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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

LES DERNIERS JOURS DE STEFAN ZWEIG

Stefan ZWEIG, en exil depuis des années, arrive à Rio avec sa femme, Lotte, durant l’été 1941. Après la prise du pouvoir nazi il a fui à Londres, puis New York. Maintenant que le fléau a envahi l’Europe, il se réfugie au Brésil ; doutant de voir un jour une issue heureuse au conflit.

Sa jeune épouse, asthmatique, s’accroche à l’espoir de retrouver la paix et de retourner à Vienne, tandis que son mari sombre dans la déprime entouré de ses fantômes, cultivant ses pensées suicidaires,  loin de l’atmosphère festive brésilienne.

 

La pièce est l’adaptation du roman de Laurent SEKSIK.

Morne soirée, triste spectacle, grand ennui.

Quel pensum, rien n’a trouvé grâce à mes yeux ! et pour le petit « somme »,  j’ai dû le refouler plusieurs fois durant ce spectacle de près de deux heures. 

Un thème intéressant, une belle affiche, un ensemble prometteur.

Mais la pièce en elle-même manque de densité, d’intensité, de crédibilité tout simplement ; souvent bavarde et grandiloquente, jamais prenante et surtout pas émouvante.

La mise en scène de Gérard GELAS est d’une platitude sans nom, surtout sans invention, imagination, passion.

Et côté interprétation, ce qui aurait pu nous tenir en éveil finit de nous décevoir.

Patrick TIMSIT et Elsa ZYLBERSTEIN récitent leur texte de façon monocorde. Pas une once d’émotion dans le jeu étriqué de P.TIMSIT, l’écrivain humaniste voit son monde s’effondrer, perd tout espoir, pense au suicide … sans sourciller, hélas ; quel dommage ces états d’âme, cette intime souffrance auraient dû être si passionnants.

Et E.ZYLBERSTEIN,  pleurnicharde et discordante, trahit cette épouse toute dévouée à son grand homme, qui le suit envers et contre tout, qui rêve d’un futur apaisé et glorieux pour celle qui sera la dernière Madame ZWEIG.

 

Non, vraiment, rien nous a séduit dans le récit de ces ultimes tourments, de cette fin tragique ; de belles promesses qui sont tombées à plat ; c’est vraiment dommage, la pilule en est d’autant plus amère.

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