Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Nous commençons notre première vraie journée à SEVILLE par un très agréable petit déjeuner à la terrasse d’un p’tit bistro en bas de l’hôtel, on choisit une formule très classique mais à la carte il y a du jambon, du fromage, du « foie gras » … et de l’huile d’olive ou des tomates. Et effectivement, plusieurs de nos voisins versent de l’huile sur le pain, avant d’y étaler, le cas échéant, de la pulpe de tomate et quelques lamelles de fromage. Mouais, pas tentés !
Il fait très beau, le ciel est magnifique, c’est parfait.
Bon, aujourd’hui l’objectif est de suivre un nouvel itinéraire de mon petit guide : « San Luis, Macarena et Feria », a priori toujours pas besoin de transports.
On démarre à 10h40 avec moins de difficultés qu’hier, salués par le ballet des hirondelles.
La première étape suggérée est l’église San Pedro, déjà vue hier. Cap ensuite vers le Couvent de Santa Inès et Santa Angela de la Cruz, fondé en 1375 et abritant encore des religieuses bien connues pour leurs productions de pâtisseries (brioches, beignets, galettes …), on pénètre dans la cour au fond de laquelle se trouve un guichet où sont affichées les informations concernant les ventes ; aujourd’hui la porte est close (encore !) mais c’est un peu normal un dimanche matin !
La promenade rue Doña Maria Coronel est agréable, les maisons jolies, de beaux balcons … une impression de romantisme d’un autre temps se dégage de ces fenêtres masquées, de ces ferronneries qui semblent en barrer l’accès.
Nous voici maintenant devant le Palais des Duègnes, un petit détour pour un joli coup d’œil sur cet oasis de verdure ; un joli porche donne accès à un grand jardin qui cache la maison… en fait un grand domaine de plusieurs bâtiments de styles différents (gothique-mudéjar, renaissance et baroque) ; mais inaccessible au public.
En chemin, une nouvelle église, Santa Maria de la Paz, elle n’a rien d’exceptionnel mais elle est tout à fait charmante cachée par de grands ifs et palmiers. Il s’agit de l’église de l’ancien couvent du même nom. Fondé au début du XVIIème siècle, les religieuses en sont parties en 1837. Pendant un siècle l’édifice devient laïc et manque d’entretien ; en 1936 la Confrérie du Saint Suaire y établit son siège. La richesse de l’église se trouve dans son décor intérieur, de jolies voûtes, et très beau retable baroque de la fin du XVIIIème siècle représentant de façon très émouvante la Descente de Croix.
Nous continuons notre balade dans la rue Bustos Tavera, toujours aussi séduits par les façades soignées de ce quartier, les couleurs, le fer forgé omniprésent, cette multitude de pots de fleurs, les volets clos qui gardent les secrets et la fraîcheur des habitations. Une petite place aux terrasses animées, c’est la plaza los Terceros, et dans un coin, un petit coin, el Rinconcillo, (« le petit coin » en espagnol !) le plus ancien bar à tapas de SEVILLE : maison fondée en 1670, se flatte l’enseigne ! Mais ce matin, il n’est pas encore réveillé à bientôt 11h30 !
Quelques pas encore et on tombe sur une banale pharmacie dont les murs sont décorés de jolis carrelages qui attirent notre attention.
Juste à côté la grosse église de Santa Catalina, un patchwork architectural ! Un édifice gothique-mudéjar au corps principal blanc, au portail gothique, flanqué d’un minaret indiquant que la construction s’est faite sur l’emplacement d’une ancienne mosquée ; un dernier ajout, bien jaune, vient compléter le tout ! Sur l’arrière de l’église le décor est coloré : azuléjos bleus, clochetons-lanternes blancs et bordeaux, tuiles vertes … recouvertes d’herbes folles, ça donne une curieuse impression d’abandon, surtout que c’est de ce côté qu’on stocke les poubelles !
