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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

PAPERBOY

    Paperboy : affiche

 

A la fin des années 60, dans une Floride moite et marécageuse, sollicité par une blonde sulfureuse, un journaliste enquête sur le cas d’un prisonnier qui risque la peine de mort alors qu’il se dit innocent. Sont mêlés à l’histoire, racontée par l’ancienne domestique de la famille,  le frère et l’associé du journaliste.

 

Il y a longtemps que je n’avais pas ressenti autant d’aversion pour un film ! Excès de pudibonderie, peut être, mais je ne trouve aucune excuse à autant de complaisance, l’enquête n’est que le vague prétexte pour dresser les portraits de ces personnages « border line », tous plus cinglés les uns que les autres ; une galerie tellement caricaturale qu’elle en est ridicule.

 

Alors, avec une mise en scène qui préfère jouer avec les hormones qu’avec les neurones de son public, Lee DANIELS ne nous épargne rien, il bâcle l’exposé préférant s’attarder sur les orgasmes de son héroïne !

 

Parlons-en de son héroïne, Nicole KIDMAN qui veut casser son image ! De film en film, elle semble ne faire que ça … mais n’est-ce pas le propre d’un acteur que de savoir changer de style, d’endosser différents costumes ? j’avoue, les siens ici sont minimalistes ! la belle affaire ! Une blonde incendiaire au pays des bayous crasseux, une barbie nymphomane qui se tripote en public dans un parloir de prison ! On atteint le grandiose !

 

Assistent à cet édifiant spectacle, John CUSAK dans un rôle de suspect complètement halluciné et hallucinant ! et les deux frères qui se sont laissés embobiner par la blondasse  pour des motifs différents : l’aîné, Matthew Mc CONAUGHEY, au visage taillé au couteau,  donne à son personnage toute l’ambiguïté voulue et  aurait mérité un meilleur traitement ; le cadet c’est le charmant Zac EFRON, dont les dames admireront la plastique (pendant que les messieurs matent Nicole KIDMAN … y’en a pour tout le monde ! ça racole large !! ), lui aussi trouve le moyen d’avoir quelque talent à part ses irréprochables pectoraux … entre autres (abdos, fessiers validés !) ! Et il a du mérite puisqu’il passe la majorité de son temps à réfréner … ou assumer ses ardeurs envers la belle blonde !

 

Et puis ? bah, c’est tout, on a fait le tour ou presque …. Une bimbo salope, un homo mal assumé, un « ado » travaillé par ses hormones, un taulard en chaleur … ah oui, un black revanchard, une domestique noire sous estimée, des blancs aussi odieux que racistes et la peinture d’une population des Everglades toujours aussi effrayante ; bref les plus sympas dans cette affaire ce sont encore les crocodiles !

 

Ca pue la sueur, le souffre et le stupre !!! et bien, là franchement, je préfère les film à l’eau de rose …. 

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