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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

THE KILLER INSIDE ME

                                          The Killer Inside Me            

 

  

Lou FORD est un charmant garçon, 29 ans, séduisant, adjoint du shérif dans une petite bourgade texane où, dans ces années 50,  il ne se passe jamais rien, et où tout le monde se connait.

Il  est missionné pour expulser une jeune femme aux mœurs légères ; mais la belle lui tient tête et le petit flic révèle sa vraie nature, violente et perverse.

Le début d’un sanglant et cruel engrenage.

 

Impression bizarre après ce film : satisfaction et malaise, partagée  entre contentement et irritation.

Faisons le tri, le scénario est savoureux ; pervers, tordu, glauque. La mise en scène de Michael WINTERBUTTON en exploite bien tous les ressorts ; mais avec trop de complaisance dans les scènes crues (corps à corps érotiques ou passages à tabac), objets de longueurs inutiles et racoleuses.

Excellent travail de reconstitution d’une époque, de création d’une ambiance, par les décors, les costumes, les coiffures et maquillages ; on a vraiment l’impression de revoir un de ces films noirs du grand cinéma américain d’après-guerre.

La bande son est géniale ; morceaux choisis, et décalage détonnant entre la « couleur » musicale et l’image, be-bop et hémoglobine !

Et  il y a l’interprétation. Casey AFFLECK est insupportable. Alors, bien sûr, ce rejet sert le film et la perception du héros ; mais son visage trop lisse, son absence d’expression et sa voix de canard mal rythmée sont crispants ! Calcul de mise en scène ou caricature du personnage …. J’hésite encore !

Côté féminin, rien de bouleversant : Jessica ALBA (qui met toute la ville en émoi) n’a rien d’Ava GARDNER ; et Kate HUDSON n’est pas plus convaincante.

Du bon et du juste dans la distribution des seconds rôles masculins, là on se régale.

 

Alors ? … vu avec plaisir … mais …

      

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