Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Un petit voyage avant les fêtes de fin d’année … nous avons déjà fait un petit tour à BUDAPEST (http://www.sweetmemory.fr/article-budapest-octobre-2009-38055712.html), mais cette fois c’est l’opportunité de découvrir la ville dans ses habits de fête qui s’est présentée … ça ne se refuse pas !
JOUR # 1
Il s’agit d’un séjour de groupe organisé par une agence ; les horaires des vols ne nous assurent que deux vraies journées sur place, les jours de voyage étant sévèrement rognés par les trajets.
Heureusement BUDAPEST n’est qu’à 2h10 de PARIS !
Nous survolons Bâle, Zurich, …
Nous arrivons sur place vers 15 heures, et notre groupe part pour un tour panoramique de la ville.
Place au tourisme, donc ; notre guide resitue BUDAPEST : capitale de la Hongrie, concentrant le quart de la population du pays avec plus de 2 millions d’habitants pour une population totale de 10.
BUDAPEST, non seulement capitale politique, mais aussi centre culturel, économique et pôle essentiel des transports du pays.
Quelques clés indispensables pour un séjour agréable nous sont données.
Dans les restaurants, si le service n’est pas mentionné, il convient de donner 10% du total de la note.
Côté gastronomie, peu ou pas de poissons ou de fruits de mer ; on cuisine principalement des poissons d’eau douce (la Hongrie n’a pas de côtes), une soupe est très réputée : la soupe de poissons à la Szegedoise (patrimoine gastronomique de la ville de Szeged, cette soupe est cuisinée avec des oignons, des poissons et bien sûr du paprika).
Le paprika, trésor national, qu’il vaut mieux acheter dans les marchés …. Dans le marché couvert de BUDAPEST.
Toujours au chapitre de la gastronomie, il faut goûter les gâteaux, pâtisseries hongroises. Bien sûr, il est question de GERBEAUD, le célèbre café de la ville (mais que notre guide ne nous recommande pas …. Y entrer certes, mais il nous déconseille d’y céder à la gourmandise, les gâteaux ne sont pas meilleurs qu’ailleurs mais bien plus chers ! Il a une préférence pour le Café New York). Emile GERBEAUD est un pâtissier suisse du XIXème siècle. Il vient s’installer à BUDAPEST où il réinvente la pâtisserie hongroise et la fabrication des friandises en chocolat.
Une petite parenthèse historique avant d’aborder la visite de la ville. BUDAPEST actuelle est née en 1873, de la réunion de Buda (la colline), Pest (l’autre rive) et Obuda (commune jusque là indépendante). Cette grosse métropole devient la seconde capitale de l’Empire Austro-Hongrois, malgré les crises nationalistes, François-Joseph va donner à la ville les moyens de progresser, ce seront les quarante glorieuses qui mèneront BUDAPEST à son apogée jusqu’à la Première Guerre Mondiale. C’est alors le choc pour le pays, qui en perdant la guerre subit de grosses pertes humaines et voit son territoire parcellé, devenant le plus petit pays d’Europe Centrale, séparé des régions de Bulgarie ou de Roumanie, ce qui demeure encore un problème complexe et douloureux pour les populations.
Tombée sous le joug de l’Est, la ville perd son éclat.
A partir des années 2000 de grands changements vont s’opérer, la rénovation de la ville est entreprise, après l’ère du communisme BUDAPEST revit, on peut dire que « la ville de quantité devient la ville de la qualité ».
La ville refleurit, littéralement. Restaurants et cafés restent ouverts plus tard, se calant sur la demande touristique croissante.
Les habitudes hongroises privilégient un copieux petit déjeuner, un bon déjeuner, ne laissant que peu de place au diner, pris en général vers 18-19 heures.
En ce qui concerne les mœurs à BUDAPEST, les bains font partie de la culture de la ville. Importés lors de l’occupation ottomane, c’est à la fin du XIXème siècle que les plus beaux bains vont être construits, faisant de BUDAPEST une ville thermale reconnue et réputée. Les plus fameux étant ceux de Széchenyi avec ses 16 bassins (3 extérieurs et 13 intérieurs), où l’eau varie de 20 à 40 degrés, puisée à la source à 73° ! Leur principal concurrent étant les bains Gellert, au pied de la colline du même nom. En ville, bien d’autres petits thermes offrent des moments de bien être et de relaxation.
