Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Nous commençons la journée par un petit déjeuner au bord de l’eau, ce petit moment est très agréable, le paysage est vraiment joli ce matin, joyeux avec les petits bateaux maltais qui dansent sur l’eau.
Le ciel est magnifique et il fait déjà très chaud.
Aujourd’hui, nous avons décidé de visiter LA VALETTE (VALLETTA). On retourne en centre ville, vers le terminus que nous avons vu hier soir, ça nous donne l’occasion de voir Saint John’s Bay de jour, ce quartier de la ville est vraiment joli, et beaucoup plus vivant que Saint Thomas’ mais il n’y a pas de plage.
Après cette petite promenade on va se poster au terminus. Après une certaine attente notre bus 91 arrive, on achète notre « pass touristique » au chauffeur : il existe un billet pour les touristes, valable une semaine pour 12€, sur toutes les lignes, à toutes les heures. Ce ne sont que de simples petits tickets, comme des tickets de caisse, on a intérêt à en prendre soin !
Nous ne sommes pas les seuls à acheter nos billets, la plupart des voyageurs prennent leur titre de transport en montant dans le bus, ils ont différentes durées : deux heures, la journée, la semaine, voire le mois ou le trimestre (pour ces deux derniers, ils semble qu’ils s’agissent de cartes comme en FRANCE, mais on n’en a pas vues) ; bref toutes ces opérations prennent pas mal de temps, surtout qu’entre deux ventes, le chauffeur est aussi censé vérifier les titres qui lui sont présentés !
Le trajet peut enfin commencer. A nos yeux de nouveaux arrivants, il doit être rapide : il n’y a qu’une dizaine de kilomètres, parcourus hier en un petit quart d’heure, une bonne demi-heure devrait suffire ! Hélas, en bus les paramètres changent ! Nous allons emprunter un itinéraire tarabiscoté, traversant des petites villes aux rues étroites, ramassant des voyageurs, le passage par la case achat de billet à chaque fois … on va finalement mettre une heure pour arriver au grand terminus des bus à LA VALETTE ; un peu décourageant quand on sait qu’il nous faudra toujours transiter par la capitale pour prendre les correspondances vers les autres villes !
Enfin, ce trajet interminable nous a permis d’avoir un premier contact avec les villes et la vie maltaise.
L’étonnement viendra de la quantité de personnes voyageant en bus ; à chaque arrêt nous avons fait le plein de nouveaux passagers. Découverte de la langue maltaise aussi, nous n’y avions guère prêté attention hier soir, les gens entre eux parlent maltais, une langue gutturale, proche de l’arabe, avec quelques mots anglais, voire français, perdus dans ce galimatias ; mais tous semblent toutefois bilingues, et toutes les informations sont dans les deux langues.
C’est aussi le décor qui nous surprend, ce coin de l’île est très construit ; alors qu’à nos yeux nous sommes sur une île « balnéaire », l’urbanisation est très dense, comme, effectivement, dans une banlieue de capitale ; mais pour un caillou de 32 km de long sur 14 de large perdu au milieu de la Méditerranée, ça surprend !
Des maisons partout, donc, et d’énormes églises ; monumentales, je les compare immédiatement à l’église de La Madeleine, par leur taille et leur allure. Et le plus surprenant pour nous, sera ces hauts socles, devant les églises, sur les places, aux carrefours, sur lesquels reposent (selon la ville) de très hautes statues de saints, Vierge ou Christ. Suivant la ville traversée, de grands étendards religieux sont déployés, des guirlandes suspendues aux façades. Ca donne une jolie touche de gaité à ces quartiers.
Nous sommes donc à LA VALETTE à 11h30, le grand terminal vient d’être refait et repensé, je l’ai déjà dit. Situé juste à l’entrée de la vieille ville c’est une très importante plateforme de transit, les bus déchargent tous leurs passagers au même endroit avant d’aller prendre position sur leurs quais de départ respectifs. Comme la mise en place est récente, des employés en gilet jaune fluo s’assurent que tout se passe bien et règlent la circulation.
