ma valise !!!! Juste à côté d'Elvis !!!
En tête, longtemps ex-aequo, deux Robert .... CONRAD et WAGNER !!!! encore un Robert ... REDFORD ! puis Paul NEWMAN, ensuite Clint EASTWOOD, et quelques autres ....
ROBERT CONRAD c'est avant tout James WEST !
Né à Chicago le 1er mars 1935, le garçon de tempérament bagarreur s'essaye d'abord à la boxe avant de se tourner vers la comédie, et la chanson, ce qui est peu connu, et quel dommage ... A 30 ans, il se voit confier le rôle de sa vie : l'agent secret James WEST dans "LES MYSTERES DE L'OUEST" (The Wild Wild West), pendant 104 épisodes partagés pour la plupart avec son comparse Artémus GORDON (Ross MARTIN), l'alchimie entre le séduisant casse-cou et l'astucieux caméléon va fonctionner à merveille. Arrivera ensuite en France, "L'HOMME DE VIENNE" (Assignment Vienna) qui met en scène un agent secret exilé à Vienne, patron d'un bar, le Jake's , qui sillonne la ville à bord d'une Corvette jaune ! A partir de 1976, regain de popularité hexagonale avec le personnage fédérateur de Papy BOYINGTON, chef d'escadrille des "TETES BRULEES" (BaaBaa Black Sheep). Puis en 1979/80, "SLOANE, AGENT SPECIAL" (A man called Sloane), un espion entre James ... WEST et James ... BOND. Suivront des téléfilms "CARAMBOLAGES", une mini-série "COLORADO" mais qui n'auront pas le grand succès des deux autres. La carrière de Robert CONRAD est jalonnée de participations en "guest-star" dans de nombreuses séries "COLOMBO", "MANNIX"...
A 75 ans , et bien que lourdement handicapé à la suite d'un grave accident de voiture (lui aussi !) survenu en 2003, Bob (hi Bob !) n'a pas encore pris sa retraite et s'il est retiré des studios ciné-TV, c'est à la radio qu'il officie, une fois par semaine sur CRN, recevant d'anciens "collègues".
Depuis quelques mois (fin 2019), Uncle Bob n'assurait plus ses émissions hebdomadaires, et, hélas, dimanche 8 février 2020, James WEST a définitivement déposé les armes, laissant ses nombreux fans endeuillés.
Alors, comment résister aux exploits .. et au charme du bel agent secret, aux costumes aussi improbables que ses gadgets !!!! Toujours impeccable et follement attirant, il sort victorieux des pires situations ! ... il appartient désormais à la léfende du petit écran.
ROBERT WAGNER c'est pour la plupart Jonathan HART !
Né à Detroit le 10 février 1930, fils d'une famille aisée, il fréquente les milieux cinématographiques où son physique de jeune premier retient l'attention. Il débute sa carrière au cinéma : "PRINCE VAILLANT" (affublé d'une coupe de cheveux façon "Playmobil" !!), "LE BRIGAND BIEN AIME" , "LE JOUR LE PLUS LONG", "LA PANTHERE ROSE", "VIRAGES" et "DETECTIVE PRIVE" avec son copain Paul NEWMAN ; si son parcours est bien rempli, il ne se voit pas confier de rôles principaux de poids, alors que sa femme Natalie WOOD, elle, se hisse en haut de l'affiche !
C'est la télévision qui va lui offrir cette opportunité, avec "OPERATION VOL" ; le titre original "It takes a thief" résume bien l'intrigue : Alexander MUNDI est un adorable voleur, hélas le talentueux monte-en-l'air se fait prendre la main dans le sac, on lui propose alors un deal qui ne se refuse pas : mettre ses talents aux services de la police dans des opérations où le recours à un voleur s'avère indispensable ! Il est à noter que le rôle du père d'Al MUNDI est interprété par le grand Fred ASTAIRE (excusez du peu !!!). Un rôle (trop court !!) dans "LA TOUR INFERNALE", encore aux côtés de Paul NEWMAN, et dans "LA BATAILLE DE MIDWAY" et c'est "SWITCH", on retrouve un peu le même propos : un escroc s'associe au policier qui l'a pincé, maintenant à la retraite, et tous deux vont faire la chasse aux arnaqueurs, le compère c'est Eddie ALBERT. Et arrive ensuite "POUR L'AMOUR DU RISQUE" (Hart to Hart) mené grand train par les justiciers milliardaires. On a revu récemment Bobby WAGNER dans "AUSTIN POWERS", dans un rôle qui ne l'avantage pas vraiment !!!
Un passage, en 2009, dans "N.C.I.S.", épisode dans lequel il interprète le rôle du père de Tony DiNozzo ... petit clin d'oeil sans doute car l'acteur Michael WEATHERLY, lui, a incarné avec beaucoup de ressemblance, en 2004, R.J. jeune !!
Il fête aujourd'hui ses 90 ans, toujours dans le colimateur de la police suite au décès énigmatique de sa femme Natalie WOOD en 1981;
Mais impossible d'éclipser les années 70 où il est ir-ré-sis-ti-ble !!!
