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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

LA FILLE DU PUISATIER

                                       

 

  1939 - Patricia est la jeune et jolie fille du puisatier, elle a terminé son éducation en ville, loin de sa famille. Fille modèle, elle va porter son repas à son père dans la montagne provençale, en chemin elle rencontre un bel aviateur, fils de bonne famille ; elle succombe à son charme et commet l’irréparable. Enceinte elle doit avouer sa faute à son père qui prend contact avec les parents du père de l’enfant, des commerçants nantis qui refusent d’entendre parler de quoi que ce soit, leur fils est parti pour le front et ils ne veulent pas assumer cette mésalliance. La jeune fille se voit mise à l’écart et envoyée chez une tante pour cacher l’affront.

L’enfant nait ; les rôles sont redistribués autour du berceau.

 

Le film est la fidèle reprise du film de Marcel PAGNOL.

 Même si quelques passages ou connotations trop vieillots ont été gommés, cette version reste très (trop) classique et manque cruellement de passion et de fougue. Le spectacle n’est pas déplaisant mais finalement assez fade, au pays des cigales et du soleil.

 

Daniel AUTEUIL a voulu rechausser les espadrilles de Galinette et faire ses premiers pas de metteur en scène ; mais on est bien loin du charme, de l’émotion des films de Claude BERRI. C’est un réalisateur plus que conventionnel qui orchestre un film qui, dans un désir de coller à l’œuvre originale, manque de dépoussiérage ; sa direction d’acteurs est trop inégale entre la mièvrerie ennuyeuse de son héroïne et ses propres colères caricaturales ; et que dire des accents malmenés ou du mauvais choix de Sabine AZEMA.

Du bon, heureusement, dans les interprétations de Kad MERAD, crédible ; Nicolas DEVAUCHELLE, sympathique et Marie-Anne CHAZEL, dynamique.

 

A part ça ? Mouais, la satisfaction d’avoir replongé dans l’atmosphère de PAGNOL, certes mais dans un film « facile », sans relief.

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