
1967, OSS 117 se voit confier une nouvelle mission qui le conduit à Rio à la recherche d'un micro-film. Il va être secondé par un agent du Mossad, une femme pleine de ressources !
Dans ce deuxième volet des aventures du séduisant Hubert Bonisseur de la Bath, on quitte la fin des années cinquante pour se retrouver à la veille de 1968.
L'ensemble est toutefois moins jubilatoire que le premier opus ; humour, charme et "aventures" mais à la sauce "grosse rigolade" (je pense par exemple aux scènes du poulailler ... indigestes) ou franchement trop "pas crédibles" (les fusillades qui se soldent par un seul survivant ... le héros !). Même constat côté sourire ... Hubert est encore plus lourd et macho, il a plus de mal à nous amuser, tout ça est moins frais que les aventures cairotes !
Il demeure toutes les astuces qui restituent le monde et l'esprit pré-soixante-huitard. La reconstitution est méticuleuse (même si on démarre sur un tube de Dean MARTIN paru, il me semble, en juin 1968 !!

Aller, assez chipoté !! l'ambiance est là !! Des accessoires, costumes à l'esprit de l'époque ! et puis, il y a, en marge de l'histoire, tous les clins d'oeil cinématographiques .... un vrai régal de cinéphiles ! Alfred HITCHCOCK revisité ... un bonheur !
Et puis il y a le sourire ravageur de Jean DUJARDIN, peut être un peu trop à l'aise dans le costume d'OSS 117, et qui a tendance à se la jouer "facile" !