Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
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TORONTO est au programme aujourd’hui.
J’ai annoté mon petit plan de la ville, essayant de délimiter les quartiers et de lister ce qu’il y a à voir dans chacun d’eux … c’est assez pauvre ! On va quand même essayer de tirer le meilleur parti de cette ville qui ne parvient pas à nous séduire.
Le plan de route est d’aller vers le quartier de l’Hôtel de ville, puis la vieille ville pour ensuite aller vers le quartier de la finance, pour terminer par la CN Tower, le Dôme et les quais.
Nous partons à pied par Jarvis St, et suivant notre élan, finalement, on arrive devant St Lawrence Market, une longue halle en briques construite au XIXème siècle. On entre y faire un tour, il n’y a pas encore trop de monde dans les allées qui accueillent jusqu’à 120 détaillants.
Les vendeurs se regroupent par catégories : les bouchers avec de magnifiques pièces de viande ; les poissonniers qui exposent d’appétissantes brochettes de poisson, et beaucoup de saumon, dans ces rayons nous sommes surpris de voir que les coquillages sont vendus stockés baignant dans l’eau. On finit fatalement par arriver aux stands de pâtisserie … on ne fait que les regarder !
Ce grand marché est aussi un monument historique, à l’étage se trouve le souvenir du Second City Hall (le second hôtel de ville), dans ce qui reste de la salle du Conseil quelques objets souvenirs sont exposés sans grand intérêt, par contre, une fenêtre donne sur le marché et nous en offre une jolie vue plongeante.
Finalement notre itinéraire de départ est bouleversé, nous sommes dans la vieille ville et suivant Front st E nous piquons vers les constructions modernes. Au bout de la rue Flatiron Building (le fer à repasser) nous attend, planté comme une avant-garde à l’entrée du quartier financier avec derrière lui les tours blanches et turquoise de Brookfield Place, lui, en briques rouges se détache dans ce décor avec sa forme si particulière qui lui vaut son surnom, comme celui de NEW YORK !
En une dizaine de minutes nous sommes au cœur de ce quartier moderne de gratte-ciel, un petit (tout petit) Manhattan.
Au détour d’une rue on aperçoit un haut campanile, on bifurque dans Bay St pour arriver devant l’ancien Hôtel de Ville (Old City Hall), une austère construction du XIXème siècle avec un beffroi central.
Juste à côté une grande esplanade occupée par de nombreuses tentes blanches, il y a une certaine effervescence, on va voir de quoi il retourne.
Il s’agit d’une exposition d’art moderne, « Toronto Outdoor Art Exhibition » dans le Nathan Phillips Square ; Nathan Phillips ayant été maire de la ville de 1955 à 1962, avec la mention particulière qu’il a été le premier maire juif de la ville.
Nous qui sommes toujours assez dubitatifs devant l’art contemporain, ici on est servis ! On hallucine en voyant les œuvres de certains artistes, telles ces « machines à prière » en fil de fer tarabiscoté, des peintures naïves, grossières, tous les supports ou inventions sont admis, on voit du travail sur toile bien sûr mais aussi du métal, du bois, des matériaux recyclés … on trouve quand même, parfois, de la beauté à quelques pièces !
On fait le tour de cette exposition avant de s’intéresser de plus près à la grande esplanade, elle a en son centre un grand bassin qui met en valeur deux curieux bâtiments jumeaux en arc de cercle, ceux du City Hall actuel, construits en 1965, ils ont longtemps été les constructions les plus audacieuses de la ville.
C’est un endroit plaisant, animé et fleuri, avec de belles perspectives sur the Old City Hall et les buildings modernes.
On a maintenant comme objectif la tour CN, un peu perdue au milieu d’un centre commercial, c’est assez bizarre. On se tâte, on y va ? on n’y va pas ? c’est la curiosité de la ville, la météo est idéale, mais le prix fait réfléchir, le vertige aussi … il faut dire que l’ascension se fait dans des ascenseurs vitrés qui glissent le long de la façade, et une fois en haut, le must c’est la plateforme à plancher de verre … tentant et effrayant ! … c’est la longueur de la file d’attente qui va être l’argument décisif ! Impensable ! Allez, on repart pour d’autres découvertes.