Nous passons devant une fontaine monumentale, « la Fontaines aux Tritons », et on se dirige vers les portes de la ville ; juste avant, du côté des départs des bus, plein de petites baraques qui vendent boissons, glaces, fruits, gâteaux …
L’entrée dans la vieille ville est contrariée par d’importants travaux. Tout le quartier va être refait à neuf, redessiné, pour mettre en valeur le patrimoine, offrir de nouveaux espaces verts, et de nouveaux édifices culturels ; pour le moment ce ne sont que palissades et rues barrées.
L’hôtel mettait à notre disposition des plans de la capitale, j’ai le Routard dans mon sac ; on devrait s’en sortir.
Petite parenthèse : et oui !!! j’ai troqué mon Michelin pour le Routard ! beaucoup plus léger !!! et un autre état d’esprit aussi !
Bon, notre découverte de LA VALETTE !
Les premières dizaines de mètres de Republic Street sont donc partiellement masquées par les travaux ; de l’autre côté de la rue, de vieux immeubles, de jolies jalousies, des magasins de chaînes internationales haut de gamme ou des petites boutiques de souvenirs.
Nous bifurquons rapidement vers St James’ Bastion & Cavalier, inaccessible toujours à cause des travaux. On se promène dans les petites rues, fraiches et agréables.
Nous avons pris les chemins de traverse et nous avons bien fait, ça nous permet de quitter les grandes artères touristiques pour être plongés dans la vraie vie maltaise et ses petits commerces.
Nous renouons avec le tourisme en arrivant devant la Co-Cathédrale Saint Jean (St John’s Co-Cathedral), une grosse église à l’architecture rectiligne, son parvis est envahi par des terrasses de cafés-restaurants. Ce qui étonne, ce sont les deux tours différentes et surtout l’horloge aux trois cadrans, l’heure, le jour de la semaine et le quantième du mois.
Ce gros monument a été construit à la fin du XVIème siècle (entre 1573 et
1577) quand LA VALETTE devint capitale de l’île. Jusque là, ce titre revenait à la ville de MDINA, au sud de l’île ; en toute logique,
c’est là que se trouvait la cathédrale, d’où la dénomination de « co »cathédrale pour celle de LA VALETTE, devant laquelle nous
sommes.
Nous aimerions bien la visiter, l’intérieur est annoncé comme très beau (« une profusion d’ornementations baroques »), le dallage exceptionnel, les chapelles des différentes provinces des Chevaliers de l’Ordre de Malte intéressantes, et surtout, il y a les quelques toiles du Caravage à voir dans le musée ! mais on manque de chance, il est bientôt midi et la cathédrale ferme ses portes … jusqu’à lundi ! quelle poisse ! on se dit qu’on aura bien l’occasion de revenir, ça nous donnera une raison supplémentaire.
Alors, on va suivre la rue principale de LA VALETTE, Republic Street, ayant contourné St John’s. En face de la cathédrale, le Palais de Justice. Plus loin, une nouvelle place, très animée, c’est Republic Square ; une jolie place, elle aussi envahie par les terrasses des principaux cafés-restaurants de la ville, dont le Caffé Cordina, l’un des plus anciens de la ville, une « maison » datant de 1837 et installée sur cette place après guerre. Tout autour de la place, des arcades et des commerçants, sur un pilier la reproduction d’une toile placée là au XVIIIème siècle pour commémorer la terrible épidémie de peste qui avait touché l’île en 1676, est installée dans une jolie niche sculptée.
Au centre de la place, une statue de la reine Victoria essaie de se faire une petite place au soleil.
Imposante, au fond de cette place, la grande Bibliothèque Nationale. Un beau bâtiment blanc, d’architecture classique, à colonnes ; il a été construit à la toute fin du XVIIIème siècle. Destinée à l’éducation à l’époque, elle regroupe maintenant les archives de l’île et ses textes fondateurs.