Côté distraction, BUDAPEST est une ville riche : zoo, patinoire, opéra … de beaux bâtiments construits au XIXème dans des styles « néo » … classique, gothique ou renaissance … avec quelques exemples majeurs d’Art Nouveau !
Tout en écoutant ce passionnant commentaire, nous arrivons à l’orée du grand parc de la ville, le Bois de la Ville (Varosliget ), aménagé au XIXème siècle, il abrite, un zoo, un parc d’attraction, le beau château de Vajdahunyad et les thermes de Széchenyi lui sont aussi attachés, proches du grand lac, transformé l’hiver en vaste patinoire.
Il est plus de 16 heures lorsque le car nous débarque à côté de la Place des Héros, il fait nuit, c’est très bizarre.
Nous longeons donc le grand lac-patinoire ; le grand château perdu dans l’obscurité …. Dracula n’est pas loin !
Une grande guirlande lumineuse domine l’avenue « aldott karàcsonyt kivan Zuglo Onkormànyzata » qui veut dire quelque chose comme « Souhaits de Noël de la part du gouvernement local ».
Et nous voici sur la grande et impressionnante Place des Héros (Hörök tere) ; de nuit elle est magnifique. Nous l’avions vue en plein jour lors de notre premier voyage ici, dans l’obscurité, avec ses colonnades illuminées elle parait encore plus élégante, secrète aussi.
Elle est encadrée par le Musée des Beaux Arts et par le Mücsamok (galerie de photographies et peintures contemporaines).
La place est aménagée en 1896, à l’occasion du millénaire de la nation, de l’installation dans le bassin des Carpates des rois magyars. Ce Monument du Millénaire va leur rendre hommage, quatorze souverains hongrois sont ainsi représentés, dont les célèbres Etienne (Istvan) et Matthias (Matyas), souvent recroisés en ville.
Sur ces hémicycles des chars qui emmènent le bien être et le travail, la paix et la guerre.
Devant le monument, une colonne entourée de statues équestres, il s’agit des rois païens fondateurs de la patrie ; avant que l’Archange Gabriel (au sommet de la colonne) ne suggère, en l’an 1001, le couronnement du roi Etienne, lequel acceptera un compromis avec la chrétienté, permettant ainsi la fondation d’un état hongrois unifié et apaisé. Gabriel est représenté portant les insignes de la royauté temporelle et spirituelle, la couronne et la croix apostolique.
Dernier monument notable sur cette grande place, la tombe du soldat inconnu, un petit espace entouré de grilles ; on peut y voir la trace du premier puits d’eau chaude de la ville.
Nous avons quelques minutes pour faire un petit tour sur la place avant de remonter dans le car.
Il est 17 heures et nous nous engageons dans l’avenue Andràssy (Andràssy ut), ouverte en 1893 pour faciliter la circulation entre le centre de BUDAPEST et le bois.
Un petit point linguistique : le son « sse » s’écrit « SZ », « tche » est « CH » comme dans Széchényi qui se prononce « cétchéni », et « che » s’écrit « SS » … nous sommes donc dans l’avenue Andrachy ! Qui fut bien Premier Ministre, mais jamais, aux dires de notre guide, l’amant de Sissi !
Avenue majeure donc dans ce quartier cossu, doté dès la fin du XIXème siècle, du métro, le deuxième en Europe après celui de Londres ! Nous voyons défiler de belles villas, des petits palais, construits selon des règles d’urbanisation très strictes, imposant des distances règlementaires entre la clôture et la façade de la maison par exemple. Ce sont maintenant des ambassades qui occupent, le plus souvent, ces hôtels particuliers.
Nous nous approchons du centre, les villas font place à des petits immeubles, toujours luxueux.
Voilà la place Kodàly (Kodàly körönd), circulaire, dite de style « cour d’honneur » venu de France. A partir de là, l’avenue revêt ses illuminations de fête.
Comme la visite est belle à cette époque de l’année ! On en oublie même l’embouteillage qui arrête le car, nous permettant de profiter davantage du spectacle !
On passe devant le Musée de la Terreur, que nous avons déjà visité, pas plus gai de nuit que de jour !
Nous arrivons ensuite place Octogone (Oktogon) qui doit son nom à … sa forme ! Elle est l’intersection entre la grande avenue Andrassy et l’arc des Grands Boulevards de Budapest (Nagykörùt), ici Terez körùt. Construits en 1896, en même temps que la grande avenue, un projet envisageait plutôt la construction d’un canal pour libérer un peu le Danube.