D’une église à l’autre, maintenant c’est l’église de los Terceros (iglesia de Nuestra Señora de la Consolacion de los Terceros), l’église du couvent qui se tenait là. A titre d’anecdote, si l’église est encore consacrée, le reste des bâtiments est devenu le siège de la Compagnie des Eaux de Séville. La façade, dite de « style colonial hispano-américain », est un sacré morceau ! On entre dans cette grosse église et d’emblée les grandes orgues sautent aux yeux curieusement placées face à l’entrée avec leur série de tuyaux horizontaux. L’église date, à l’origine, du XVIIème siècle mais la profusion baroque et des ajouts récents ne nuisent pas à son charme.
Au bout de la rue, encore une église, San Roman, du neuf avec du vieux ; l’église initiale a été construite au XIVème siècle, dans le style mudéjar, remaniée aux XVII-XVIIIèmes siècles avec des accents baroques ; incendiée en 1936 au cours de la Guerre Civile, elle est reconstruite à partir de 1947 … à partir des restes ! En 1991, elle n’est pas dans un brillant état et une remise à neuf s’impose ! C’est une réussite ! Elle est très sobre, mais toute jolie.
On continue … prochain arrêt le couvent de Santa Isabel, ou du moins la jolie place devant l’église du couvent ; rien de formidable ou d’exceptionnel, mais le charme d’une petite fontaine au milieu d’une placette presque déserte, entourée de bancs et d’arbres, de gros orangers chargés de fruits, des grenadiers en fleurs avec de futures petites grenades encore vertes. Il est midi et on s’offre le luxe d’une petite pause à l’ombre et on termine notre bouteille d’eau tiédasse bercés par le clapotis provocant de la fontaine !
Notre promenade, parfois tâtonnante, d’une rue à l’autre, est agréable, il fait chaud mais la chaleur reste supportable ; les églises s’enchainent mais les jolies rues aussi, avec toujours de belles fenêtres, des petites places charmantes, et peu de monde … ça doit être l’heure de la messe. Par hasard, derrière un porche une cour décorée de fanions et flonflons jaunes et bleus, il s’agit d’une cour d’école, une affiche mentionne même la date des prochaines reventes d’uniformes, c’est amusant !
Rue San Luis, voici un bouillonnement baroque rose et blanc, derrière des grilles ; c’est San Luis (de los Franceses), une église désacralisée. Il s’agit d’une église jésuite construite au début du XVIIIème siècle, Elle est terminée en 1730, mais à partir de 1767, les jésuites sont expulsés d’Espagne … et l’église tombe dans de nouvelles mains ... l’Histoire bégaye parfois ! Elle va subir diverses occupations, ou désertions. A la fin des années 1980 sa réhabilitation commence, elle peut accueillir maintenant des spectacles. On ne peut, bien sûr, pas y pénétrer, nous nous contenterons de l’admirer du trottoir, levant les yeux pour ne pas manquer ses jolis clochers vernissés.
De toute façon, il faut lever les yeux à SEVILLE, pour ne pas louper tous ces jolis balcons qui bénéficient des meilleurs soins de leurs propriétaires, il faut dire que pour certains, la profusion florale doit empêcher le moindre rayon de lumière de pénétrer.
On a l’impression de faire le circuit des églises de SEVILLE, et ce matin, on hésite à entrer dans certaines à cause de la messe ; alors on n’est pas mécontents de voir apparaitre devant nous les remparts de la ville, signe qu’on va passer à un autre style de découvertes.
Après l’histoire religieuse, voici la version militaire avec ces grosses murailles qui semblent infranchissables. Ils datent du XIème siècle, pendant la période musulmane, ils défendent la ville contre les attaques des agresseurs éventuels et les caprices du fleuve. Ils ne seront détruits – partiellement – qu’à partir du XIXème siècle, une partie subsiste donc à la lisière du quartier de La Macarena. Maintenant ils offrent une belle tranchée verte en bordure de l’avenue Muñoz Leon, l’occasion de s’assoir quelques minutes à l’ombre d’un palmier.
Allez, encore une petite église, San Hermenegildo, collée aux murailles. Au VIème siècle, le prince wisigoth Hermenegilde aurait été emprisonné ici avant d’y mourir en martyr, décapité. Son œuvre et sa canonisation n’auront pas laissé de traces mémorables dans l’Histoire mais nous lui devons malgré tout un petit arrêt … stipulé dans notre guide !
