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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

JE L'AIMAIS

JE L'AIMAIS

 Un chalet, une femme et un homme. Elle, son mari vient de la quitter sans préavis pour une autre ; lui est le père du conjoint volage. Il veut lui remonter le moral, lui dire qu’il ne veut pas qu’elle quitte le cercle familial, lui faire comprendre qu’une séparation est une situation plus claire et finalement douloureuse pour tout le monde qu’une vie commune où l’amour n’a plus sa place …. Qu’il en sait quelque chose …. Plus de langue de bois entre eux, les vérités fusent, la vérité se révèle.

La pièce est l’adaptation théâtrale du roman d’Anna GAVALGA, porté à l’écran il y a quelques mois. L’occasion d’un nouveau regard sur cette belle histoire.

Alors, le verre était-il à moitié vide ou à moitié plein ? Satisfaits ou agacés ? les deux, mon capitaine !

Aller, on expédie vite fait la mauvaise nouvelle : elle tient en deux mots : Irène JACOB. Quelle catastrophe ! Quel gâchis ! Quel dommage ! Elle est … au-dessous de tout ! vide, creuse, absente, presque inaudible … est-ce vraiment un mal compte tenu du manque de conviction qu’elle met dans la récitation … non, l’ânonnement de son texte ! Ouh ! la ! la ! comme elle est malheureuse, comme elle trépigne fort, sans soulever un brin de poussière ! Ca sonne si faux, si plat, si mièvre, tiédasse comme une mauvaise soupe qu’elle sert à son génial partenaire (Dieu, le mérite qu’il a de tenir la tête hors de l’eau ... saumâtre !). Bref, une désolation, un désert.

Et face à elle, non pas « face », au-dessus, dans un autre monde, bien au-delà, il y a Gérard DARMON. A couper le souffle, il est formidable, d’une classe folle, élégant, racé, si digne, tellement habité par son personnage, on en oublie qu’il joue, rien d’excessif, tant de naturel d’assurance et de sensibilité à la fois ; ça semble si facile (surtout compte tenu de ce qui précède !). La possibilité d’un si beau moment de théâtre !

…. Qui repose sur un texte parfait, une belle histoire bien sûr, de beaux personnages : ils sont trois en scène, Noémie KOCHER, belle, intense et séductrice ; qui nous offre avec son partenaire de belles scènes.

La mise en scène de Patrice LECONTE serait irréprochable sans sa comédienne vedette. Des moments intenses, surtout lorsque les amants sont en présence.

Soin dans le décor aussi , chaleureux, qui accompagne parfaitement  cette atmosphère confidentielle.

De beaux atouts en mains donc, mais qui ne rafle pas totalement la mise ; « quel dommage », c’est ce qui ressort d’une conversation improvisée entre spectateurs, à la sortie du théâtre, méditant sur ce gros pavé qui a troublé l’harmonie de la mare !

 

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