C’est ici que se trouve l’attraction « The Great Siege of Malta & the Knights of St John », l’histoire de Malte en 45 minutes et en 3D … ces arguments de vente pourtant imparables ne parviendront pas à nous convaincre ; peut être lors d’une prochaine visite ?
On continue donc notre découverte, une très grande place, de capricieux petits jets d’eau, deux très grands palais face à face, nous sommes sur Palace Square : à gauche une belle façade et ses colonnes, à droite c’est le Palais des Grands Maîtres (Grand Master’s palace & Armory). C’est le siège de la vie politique maltaise, réunissant derrière ses murs, la Présidence et le Parlement. Le premier palais est construit à la fin du XVIème siècle, il sera agrandi par les grands maîtres successifs, mais ne cessera jamais d’héberger les plus hautes instances du pays.
Un coup d’œil sous le porche d’entrée permet d’apercevoir une jolie cour intérieure bordée d’arcades et avec en son centre, outre de magnifiques palmiers, une statue de Neptune, et sur le fronton, une survivance de l’époque de domination britannique avec l’écusson « Dieu est mon Droit » et « honni soit qui mal y pense ».
Nous ne visiterons pas ce palais, poursuivant le long de la façade qui expose fièrement deux plaques commémoratives : la première est signée du roi GEORGE, datée du 15 avril 1942, il récompense le courage des maltais en octroyant au pays, à son peuple la George Cross ; même démarche le 7 décembre 1943, cette fois le signataire est Franklin ROOSEVELT ; il faut dire que MALTE, de par sa position stratégique, a été au cœur du conflit, la colonie britannique subit les bombardements sans relâche des aviations allemandes et italiennes : on mentionne partout les 6 500 tonnes de bombes tombées sur le port début 1942, détruisant à l’aveugle les palais des Chevaliers.
Poursuivons le tour de la place, encore de belles façades à jalousies vertes, et de belles fontaines ; et reprenons Republic Street, un peu plus loin dans la rue, la « Casa Rocca Piccola » racole le chaland : un palais du XVIème siècle richement meublé qui se visite, on passe notre chemin.
Déambuler en ville nous permet de prêter l’attention voulue aux petits détails, aux petits raffinements, tels les heurtoirs de portes, tous différents, si jolis ; et ces petits articles de dentelle, si fins qu’on ne résiste pas à l’envie de s’approcher pour mieux les voir ; ils sont argent ! médailles, « napperons », bijoux … c’est un travail magnifique, étonnant de délicatesse.
Il est 12h45, et nous voici arrivés au bout de la rue, un bastion derrière des grilles, il s’agit du Fort Saint Elme, à la pointe de la ville et de l’île ; il veille sur elles depuis 1552, lors du grand siège de 1565 il tiendra un mois avant de céder.
Le siège de 1565 est à MALTE ce que le tremblement de terre de 1693 est au sud de la SICILE ! 18 mai 1565, 138 navires turcs, 38 000 barbares qui massacrent tout sur leur passage, les soldats chevaliers ne manquent pas de répliquer, c’est un bain de sang ; le Grand Maître Jean de La Valette est blessé ; le « Grand Secours » envoyé par les princes chrétiens rétablit l’ordre, et en septembre le siège ottoman cède.
Du fort, on ne voit pas grand-chose, il ne se visite pas, on le longe toutefois, nous sommes maintenant au bord de la baie ; la vue est belle sur ces remparts, sur la ville, sur la pointe juste en face le fort Ricasoli.
On arrive à un curieux monument, en haut d’un escalier, un kiosque renfermant une grosse cloche : The Siege Bell Memorial, monument érigé en 1992 pour le cinquantenaire du l’attribution de la George Cross.