Nous reprenons notre agréable balade le long de ces doubles fortifications. Voilà que se profilent, derrière les remparts, des clochers blancs et des murs jaunes ; c’est rigolo, le bouquet de palmiers au premier plan ressemble au bouquet final d’un feu d’artifice ! …
Nous n’en sommes pas loin en arrivant devant la porte et l’église de la Macarena, les deux monuments côte à côte ont l’air d’être des clichés négatifs/positifs ! La porte ocre soulignée de blanc, et l’inverse pour la jolie basilique de style néobaroque andalou.
Avant d’aller la visiter et de pénétrer plus avant dans ce quartier, nous allons nous promener dans le parc juste en face.
Un grand espace vert en cours d’aménagement, des bancs, des fontaines et un grand bâtiment, interminable, c’est le Parlement andalou. C’était autrefois un hôpital, Hospital de las Cinco llagas ou Hospital de la Sangre (Hôpital du Sang), sa construction débute en 1546 et il ne fermera ses portes qu’en 1972 ! Il fut longtemps le plus grand hôpital d’Europe. En 1987 les travaux de réhabilitation commencent, et l’inauguration officielle des nouveaux locaux a lieu en 2003.
Comme cet endroit est plaisant ! Derrière de hautes grilles finalement très discrètes, cette longue construction Renaissance est aussi austère que séduisante, elle me fait penser aux longues façades du Palais du Louvre.
Il est 13h30, quelques personnes sont venues pique-niquer sur les bancs, d’autres font la sieste à l’ombre ; il y a pourtant pas mal de tapage dans ce parc, il est dû aux colonies de tourterelles et surtout de perruches qui nichent dans les palmiers, elles font un raffut incroyable ! En se concentrant on parvient à les apercevoir dans les branches.
Bon, la récréation est terminée, la basilique nous attend. Alors ? Mudéjar ? Renaissance ? Baroque ? … 1941 ! c’est moins fun ! Et finalement, La Macarena (Basílica de Santa María de la Esperanza Macarena, ça c’est plus fun !) ne sera consacrée qu’en 1966 ! pas de quoi s’extasier devant son architecture ? Bah, je la trouve mignonnette, moi, avec ses couleurs, ses clochetons, ses cloches.
Et autant l’extérieur est lumineux et presque géométrique, autant les bâtisseurs se sont laissés aller à leurs tendances baroques et rococo à l’intérieur, c’est sombre et chargé ; mais tous les regards doivent se porter vers la Vierge qui occupe une petite chapelle, mise en valeur, derrière l’autel.
Et on ne fait pas que la regarder, un petit couloir permet aux fidèles de passer derrière la statue, en surplomb, pour lui rendre des dévotions, des miroirs renvoient même le reflet de la Vierge ; il faut dire qu’elle verse pour l’éternité des larmes de diamant. La richesse de la statue (œuvre d’un anonyme du XVIIème pour la réalisation de laquelle on soupçonne une intervention divine !) contraste avec sa posture mélancolique et humble, les atours et la couronne d’une reine, les larmes et les mains tendues d’une sainte ; la statue est vénérée par les sévillans, ils défilent en silence derrière son manteau pour solliciter sa bienveillance, le touriste est un peu l’intrus ici, aussi respectueux soit-il !
Belle rencontre ! allez, retour au grand air, à la chaleur, on se promène dans le barrio de La Macarena, dont on a l’impression qu’il est encore plus religieux que les autres. Ah ! Je n’ai pas encore mentionné les faïences religieuses incrustées dans les façades des maisons particulières ! Souvent, très souvent, un Christ ou une Vierge ornent les murs à côté de la porte d’entrée ou entre deux fenêtres ! Et il y a aussi ces superbes rameaux tressés ; je soupçonne, sans en avoir eu la confirmation, qu’il doit y avoir un lien avec la Semaine Sainte et la fête de Pâques si intensément célébrées ici avec les grandes processions que tout le monde a en tête.