Nous bifurquons sur ce boulevard, toujours ralentis par la circulation, impossible en cette fin de journée ! Comme la plupart des grandes capitales, BUDAPEST s’est agrandie, englobant, dans un rayon de 30 km les petits villages avoisinants, drainant de plus en plus de travailleurs sans développer de façon satisfaisante les transports ou les parkings !
Dans ce quartier, les petits immeubles de trois, quatre ou cinq étages de styles « néo… », auxquels on a ajouté, dans les années 50/60 des étages supplémentaires pour répondre au problème du logement.
Nous arrivons devant la gare de l’Ouest (Nyugati Pàlyaudvar), une superbe construction de verre sur une armature métallique, l’œuvre de Gustave Eiffel, notre Eiffel ! La gare a été construite en 1877.
La seconde gare, celle de l’Est, verra le jour dix ans plus tard, confiée, elle, à des architectes hongrois ; et une gare du Sud sera construite … mais pas de gare du Nord, qui devrait distribuer les territoires perdus après la Première Guerre Mondiale !
Nous bifurquons encore, sur Bajcsy-Zsilinszky ùt, grande avenue dont la réalisation est le travail d’une équipe belge.
Nous nous arrêtons maintenant près de la Basilique Saint Etienne. Nous avons un petit moment pour découvrir le marché de Noël installé devant la basilique.
C’est vivant, chatoyant, coloré et ça sent terriblement bon !
Deux éléments, entre autres, attirent l’attention : le sapin bleu de la patinoire des enfants et la façade de la basilique sur laquelle sont projetées des images de toutes sortes.
Il y a un monde fou dans ces allées, attiré par les stands de confiserie, saucisserie … ou objets décoratifs ! Des chapeaux, des décorations de Noël, beaucoup de très jolis sacs en cuir, de petits bijoux … de divers matériaux.
Difficile de ne pas se laisser tenter par un vin chaud ou un sandwich à la saucisse hongroise.... ou quelque autre douceur ...
Nous retrouvons ensuite notre chaperon pour la visite de Szvent Istvan Bazilika. C’est l’un des plus grands monuments de la ville.
Elle culmine à 96 mètres, 96 le nombre mythique de la ville, symbolisant la conquête de la Patrie. 96 mètres est la norme limite de hauteur de construction ici, c’est la hauteur de la basilique, celle aussi de la coupole du Parlement, rien au-delà !
Cette église contemporaine a été construite en cinquante ans, de 1851 à 1905, trois architectes se sont succédés sur ce chantier : HILD, pour un début néo-classique ; YBL, qui donnera une allure néo-renaissance à l’extérieur, et enfin KAUSER qui fignolera l’intérieur.
Quelle richesse justement à l’intérieur, qui va regrouper une cinquantaine de types de marbre différents ! L’autel à lui seul réunit des marbres italiens, hongrois et roumains ; impressionnant autel à baldaquin blanc qui occupe le fond de la basilique, construit autour de la statue de saint Etienne.
Les 4000 tuyaux de l’orgue diffuseraient le plus beau son de Hongrie …
Notre guide nous conseille de revenir durant le séjour pour une visite approfondie de la basilique, admirer la chapelle (fermée à cette heure-ci) et y voir la relique la plus importante du pays : la Sainte Dextre, la main du roi Etienne ! On pourrait aussi faire l’ascension du dôme … à voir ….
Pour le moment, la visite continue … en car, direction le Pont des Chaines (Széchenyi Lànchid).
Avant de l’atteindre ont traverse la place Széchenyi Istvàn Ter, qui s’appelait il y a peu Place Roosevelt ! … Istvan SZECHENYI était un homme politique important du XIXème siècle, il contribua largement au développement du pays.
Le guide attire notre attention sur le bel hôtel qui fait face au pont, le Gresham, appartenant maintenant à la chaîne des Four Seasons. C’est l’hôtel des célébrités.
Et donc, le Pont des Chaines, c’est le premier pont permanent construit entre Buda et Pest, inauguré en 1849.
Emblème de la ville, c’est le seul pont à être éclairé pendant la période communiste.
De ce côté de la rive nous avons une belle vue d’ensemble sur Buda, le palais royal, la colline du château …
Nous franchissons donc le fameux pont, jetant un coup d’œil au passage sur les ponts Erzebet et Marguerite, en aval et en amont du fleuve !
Nous débouchons Place Adam Clark où se trouve la gare du funiculaire, et l’entrée du tunnel construit dans l’enfilade du pont pour ouvrir l’axe routier vers Vienne.