De l’autre côté du promontoire sur lequel nous sommes, des jardins, Lower Barraca Gardens, nous n’y faisons qu’une brève incursion, mais l’endroit est très agréable, une belle image que ce petit temple à la mémoire de Sir
Alexander BALL, amiral anglais, qui suite à son intervention dans le blocus de LA VALETTE, alors française, fit basculer l’île dans le giron
britannique. Il devient le premier gouverneur anglais de MALTE, il décède fin 1809 aimé par son peuple qui fait construire ce monument pour lui rendre hommage. Beaucoup de douceur et de fraicheur dans cet élégant jardin.
Nous allons maintenant retraverser la presqu’île du sud au nord pour continuer notre exploration. Nous suivons St Dominic Street (Triq San Duminku !). Cette longue rue est très agréable à arpenter le nez au vent ! Eglises à tous les coins de rues, statues de saints, là pour le compte, vraiment à tous les coins de rues !!, vieilles maisons, marques de dévotion partout, dans ces petits écussons sertis sur les façades, ces petits autels en pleine rue, fleuris, et garnis de photos …
Nous bifurquons et nous retrouvons Independence Square, grande place avec en son centre une grande statue construite autour d’un palmier, une grande bâtisse, c’est l’ancienne Auberge d’Aragon, elle ne se visite pas. Construite en 1571 pour les chevaliers aragonais, elle devint tour à tour caserne, école, résidence du premier Ministre (de 1924 à 1971) et aujourd’hui Ministère de la Justice.
Les « Auberges » maltaises n’ont rien à voir avec un lieu de séjour … quoique ! A l’époque de l’Ordre, les chevaliers se répartissaient par communautés en fonction de leur langue, résidant dans ces auberges, disséminées en ville. De la même façon, chacun trouvait sa place dans la co-cathédrale dans sa chapelle. Huit langues étaient reconnues, huit chapelles, huit pointes à la croix de MALTE : allemande, anglo-bavaroise, aragonaise, auvergnate, française, italienne, provençale et langue de Castille-Léon et Portugal. Ce sera le regret de notre visite de LA VALETTE, nous espérions, naïvement, voir ces auberges mises en valeur, reconnues, et finalement, pour celles qui sont encore debout, on passe devant sans y prêter attention, elles ont été intégrées au décor et ne se visitent pas ; alors, finalement à LA VALETTE, si on veut voir du Chevalier, il faut passer par les « shows », ces spectacles audio-visuels qui promettent de nous faire découvrir l’histoire de l’île, de son siège, de son ordre ; ou se rabattre sur les boutiques à touristes et les horreurs en plastique made in China !
Bien, revenons à notre Independence Square ! Une grosse bâtisse face à nous : St Paul’s Pro-Cathedral, la cathédrale anglicane ; construite vers 1840 à l’emplacement de l’ancienne Auberge d’Allemagne (et bien celle—là, on n’a plus à la chercher !!), l’extérieur est assez vilain, quelques colonnes ioniques, un haut clocher de 60 mètres, les murs de roche jaune d’ici, rien de bien folichon ! et pour la visite de l’intérieur, c’est porte close !
Alors on continue ! Old Theater
Street, et tout de suite une belle grosse église baroque !!! rien de commun avec St Paul !!! Une architecture déjà bien chargée et pour compléter le tout une colonie de statues et des
guirlandes électriques ! Ce discret petit édifice est l’église des Carmes (Our Lady of Mount
Carmel/Santwarju Bazilika minuri u konventwali Madonna Tal-Karmnu) ; on pousse la porte, je m’enveloppe dans mon écharpe. J’avais noté les mises en garde concernant les restrictions
vestimentaires dans les églises, et prévu un châle léger en permanence dans mon sac ! Ce n’est pas une légende ! A l’entrée des églises les femmes doivent éviter les fines bretelles,
décolletés affriolants et shorts courts ; pour les messieurs la réserve porte seulement sur le short ! Et souvent, une âme pieuse, en
faction près de la porte, veille au respect de la règle, proposant (ou louant) des foulards. Nous avons pu constater qu’en ce qui concerne les shorts, il y avait un net
laisser-aller !!