Direction Rogers Centre, le fameux stade de TORONTO. Un complexe géant avec une toiture en forme de dôme qui lui vaut son surnom ; des dimensions démesurées : 205 mètres de long pour 91 de haut pour abriter un stade couvert de 3 hectares dont le toit peut se fermer en 20 minutes. C’est aussi le lieu de foires commerciales, de concerts, et à demeure un hôtel de 348 chambres.
On en ferait volontiers la visite mais aujourd’hui, préparation de match oblige, la pelouse et certaines structures ne sont pas visibles, si l’essentiel n’est pas accessible l’intérêt retombe, alors on repart, par contre on irait bien voir un match dans ce stade ce soir, hélas la programmation est pour demain, alors direction Queens Quay, les bords du lac Ontario après quelques photos de la pelouse du stade en pleins préparatifs.
Nous sommes sur une petite marina, des excursions sont proposées, sorties en bateau sur le lac ou dans les îles, car au large de la ville il y a un petit groupe d’îlots. Ca nous tente bien, on se renseigne (15$ par personne A/R, avec petite balade dans l’archipel), vendu ! On va se promener sur le quai en attendant le départ, depuis la jetée on a de belles vues sur la ville et son mur de gratte-ciel.
Il y a une curiosité sur ce port, c’est la proximité d’un aéroport ! Nous voyons les avions atterrir et décoller en bordure du lac, survolant à très basse altitude les bateaux, c’est très étonnant !
Nous partons à l’heure pour un petit tour d’une demi-heure environ qui nous conduit dans le dédale des Iles de Toronto. Il s’agit d’un petit archipel en forme de croissant ; jusqu’en 1853, c’était une péninsule rattachée à la côte mais une très violente tempête en décida autrement.
Nous avons une jolie vue sur la ville avec au premier plan le Rogers Centre et la CN Tower.
En une vingtaine de minutes nous sommes dans les méandres de l’archipel, quel changement ! Voici des petites anses abritant les bateaux de plaisance, de jolies maisons, des petits quartiers résidentiels. Nous débarquons vers 14 heures, nous pourrons repartir quand bon nous semble à l’endroit même où nous venons d’être déposés.
Alors, à nous la visite ! c’est joli et coquet par ici, un grand parc, pas mal de monde, de grands bassins dans lesquels des enfants viennent se rafraichir, se baigner même en maillot de bain ! Plus loin une belle fontaine rafraichissante !
Et bien sûr tous les équipements pour satisfaire les touristes … On déjeune sur une terrasse au bord de la plage, au bord de l’eau … au frais ! Car il fait très chaud aujourd’hui, tout le monde se baigne ! On voit TORONTO d’un œil nouveau, l’ersatz de Manhattan se mue en station balnéaire !
La promenade se poursuit à vélo. Nous allons jusqu’au phare, construit en 1808, il a longtemps été le point de repère lumineux de la région … à une époque où il était encore rattaché à la terre !
Il fait si chaud et si beau qu’on ne résiste pas à l’envie d’aller nous aussi nous tremper les pieds dans l’eau, et bientôt j’ai les pieds dans le LAC ONTARIO … ONTARIO … CANADA !!!
On rend notre carrosse et avant de reprendre le bateau on va se promener dans un petit parc d’attractions familial pas loin de l’embarcadère.
L’entrée est gratuite, les tours de manèges payants. Le cadre est joli, les attractions se fondent dans le paysage, cet endroit est très plaisant.
Une nouvelle traversée du port de TORONTO, cette petite balade est bien agréable, dans le chenal nous croisons toutes sortes d’embarcations … et sommes régulièrement survolés par les mouettes et … les avions du Toronto Island Airport !et nous revoici en ville, nous rentrons à « l’hôtel » à pied, petite promenade pas déplaisante même si elle ne présente aucun intérêt touristique.
Sans hésitation, les Iles de Toronto ! Parce que la ville en elle-même n'a rien de passionnant, parce ce fut une agréable sortie estivale ... en ayant un peu mieux calculé notre coup, on aurait pris pique-nique, maillots et serviettes !!!
COMFY GUEST HOUSE : encore !! allez, une petite dernière après on reprend la route ... et on ne pourra pas tomber pire !