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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

DE ROUILLE ET D'OS

                                           

Elle est dresseuse d’orques dans un parc d’attractions ; il est videur dans une boîte de nuit. Un soir, il la tire d’un mauvais pas, la ramène chez elle ; échange de numéros de téléphones.

 Elle est victime d’un grave accident, elle perd ses deux jambes.

Lui traine sa misère, tente d’élever son gamin, aidé par sa sœur dont la situation n'est guère plus brillante.

Du fond de sa détresse, elle l’appelle, il vient. Il va être présent, elle va renouer avec la vie, revivre. Une curieuse relation s’installe entre eux, une forme de soutien réciproque dénué de sentiments.


 Quelle déception ! Nous sommes allés voir le film pendant le Festival de Cannes où il figurait en bonne place pour obtenir de nombreuses récompenses, voire la Palme. Nous tombons donc de haut devant ce film dont les avis, à la sortie, vont du gris au noir. 

Pour la faire courte, c’est l’histoire d’une handicapée des jambes qui se coltine un handicapé du bulbe ; c’est tarte, c’est moche et on s’emmerde ! 

J’argumente ? ….

Nous avions placé la barre bien trop haut ! J’attendais une histoire de renaissance, belle et forte. Exemplaire.

Hélas, le charme, si charme il y a, n’opère pas. En fait, c’est bien là que le bât blesse, à force de museler les sentiments de ses protagonistes, Jacques AUDIARD place le spectateur « en spectateur » qui n’éprouve aucune empathie, voire aucun intérêt pour les grosses misères (exposées avec d’encore plus grosses ficelles) de ses personnages.

Certains passages frisent (et je suis indulgente !) la caricature, mise à part l’extrême lenteur du film, rien ne souligne le temps que prend ce retour à la vie pourtant essentiel, l’accident final tombe dans l’incohérence ! Du boulot bâclé ! Des acteurs irritants.

(au rayon du drame social, avec la même Corinne MASIERO, « Louise Wimmer » nous avait enchantés ! …. Evitant tous les écueils qui coincent ici !)

Heureusement une petite bouffée d’émotion grâce  Marion COTILLARD, et un coup de chapeau aux trucages qui sont bluffants !!

Bref c’est avec soulagement que nous avons accueilli le palmarès cannois qui a laissé à sa juste place ce triste film !

 

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