Je suis donc bien emmitouflée, par plus de 30° à l’ombre, et peux librement admirer cette petite merveille. Deux vies pour cette belle église : bâtie vers 1570, elle est partiellement détruite pendant la guerre ; elle attendra 1958 pour renaitre de ses ruines et se voir coiffée d’un dôme vertigineux de 64 mètres. Et pourquoi donc 64 mètres précisément ? Car la concurrente et voisine cathédrale anglicane se distingue en dominant la ville de ses 60 mètres !!! … sans doute ce qu’on appelle « une querelle de clochers » !
Même démesure à l’intérieur, une superbe luminosité, les longues colonnes écarlates, la galerie de fenêtres du dôme, les riches autels ; calme et fraicheur … ça mérite bien qu’on se pose un peu !
Retour au soleil … écrasant ! nous sommes Old Theater St, le « old theater », c’est le théatre Manoel, nous ne faisons que longer la façade de cette vieille « maison » qui a ouvert sa scène sans relâche depuis 1732 !
Après une petite pause roborative, on repart vers 16 heures, tout à
l’heure, sur une façade, nous n’avions pas remarqué la plaque apposée pour commémorer le passage de Jean-Paul II en mai 1990.
Une jolie rencontre, l’église Saint François d’Assises (church of St Francis of Assisi) construite en 1598, reconstruite en 1681, remaniée et agrandie en 1920, elle est curieusement assez modeste vue de l’extérieur par rapport à ce qu’on a déjà eu l’occasion de voir à MALTE ; un petit coup d’œil à l’intérieur, rien à voir avec l’église des Carmes, celle-ci est assez petite, une petite coupole, de belles fresques, des dominantes bleues pour l’une des premières églises baroques maltaises. Une statue de saint (François ?) retient mon attention, aux pieds du saint des têtes d’enfants ! c’est très bizarre, assez glauque !
Nous revoici du côté de St John’s CoCathedral, c’est ouvert, on va voir ! On peut effectivement entrer, mais en aucun cas visiter, ou en faire le tour. On apprécie quand même de pouvoir en avoir un petit aperçu rapide, qui va nous convaincre de revenir. Nos églises sont de plus en plus sombres ! Nous avons enfin l’occasion de voir les fameuses chapelles octroyées à chaque « région » de chevaliers, et aussi, sous nos pieds, les riches tombes des chevaliers de haut rang, 374 pierres tombales en marqueterie de marbre coloré … et morbide ! Sur les colonnes de la cathédrale la croix de MALTE est souvent représentée.
On en ressort à 17h10 … photo des cadrans de l’horloge à l’appui, on se plonge dans le plan pour essayer de voir quel coin de la ville n’a pas été exploré (… et est explorable, compte tenu du gros chantier de City Gate qui condamne tous les monuments de l’entrée de la ville !). On décide de retraverser, au moins en partie, la ville par Merchants Street, parallèle à Republic St, une rue très calme, rien de commun avec l’animation que nous venons de quitter. Nous arrivons au marché couvert, fermé à cette heure-ci, une halle classique à volets verts, construite en 1862 et encore en activité.
Nous réalisons que nous sommes derrière le Palais des Grands-Maîtres, on retourne sur Palace Square, jouer avec les jets d’eau.
Et comme Dame Nature a parfois des exigences, c’est une grande satisfaction de voir un petit pictogramme indiquant des toilettes publiques. L’accès est payant, 30cts par personne, « no money, no pipi ! » … !!! et qu’est-ce qu’on a bien fait de s’arrêter là ! la Rolls Royce du pipi-room ! grandiose ! un design d’enfer, inox dépoli, marbre, lampes rouges, musique … un truc de ouf !!! en lisant plus tard mon petit manuel au sac à dos, j’apprends qu’il y avait une galerie d’art dans ces murs. Nous en sommes ressortis incultes mais soulagés !
Un dernier salut à la Reine Victoria, et nous repartons vers City Gate et le terminal des bus.
Retour à l’hôtel et agréable soirée sur notre baie.