Revenons à des préoccupations plus prosaïques, il est 14 heures et c’est un petit entracte déjeuner dans ce programme touristique.
On repart à 15h10, prêts à quelques foulées digestives en pleine chaleur. On arrive rapidement au marché de Feria, le plus ancien et le plus populaire de la ville, il date du milieu du XVIIIème siècle, une grande halle blanche, mais domingo le mercado c’est cerrado ! Bah, on loupe un coup d’œil, mais on n’avait pas de courses à y faire, juste se laisser tenter !! (sinon, le marché a lieu tous les matins du lundi au samedi !)
Derrière le marché blanc, un clocher en briques, il s’agit de celui de l’église Omnium Sanctorum, on commence à avoir le coup d’œil, alors sans hésitation on identifie un bel édifice mudéjar ; mais celui-ci a de particulier que les motifs qui décorent le clocher sont très largement inspirés – copiés - sur ceux de la Giralda. Petite parenthèse culturelle : à l’occasion de cette constatation j’apprends un nouveau mot « sebka » : la sebka est un décor architectural typique des architectures almohade, mudéjar et nasride ; consistant en un grand réseau d’arcs recti-curvilignes entrecroisés formant des losanges. Voilà ! Notre église est construite au XIVème siècle et ses bâtisseurs trouvent leur inspiration dans les motifs du minaret de ce qui était avant la Reconquista la grande mosquée de SEVILLE.
Nous continuons notre découverte de la rue Feria, et arrivons devant une … église … de style … gothique mudéjar. Il s’agit de San Juan de la Palma, construction sur une ancienne mosquée … mais ici plus de minaret, mais un clocher qui date de la fin du XVIIIème siècle.
Et voilà, il est 15h30 et nous ne sommes plus bien loin de l’hôtel. Le circuit est terminé, fin du défilé des églises gothiques mudéjar pour aujourd’hui ! On était, sans conteste, dans le vieux SEVILLE !
En arrivant Plaza de la Encarnacion, on en profite pour monter sur l’esplanade sous le monument du Metropol Parasol, l’occasion de faire quelques jolies photos du décor.
Comme cette curieuse construction nous intrigue, on décide de l’inspecter d’un peu plus près … en profondeur … un passage mène au sous-sol, lieu essentiel du site ; en effet, autrefois, en surface sur la place se tenait le marché de la Encarnacion, peu à peu tombé en décrépitude jusqu’à sa démolition totale en 1973. En 1990, comme dans d’autres quartiers, un projet de réhabilitation voit le jour, avec un projet d’un nouveau marché doté d’un parking souterrain. Mais les travaux vont mettre à jour des ruines exceptionnelles, romaines et musulmanes ; un tel patrimoine ne peu être ignoré, le chantier est arrêté et un nouveau plan d’urbanisation doit être trouvé. Et voilà comment cette monumentale structure a vu le jour : les vestiges sont préservés, mis en valeur au sous-sol, intacts, et au-dessus, un marché couvert, une grande esplanade et le « parasol », rebaptisé « Setas de la Encarnacion » (les champignons de la Encarnacion) par les riverains qui, c’est confirmé, n’ont pas vu d’un bon œil l’arrivée de ce monstrueux projet au budget pharaonique sous leurs fenêtres.
Mais ce projet astucieux inclut une terrasse panoramique, après un petit tour dans un ascenseur digne d’un film de science fiction (1,40€), on arrive sur l’armature en bois ; car ce gros truc est en bois aux dimensions extravagantes : 150 mètres sur 25, soit 11 000 m² ; 28 mètres de haut, pour six parasols-champignons, on se perd avec délice dans les chiffres …. 3400 pièces de bois, soit 2500 m 3, 1,3 tonne … j’ai lu qu’il y avait 35 000 trous … doit-on conclure qu’il y a eu 35 000 boulons à visser ?
Pour le moment, une fois le beau restaurant panoramique dépassé, nous voici lancés dans le labyrinthe du toit … comme deux sardines sur un grill … pas un point d’ombre, et pour cause … On n’a ni moins chaud, ni moins soif … on n’est pas plus reposés … juste un peu fous sans doute ! on peine mais on s’amuse de nos bêtises !