Il fait nuit noire, et pourtant il n’est que 18h30 ! On s’arrête faire un tour vers l’église Saint Matthias et le Bastion des Pêcheurs.
Les premiers commentaires de notre guide portent sur l’église, officiellement Notre-Dame de l’Assomption de Budavàr, généralement appelée Matyas Templom. Construite au XIIIème siècle, il ne subsiste qu’une tour de cette époque ; au XVème siècle, le roi au corbeau Matyas Corvin décide de faire embellir l’édifice. Le roi y fera bénir ses deux mariages.
L’occupation turque, à partir du XIVème siècle, va mettre à mal la belle église, qui va être transformée en mosquée et voir les statues détruites ou emmurées et l’intérieur peint en blanc, puis elle devient une écurie.
Elle revient dans le giron catholique au XVIIIème siècle et est remise en état jusqu’au couronnement de François Joseph et de Sissi en 1867.
De grands travaux d’aménagement du site sont ensuite décidés, entrainant un changement radical du quartier, avec la destruction des plus anciennes maisons dont il ne reste qu’un timide exemple sur la place.
Derrière l’église, se déploie le Bastion des Pêcheurs (Halaszbastya), ce monument-promenade a été édifié entre les dernières années du XIXème siècle et les toutes premières du XXème. Ses sept tours symbolisent les sept tribus fondatrices du pays avant le XIème siècle.
Son nom évoque les pêcheurs qui venaient sur la rive du Danube, se réfugiant en cas de danger derrière le rempart construit autrefois, allusion aussi au marché au poisson qui se tenait sur la place. L’endroit est charmant en plein soleil, un décor de conte de fée ; mais ce soir, dans la nuit, avec ses éclairages nocturnes, c’est un vrai bijou, un décor de film romantique ou de cape et d’épée !
Au centre de la place, la statue équestre de Saint Etienne, tenant la croix et la couronne.
Nous faisons une rapide promenade sur le rempart, admirant le Danube, ses ponts illuminés et surtout, en face de nous, sur l’autre rive, le splendide Parlement. Le palais de tous les superlatifs … le plus grand bâtiment de Hongrie, le plus grand parlement d’Europe avec près de mille pièces ….
Hélas, notre temps est compté … nous ne faisons qu’une rapide découverte des lieux ! … juste pour nous donner envie de revenir !
Le temps d’admirer Matyas Templom et ses tuiles colorées vernies, nous descendons vers la place de la Trinité (Szentharomsag ter), avec en son centre la grande colonne de la Peste, édifiée ici au XVIIIème siècle, suite aux épidémies du Moyen Age que la ville avait surmontée.
C’est sur cette place que l’on peut voir la petite maison blanche, illustrant les plus anciennes architectures de la ville, juste devant elle, au coin, la statue de la protectrice des inondations …. Finalement bien à l’abri à une telle hauteur !
Nous sommes ici dans le quartier des palais ; l’ancien château et le Palais Royal occupent ce côté de la rive.
Sous le château, une trentaine de kilomètres de catacombes, tunnels destinés à protéger la population en cas d’attaque. Une partie se visite, aménagée en musée.
Notre guide nous emmène dans la rue Szentharomsag ut, l’occasion de passer devant un bon pâtissier à la devanture verte, et d’arriver au pied de la statue équestre d’un hussard … il parait que si on parvient à caresser certaines parties très intimes de son cheval ça porte bonheur … même dans l’obscurité on peut se rendre compte que plus d’un s’y sont risqué !
Une petite marche dans la fraicheur du soir et nous arrivons devant le Varszinhaz, le théâtre du château … où s’est produit BEETHOVEN, en personne !
Nous sommes à côté des vestiges du château médiéval, qui se résument à de bas murets de pierres.
Ici, au mois d’août, il y a la foire aux vins, la Hongrie y expose ses riches vignobles, dont l’incontournable Tokay.
Au bout de la promenade, le Palais Royal, construit pour le couple impérial austro-hongrois qui n’y aura jamais séjourné, François-Joseph venant rarement à BUDAPEST et Sissi résidant dans d’autres palais.
Pendant les deux guerres mondiales, les gouverneurs s’y installèrent, maintenant il est devenu la résidence présidentielle.
Un peu plus loin se trouve le terminus du funiculaire qui facilite la montée sur la colline.
Notre prise de contact avec la ville se termine ; les dernières minutes sont consacrées à un petit point météo, le climat continental de la Hongrie, ses étés chauds et ses hivers bien froids … on confirme !