(Vous êtes bien Alexander Mundi ? .... Je l'étais encore ce matin quand je suis parti !!!)
ROBERT REDFORD c'est l'incarnation du beau blond irréprochable dans les années 70, the WASP (White Anglo-Saxon Protestant).
Né le 18 août 1937 à Santa Monica . Pour lui pas de série télé pour le populariser, même s'il commence sa carrière en tenant des petits rôles pour la télévision ; sa carrière se fait sur grand écran, devant et derrière la caméra, et un réel investissement dans l'industrie cinématographique avec la création du fameux festival de "Sundance" et un engagement écologique précurseur. Ses débuts sont marqués par des films importants tels que "DAISY CLOVER" avec Natalie WOOD, "LA POURSUITE IMPITOYABLE" face à Marlon BRANDO et Jane FONDA, "PROPRIETE INTERDITE" encore Natalie WOOD et Charles BRONSON, "PIEDS NUS DANS LE PARC" un joli duo avec encore Jane FONDA, et on arrive au monument "BUTCH CASSIDY ET LE KID" où il partage l'affiche avec Paul NEWMAN, et les succès s'enchaînent avec "LES QUATRE MALFRATS", les magnifiques "JEREMIAH JOHNSON" et "VOTEZ MAC KAY" films politiquement engagés comme le très sentimental "NOS PLUS BELLES ANNEES" qui l'associe à la volcanique Barbra STREISAND ; puis viennent "L'ARNAQUE" qui voit se reformer le duo avec NEWMAN, et "GASTBY LE MAGNIFIQUE", et "TROIS JOURS DU CONDOR" et "LES HOMMES DU PRESIDENT", et encore "BRUBAKER" ou "LE DERNIER CHATEAU", les sublimes " OUT OF AFRICA" ou "L'HOMME QUI MURMURAIT A L'OREILLE DES CHEVAUX" .. et je limite l'énumération car dans sa carrière il n'y a finalement rien à jeter (ou si peu !) quelle finesse dans ses choix, quelle sensibilité dans ses réalisations ("AU MILIEU COULE UNE RIVIERE" ou "LA LEGENDE DE BAGGER VANCE"), une filmographie d'une rare qualité, exceptionnelle en terme de "box-office", pour un artiste jamais soumis au star system, mais qui a su utiliser sa notoriété pour faire valoir ses opinions .... avec un charme fou qui plaide pour lui !!!!
PAUL NEWMAN c'est le jeune premier de sa génération, concurrent direct de Marlon BRANDO à ses débuts !
Né le 26 janvier 1925 à Cleveland, il se dirige rapidement vers le théatre, fréquentant l'Actor Studio. A l'opposé de son dauphin que je viens d'évoquer, sa carrière à ses débuts est assez inégale, il nous régale de son talent dans "LE GAUCHER", "LA CHATTE SUR UN TOIT BRULANT", "EXODUS", "L'ARNAQUEUR", "LE PLUS SAUVAGE D'ENTRE TOUS" , la fin des années 60 vont lui apporter de très beaux rôles "HOMBRE", "LUKE LA MAIN FROIDE", les films déjà mentionnés avec les Robert, WAGNER et REDFORD, le beau "CLAN DES IRREDUCTIBLES" aux côtés d'Henry FONDA, des films graves tels "LE VERDICT", "LA COULEUR DE L'ARGENT" ou "LES SENTIERS DE LA PERDITION", et en 2006, le papy du cinéma tournait encore.
Même si le bleu porcelaine de ses yeux s'est affadi, le talent est toujours là et sa présence s'impose d'elle-même ... sans a-priori !!!
Hélas, le 27 septembre 2008, il a tiré sa révérence.
CLINT EASTWOOD c'est l'archétype du macho, cowboy impassible, le cigarillo rivé aux lèvres !
Né le 31 mai 1930 à San Francisco, il ne se destine pas au cinéma, et commence une carrière discrète de figuration intelligente ou de seconds rôles (la série "RAWHIDE" par exemple) avant qu'elle ne prenne une tournure inattendue grâce au réalisateur italien Sergio LEONE, c'est la trilogie qui va révolutionner le western et lui offrir une célébrité mondiale immédiate ! Il enchaîne ensuite les personnages de cowboy solitaire ou de justicier sans pitié !!! le regard perçant, le rictus assassin .... et le charme redoutable ! C'est la grande époque de l'association avec Don SIEGEL qui nous offre les formidables "UN SHERIFF A NEW YORK", "SIERRA TORRIDE" , "LES PROIES" et le magistral "INSPECTEUR HARRY" qui impose le personnage si contesté de DIRTY HARRY. C'est à cette époque (1971) que l'immense Clint passe à la réalisation avec un premier film génial - UN FRISSON DANS LA NUIT . Suivent les divers opus de la saga DIRTY HARRY, les impressionnants hommes des (hautes) plaines "JOSEY WALES, HORS LA LOI" et "IMPITOYABLE" et parmi ces héros amers et solitaires, le bijou de tendresse "SUR LA ROUTE DE MADISON", un merveilleux moment artistique et le très émouvant "MILLION DOLLAR BABY".
