Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Dans une petite ville de Belgique, un gamin cherche à s’échapper du foyer auquel il a été, provisoirement, placé par son père ; mais son papa n’est pas revenu, il avait pourtant promis ! Par hasard, il attire la sympathie d’une coiffeuse qui va l’accueillir et l’aider à retrouver ce père absent.
Ce film est le lauréat du Grand Prix du festival de Cannes 2011.
Pourquoi sommes-nous allés voir ce film ? Pourquoi pas ? Parce qu’on n’est pas accros aux frères DARDENNE, parce qu’on ne suit pas forcément les choix des palmarès cannois …. Donc, une démarche curieuse, une programmation de salles qui entre pirates survoltés ou zombies cannibales ne nous branchait pas, et nous voilà en projection privée (deux spectateurs dans la salle, lui et moi) plongés dans ce petit film, ce court film d’à peine 1h30 !
Il nous faut faire amende honorable : quelle erreur de passer à côté de ce film, fort et vrai !
Ce gamin, pourtant si irritant, nous a touchés.
Les réalisateurs filment avec naturel et sans compromis cette histoire douloureuse.
Scénaristes, ils ont écrit un récit actuel, très vivant, sans temps mort, et, alors que le sujet s’y prêtait, sans larmoiement.
Devant la caméra, un duo d’abord : Cécile de FRANCE et Thomas DORET, la coiffeuse et l’enfant terrible, si émouvants l’un comme l’autre, si puissants, lumineux et crédibles (surtout pour le jeune garçon, enfin un enfant qui « parle vrai », et qui ne récite pas son texte !).
Et un pas derrière, Jérémie RENIER, déboussolé et lâche ; et Fabrizio RONGIONE, enjôleur et fougueux.
C’est prenant, bouleversant … inattendu et puissant !
Nous l’avons vu « faute de mieux » …. Maintenant je dis à voir « sans faute » !