Alors on se réchauffe avec le goulasch, qui est ici une soupe au bœuf, oignons, cumin, marjolaine, carottes, céleri, patates et bien sûr PAPRIKA !! Autre spécialité, une crêpe farcie à la viande et aux petites pâtes ... à voir !
Et voilà, nous sommes à l’hôtel. Le hall de l’entrée est décoré d’un magnifique sapin.
Nous dinons dans un agréable restaurant typique (1), y découvrant le goulasch, et aussi la choucroute hongroise très spéciale !
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons quelques instants devant une grande crèche installée dans la rue.
JOUR # 2
Nous avons décidé de consacrer cette première journée à la découverte de SZENTENDRE (SAINT ANDRE), accessible en train de banlieue en 40 minutes. Un petit village dédié à l’art, « le Barbizon de BUDAPEST », dit-on ! A voir, les galeries, les expositions, les céramistes, les rives du Danube, la petite cité baroque.
Nous utilisons nos cartes de transports, qu’il suffit de présenter aux agents en faction aux accès du métro.
Dans les couloirs on goûte aux joies des escalators vertigineux !
Ligne bleue, déconseillée par notre guide, pour deux stations. En effet, les wagons sont plutôt vétustes, on dirait les « petits gris » de la ligne D ! Puis ligne rouge, encore pour deux stations, cette fois avec un matériel très moderne.
Maintenant il nous faut trouver la ligne verte H5, qui sort de BUDAPEST et dont le terminus est Szentendre.
Nous voici sur le bon quai, l’affichage prévoit un départ dans une dizaine de minutes, on a de la chance ! Le tortillard arrive, un court train vert et blanc. L’intérieur est assez vieillot, les sièges recouverts d’un velours marron très moche. Par contre, nous sommes surpris par la propreté de l’ensemble qui n’est pas dégradé, pas de papier qui traine ou de tag ou griffonnage.
Départ à l’heure juste (précision qui résonnera aux oreilles transiliennes !), et la découverte de ce réseau de banlieue commence … assez surprenant ! On commence par longer le Danube, pas vraiment en beauté. Hors de la ville, il n’y a aucune protection le long des voies, à peine une petite bande d’herbe pour séparer les rails du trottoir, ou du chemin. Encore plus curieuse est l’arrivée dans les gares, car finalement, à part un seul et unique panneau planté sur ce qui sert de quai, il n’y a pas vraiment de gare, une petite clôture en mauvais état, un revêtement fissuré, pas de portillon apparent ni de guichet ; au premier arrêt, nous sommes dans un square, pour les suivants juste la rase campagne de part et d’autre des voies !
Dès que nous sortons de la zone urbaine de BUDAPEST, le contrôleur fait son apparition. Nos cartes de transports ne couvrent que BUDAPEST intra muros, ce qui ne pose aucun problème, nous allons acquitter un complément ; il propose même de nous vendre les billets de retour. Il passe de famille en famille pour délivrer les titres de transports. Nous payons 1240 HUF pour nos deux allers-retours (soit 4,16€ … on est bien loin des tarifs RATP !).
Le temps est désespérément brumeux et gris, maintenant nous voyons des poules gambader dans les jardins le long de la voie.
Nous voici à SZENTENDRE, un village d’artistes, d’art … et vit surtout du tourisme généré par cette réputation. Avec ce vilain temps, nous ne pouvons pas trop apprécier les petites maisons colorées … par contre la rue principale de la ville est toute consacrée au marché de Noël, petits chalets en bois, guirlandes et boutiques décorées, la promenade est bien agréable.
Après une arrivée par un quartier assez tristounet et une grosse église jaune désaffectée, voici la foule des touristes, qui arrivent par cars entiers.
Un premier arrêt à un stand vendant de chauds chapeaux, en laine, fourrure ou fantaisie de couleurs fluo. Ils sont rigolos, ceux en peau sont jolis et tentants mais plutôt chers !
Un peu plus loin, on se laisse séduire par un punch chaud : rhum, vin, orange … il est bien servi et assez corsé !
Le long de la rue les boutiques se succèdent, objets en tissu, patchwork, dégustation de vins ou de liqueurs, fromages, sacs en tissu ou en cuir, décorations de Noël, dont de jolies suspensions ou couronnes en écorces d’agrumes et bâtons de cannelle très odorantes. J’apprécie aussi beaucoup les enseignes des magasins en fer forgé ou les belles vitrines qui abritent une multitude de Père Noël.
