Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
LES CLES : Le Parc National de PLITVICE fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.
Cet écrin de paix et de verdure a pourtant été au cœur des combats de la récente guerre serbo-croate, mais il n’en reste aucune trace visible.
Ce parc magnifique est composé de seize lacs, en enfilade qui se déversent les uns dans les autres, formant des retenues d’eau d’un turquoise paradisiaque qui communiquent entre elles par des cascades, chutes d’eau ou petites rivières, parfois même l’eau disparait purement et simplement pour réapparaitre quelques mètres plus loin.
La visite se fait à notre rythme, dans l’ordre que l’on choisit ; un tour assez complet, associant, bateau, marche et liaison en navette, prend à peu près quatre heures.
Tous les guides touristiques le soulignent et l’information doit être suivie : il faut arriver TOT ! Le matin, le parc est calme et nous appartient, plus la journée avance, plus les visiteurs affluent avec leurs lots d’inconvénients !
Le cheminement est facile, mais fatigant pour les personnes « fragiles », il se fait sur des sentiers, des passerelles de rondins, mais parfois il faut négocier les dénivellations !
Au départ de PAKOSTANE, il faut compter deux heures de route. Le temps de se garer (c’est un peu mal organisé !), de prendre nos tickets d’entrée et d’aller jusqu’à l’entrée réelle du parc, nous avons bien mis une demi-heure !!!
Nous avons suivi les conseils trouvés sur internet et avons opté pour l’entrée N°2 qui semble offrir une belle entrée en matière pour aborder le parc (par l’entrée N°1, on privilégie la beauté de la grande cascade mise en valeur par la lumière …. ). Avons-nous fait le bon choix, nous ne le saurons pas, en tout cas nous sommes satisfaits de notre décision.
Donc passage au contrôle d’entrée, on descend ensuite vers un grand lac, où nous prenons un premier bateau qui nous le fait traverser en quelques brèves minutes. Le choix de l’itinéraire s’offre ensuite à nous, nous choisissons de continuer en bateau pour aller voir les lacs inférieurs, le retour se faisant à pieds. Notre petite croisière sur ce grand lac, aux merveilleuses couleurs, dure une petite demi-heure. Nous découvrons un échantillon du magnifique paysage qui va se révéler à nous aujourd’hui. Le grand calme déjà, le délicieux silence qui nous accompagne, à peine le clapotis de l’eau. Douceur aussi de la température, on nous avait annoncé dix degrés de moins que sur le littoral, en fait, il fait bon, et surtout pas froid. Et puis, il y a le paysage, le grand lac paisible, bordé d’une dense forêt, et la couleur de l’eau étalant ses nuances de turquoise.
Nous débarquons ensuite dans une sorte de grand camp de base, investi par toutes sortes de débits de boissons et de restaurants ; on se repère et là, la vraie balade commence : cap vers les lacs inférieurs ; les touristes, encore peu nombreux, se suivent en petits groupes, un peu perdus faute d’indications précises. La route que nous avons choisi de prendre serpente dans la forêt, mais, contre toute attente, reste une route bitumée avec de la circulation … nous la suivons malgré tout.
Première indication d’un point de vue ; et il est remarquable : nous surplombons deux lacs reliés par une cascade, avec des couleurs merveilleuses. C’est MA-GNI-FI-QUE, paradisiaque … et ce n’est qu’un début. Retour sur nos pas après le premier regard, quel chemin suivre ? En toute logique, nous décidons de continuer notre progression dans le même sens, un chemin longe la route, là encore, pas d’hésitation, ça sera le sentier ….
De là, nous allons de merveille en merveille, nous extasiant sans relâche devant ce qui s’offre à notre regard pour arriver finalement devant une majestueuse chute d’eau de 76 mètres, nous devons trouver un moyen pour descendre rejoindre les visiteurs que nous voyons en contrebas, là encore coup de chance, nous devons emprunter un escalier (interminable), pour la remontée sur l’autre rive, nous avons aperçu un chemin serpentant dans la foret, qui sera moins fatigant !
Pause au pied de la cascade, magnifique, et qui par sa force, fait brumisateur. Nous suivons ensuite les rives des enfilades de lacs, à hauteur d’eau, c’est formidable, très plaisant même si force est de constater qu’il y a beaucoup plus de monde que sur notre sentier des crêtes !!!
La progression dans la nature est assez facile et menée d’un bon train mais avec toujours la possibilité de s’arrêter regarder le paysage, prendre des photos, se reposer.
Mais nous arrivons au terme de cette partie de l’itinéraire, il nous faut repartir vers les lacs supérieurs, ce que nous allons faire grâce aux navettes mises à notre disposition (heureusement !!).
Nous grimpons dans l’une d’elle après une courte attente, nous sommes une petite brochette de visiteurs. Nous allons de la station 1 (St1) à la station 4 (St4), soit toute la longueur du parc, de bout en bout ! En cours de route, la navette ramasse du monde aux deux autres arrêts, et nous nous rendons alors compte, médusés, combien le parc s’est rempli, des groupes entiers attendent de monter dans les navettes, certains voyagent debout, d’autres doivent renoncer.
Arrivés à bon port, il nous faut nous renseigner pour savoir quel itinéraire suivre. Et c’est reparti pour une nouvelle vague de découvertes dans un style tout à fait différent.
Le début de la journée avait été consacré aux lacs et aux petites chutes d’eau galopant au fond d’une vallée, maintenant nous progressons à fleur d’eau, dans un milieu plus « marécageux », entourés de roseaux et de bambous, encore des petites cascades, des plans d’eau toujours aussi transparente mais dont la couleur n’a plus rien d’inattendu !
Et nous enchainons ensuite par de nouveaux décors : les hautes chutes d’eau imposantes et vrombissantes, qui couvrent le chant des grenouilles. Une succession de cascades plus ou moins hautes ou larges, uniques ou multiples, c’est féerique de variété !
La densité de visiteurs est de plus en plus importante, et au détour d’un sentier, c’est le bouchon, plus personne n’avance, nous sommes arrivés au terme de la visite, à l’embarcadère qui doit nous ramener vers le point de départ ... et ça coince ! Nous n’attendrons finalement pas longtemps car le gros de la troupe a suivi un itinéraire inverse du notre et cherche à embarquer sur les bateaux qui partent vers le grand lac, nous n’avons qu’à faire le petit bras de traversée, quelques minutes d’attente, et nous y sommes et ce qui va nous sembler le plus dur de la journée commence, il faut remonter l’escalier interminable jusqu’à l’entrée principale et au parking.
Rafraichissements et en-cas bien mérités à l’arrivée ! et l’occasion de se remémorer tout ce qui nous a tant séduit avant de quitter ce merveilleux endroit.