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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

UN CONTE DE NOEL

Pour soigner sa leucémie, Junon doit subir une greffe de moelle osseuse, elle doit auparavant trouver un donneur compatible, les chances étant plus probables au sein de sa famille. Or la perte d'un enfant en bas âge et de graves haines dans la fratrie ont ruiné l'harmonie familiale. La trève de Noël et la maladie de Junon sont prétexte à une réunion qui pourrait  venir à bout des rancoeurs.



Entre gris clair et  noir tempête à la sortie !

🤨  Pas emballé, mais pas trop sévère non-plus, côté soleil pour l'intérêt de la description de ces tensions familiales et des portraits des protagonistes, le nuage pour les longueurs et le bavardage.

😠    ... je prends les devants : "Mea culpa, mea culpa .... mea maxima culpa" ... c'est dit !!
Quel ennui ! Quel naufrage ! L'impression de se noyer, avec quelques parcimonieuses bouffées d'air ; bien trop rares pour compenser le malaise. Rien de bon, rien de sauvable dans ce sinistre cloaque (ça clope du début à la fin ... et c'est bien la seule chose qu'ont en partage tous ces individus !) , pas une once d'harmonie dans cette ménagerie où chacun cherche à avoir la palme du plus déjanté, la mère - malade, la pauvre - qui n'aime aucun de ses enfants ; ses chers trésors qui sont tous bons pour l'asile ; le père, vague trait d'union, soumis et hors-jeu, et les pièces rapportées  : neveu, belle-fille, petits-enfants [tiens, ceux-là, on aurait du les noyer à la naissance, tellement ils sont insupportables, grands ou petits !!], aller, une bouffée d'oxygène grâce au personnage d'Emmanuelle DEVOS ! ... J'ai essayé de me raccrocher à leur malheur, mais rien à faire, ils s'acharnent tous à nous faire sombrer corps et biens par leurs méchancetés, leurs rancoeurs, leurs trahisons ou tricheries ; et si au moins on finissait par avoir la clé .. que nenni, ça sera pour une énième séance chez le psy, car ils y passent tous ou y sont passés, camisole pour tout le monde et l'affaire est faite ... pas besoin de nous pondre 2h30 de film !!!  
Quelle épreuve ! C'est gris, l'image est terne, souvent floue (à quoi bon ?), des longueurs interminables sur des vues de Roubaix à vous dégouter d'y mettre les pieds. Et un bavardage intello, ennuyeux, et même parfois à peine audible ....
Et un montage en montagnes russes qui nous trimballe sans queue ni tête. Et puis .... et puis l'interprétation, un tel casting aurait du nous transporter vers des sommets, mais j'ai eu l'impression que chacun jouait son petit solo sans trop se préoccuper de ses partenaires.
Le film parle de souffrance ..... et bien ... c'est du cinéma interactif !!! .... et à la (re)lecture de ce qui précède, la méchanceté c'est contagieux !!!

Quel gâchis ! et qui ne fait que confirmer mon impression à la cérémonie de remise de prix cannoise, la belle Catherine a eu un prix de notoriété, de longévité, le "bonus--présence", le jury ne pouvant lui accorder un satisfecit pour ce rôle.

Allons donc nous revoir ces vraies horreurs familiales indétrônables que sont "Affreux, sales et méchants" d'Ettore SCOLA, ou l'odieux face à face de Pierre Granier-Deferre, "Le Chat".

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