On est récompensés par les jolies vues que l’on a ! SEVILLE et cette curieuse armature à nos pieds ! on ne peut pas manquer la petite terrasse de l’hôtel où nous attend toujours notre bouteille de vin, la Giralda que l’on reconnait, les pavillons de l’Expo 92, le pont moderne de la Barqueta, et tous ces petits clochers … on a dû tous les inventorier depuis hier après-midi !
On rentre enfin au frais à plus de 16 heures, écrasés de chaleur.
A SEVILLE, c’est l’heure de la sieste ; nous ne pouvons que suivre les coutumes locales.
Quand nous partons diner, les hirondelles nous accompagnent dans la recherche d’un restaurant, bien sûr on a décidé d’aller vers un quartier que nous ne connaissons pas encore, pas trop éloigné de l’hôtel. Direction Alameda de Hercules. On verra bien !
L’entrée sur cette grande place est marquée par deux colonnes supportant César et Hercule, la place tout en longueur fait penser à l’emplacement d’un hippodrome antique, mais il n’en est rien, la version historique est moins glorieuse. En fait, cette longue parcelle était un bras inondable du Guadalquivir, rio seco l’été, quasi marécage le reste de l’année. Au XVIème siècle on prend les choses en main, cette surface est remblayée, drainée et aménagée. C’est à cette époque que sont érigées les colonnes en mémoire des pères fondateurs de la ville, Hercule en serait le fondateur et César le restaurateur ! En 2008 cette immense esplanade est remise à neuf, « épurée », circulation automobile restreinte et canalisée, prostitution évacuée. Nous découvrons un endroit très animé, bordé de terrasses de restaurants, au centre fontaines et jeux d’enfants. On devrait trouver notre bonheur ici. Ca sera un petit restaurant de tapas bien climatisé.
Quand nous repartons après le diner, il fait encore 31° !! Il y a vraiment beaucoup de monde dans ce « parc », des tous âges, des bébés qui dorment dans les poussettes, des gamins qui jouent, des jeunes qui rigolent, des amoureux qui se promènent, des familles qui discutent, des vieux qui papotent sur leurs fauteuils pliants apportés là pour être à l’aise.
On prolonge un peu la soirée en allant fureter du côté du Guadalquivir assez proche.
Ce soir, c’est au pont de la Barqueta que nous arrivons. Nous avons vu hier le pont le plus ancien de la ville, celui-ci doit être le plus récent, il a été construit en 1989 pour l’Exposition Universelle de 1992 ; une structure ultramoderne de plus de 200 mètres de long. Sa silhouette, sa forme et ses câblages me font penser à une grosse arête de poisson. Encore un débat sur le nom … sur les cartes il est identifié sous celui de « Barqueta », mais sur ses piliers c’est Mapfre qui est inscrit (nom de l’entreprise qui l’a financé) !! Pourquoi faire simple ??
Nous sommes donc devant ce long pont … nous sommes bientôt de l’autre côté. Nous arrivons devant les portes d’un grand parc d’attractions, « La Isla Magica », c’est visiblement l’heure de la fermeture vu le nombre de gens qui en sortent, il n’est pas loin de 23 heures.
Nous sommes dans le quartier de l’Expo 92, les plaques d’égout le confirment ; il est tard alors nous ne nous attardons pas, nous n’avons rien de particulier à voir ici, surtout à cette heure.
Fin d’une belle et chaude journée de promenade, demain nous projetons d’aller visiter les deux monuments emblématiques de la ville que sont la Cathédrale et le Palais Royal.
LE COUP DE COEUR DU JOUR : la Vierge de la Macarena, parce qu'elle est belle et touchante, que l'on soit croyant ou pas ! Et aussi tous ces petits balcons qui nous font de l'oeil au fil des rues !
HOTEL PALACE SEVILLA : encore là ... nous y sommes pour la semaine !
LOS NIÑOS DEL FLOR (C/Teniente Borges 8) : un petit restaurant qui n'a rien d'exceptionnel mais où nous avons bien mangé et où l'accueil était très sympathique