L'animal - le fauve - a franchi tranquillement les 80 ans sans avoir pris sa retraite ... quelques cheveux blancs, à peine quelques rides , mais toujours cet oeil aussi alerte et la canine de carnassier qui font trembler les méchants !!! Et si le charme n'opère plus il continue d'inspirer une folle confiance !
MICHAEL DOUGLAS, le fils "de" qui a su imposer son prénom.
Né le 25 septembre 1944 à New Brumswick, sa carrière, initiée dix ans plus tôt, démarre en 1972, avec la série, désormais culte, "LES RUES DE SAN FRANCISCO" (Streets of San Francisco), pendant quatre ans, il va incarner Steve KELLER, le jeune adjoint du lieutenant STONE (Karl MALDEN), il négocie la sortie de la série en passant, avec un flair inouï, à la production avec l'incontournable "VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU", puis "LE SYNDROME CHINOIS" au propos dérangeant. Sa carrière d'acteur traverse une mauvaise passe avant que "A LA POURSUITE DU DIAMANT VERT" en 1984 ne le ramène au premier rang grâce à ce film d'un nouveau genre ! Son charme opère, et il enchaîne les gros succès, souvent sulfureux : "BASIC INSTINCT", "LIAISON FATALE", "HARCELEMENT" ou ambitieux comme "BLACK RAIN" , "WALL STREET" ou "TRAFFIC", et bien sûr ses associations avec ses acolytes du diamant , Kathleen TURNER et Danny DE VITO, "LE DIAMANT DU NIL" et "LA GUERRE DES ROSES". Il continue d'endosser les rôles de comédien et de producteur, optant la plupart du temps pour des films décalés.
Depuis ses débuts, le jeune loup est devenu chef de meute ; mais il n'efface pas l'élégant et charmant inspecteur sans lequel nous ne l'aurions pas découvert .
JAMES STACY, il y a fort à parier que rares sont ceux auxquels ce nom dit encore quelque chose ! Et pourtant !!
Né le 23 décembre 1936 à Los Angeles, le jeune premier aura une destinée dramatiquement hors du commun.
Sa carrière - brève - se fera presque exclusivement à la télévision et la seule série diffusée en France est le "RANCH L" (Lancer). De 1968 à 1970, il apporte tout son charme à Johnny MADRID-LANCER. Vers 1870, la Californie est une région de pionniers éleveurs de bétail, pour sauver son ranch menacé par des pillards Murdoch LANCER fait revenir ses deux fils qui ont été élevés loin de lui, Scott, l'aîné, raffiné, qui a grandi à Boston et a servi sous l'uniforme yankee, et Johnny, cadet impétueux, que sa mère a entrainé avec elle au Mexique quand il avait 2 ans et où il est devenu un pistolero... A la fin de la série, Jim STACY ne quitte pas la panoplie du cowboy, pour quelques épisodes de "CIMARRON STRIP", une apparition dans "LES RUES DE SAN FRANCISCO" ... et un film avec la sculpturale Raquel WELCH (Flare-up).
Mais le 27 septembre 1973, c'est le drame qui va le détruire : circulant en moto, il est heurté par un automobiliste ivre, sa passagère est tuée sur le coup, il survit laissant dans l'accident son bras et sa jambe gauches ! Il a 37 ans et a démarré une carrière prometteuse.
En 1975, Kirk DOUGLAS lui offre l'opportunité de retrouver les plateaux dans "LA BRIGADE DU TEXAS" (Posse), quelques rôles adaptés à son handicap suivront jusqu'en 1991. Puis c'est la descente aux enfers, jusqu'à une incarcération en 1995 pour violences sur mineure.
En juin 2010, ses fans ont eu le plaisir de retrouver le héros de "LANCER", dans "l'emballage" d'origine à la Western Convention de Memphis ... Jim y est apparu, souriant, dans la fameuse chemise rose brodée de Johnny Lancer.
Il aurait eu 80 ans aujourd'hui ; hélas, il est décédé le 9 septembre 2016.
Difficile de ne pas craquer pour des yeux pareils !!! et ce sourire !!!!
LE site de référence : http://www.johnnymlancer.com/index.htm (thank you Marilyn for your great job, and your kindness)
Sympa ce retour en arrière même si hélas, force m'est de constater que, comme certains, il vaut mieux les avoir en photo qu'à sa table ; car avec une respectable moyenne d'âge de 71 ans, ils ont perdu de leur panache tous ces irrésistibles jeunes premiers !!!! Mais déjà Mel GIBSON, George CLOONEY, Brad PITT sont à ranger au placard, les chéris des demoiselles du XXIème siècle étant plutôt Jude LAW, Jake GUYLLENHAAL, Orlando BLOOM, Gael GARCIA BERNAL, Jared LETO ou Jim CAVIEZEL !!! (sondage réalisé sur un échantillonnage très restreint .. mais très significatif !!!).