Nous arrivons à la place principale de la ville, Fö Ter, sur laquelle se dresse un immense sapin, et surtout la grande croix de Saint André.
Toujours sur la place, en bas de la croix, une grande crèche de rue.
On entre dans la cour de l’atelier d’un céramiste, il nous retient un instant pour nous montrer ses brûle-parfums en forme de Père Noël ou de dragon, la fumée de l’encens qui brûle sortant par la pipe du monsieur au manteau rouge ou par les naseaux de la bête ! C’est amusant !
On fait quelques courses dans une petite boutique pleine de trésors. J’en profite pour demander à l’employée qui parle un peu français comment se disent quelques mots en hongrois : merci (kösönöm), bonjour (jo napot) et bye bye (viszlat).
Prochaine étape, l’église orthodoxe de l’Annonciation, juste après la grille d’entrée de grandes plaques sur le sol qui doivent être des tombes, piétinées par tous les visiteurs.
On peut visiter l’intérieur moyennant 600HUF, il y a beaucoup de va et vient à l’entrée. C’est assez curieux, étouffant, très sombre et très chargé … En ressortant, on jette un coup d’œil à ce qui doit être des monuments funéraires dans le mur d’enceinte ; des stèles avec blasons et têtes de mort et ossement sculptés.
On continue notre promenade en ville, de belles vestes pour femme sont suspendues à l’entrée des boutiques, de formes originales, très élégantes, avec des sacs assortis … ça fait envie !
Les devantures des boutiques sont, dans ce coin, couvertes de petits piments hongrois qui produisent le paprika.
Nous faisons une pause dans un charmant restaurant (2) très typique, la table est bonne, le personnel aux petits soins !
Après le repas, nous revenons sur nos pas, redescendant vers la gare en découvrant de nouveaux magasins. Vendue pour être une ville d’artistes, ce n’est pas ce qui saute aux yeux !! Le touriste a la part plus belle que l’amateur d’art !
Il fait définitivement gris, et à cette heure ci le brouillard commence à tomber sur SZENTENDRE que nous quittons.
Dès la deuxième station le contrôleur se présente… et on a de jolis billets à lui présenter !
Nous envisageons de terminer la journée en allant aux thermes de Szechenyi. On peut réserver les billets directement à la réception des hôtels pour éviter les files d’attente … On décide de se débrouiller tout seul.
Il faut prendre la ligne 1, la jaune, pour y aller ; l’occasion pour nos amis de découvrir cette ligne historique et touristique.
Nous sommes refoulés à la première entrée à laquelle nous nous présentons, il est trop tard pour accéder aux thermes intérieurs ; pas de souci pour entrer à la grande porte suivante, il y a pas mal de monde dans le hall, mais nous n’avons pas à faire la queue.
L’entrée coûte 4300 HUF (14.40€), pour la version vestiaire commun avec casier, avec, en toute logique, des cabines pour se changer.
En descendant vers les fameux vestiaires, on passe devant des couloirs aux jolies portes en bois verni, il doit s’agir des cabines fermées un peu plus chères.
Ensuite, les garçons d’un côté, les filles de l’autre … on se retrouve dans l’eau.
Ca parait si simple … mais arrivées dans les vestiaires, petite surprise, pas de cabine pour avoir un peu d’intimité ! Les verrous des casiers sont actionnés grâce aux bracelets qu’on nous a remis … à condition que ça fonctionne !
Bien une fois en tenue de bain, serviette à la main, …. nous nous retrouvons directement DEHORS !! (je rappelle que nous sommes aux portes de l’hiver et que le thermomètre doit plafonner à 0° !!!).
Le grand bassin en plein air devant nous fume sous l’effet de la chaleur de l’eau ! Pour gagner le bassin le plus éloigné, on doit marcher, en maillot de bain, nu-pieds sur le sol glacé … les habitués (ou avisés, sont venus avec des peignoirs et des chaussures … merci qui ??)
Ensuite, il faut entrer dans l’eau à près de 40° … c’est presque aussi compliqué que de se plonger dans de l’eau froide !!! Enfin on y est … et là, il faut reconnaitre que c’est tout à fait exceptionnel ! Nous nous baignons dans un magnifique bassin, en plein air, presque en plein hiver, et surtout en pleine nuit ! La vapeur des bains est colorée en orange par les lumières, une lumière fantomatique où les autres baigneurs ne sont que des silhouettes, des ombres !!! Fidèles aux brochures touristiques, quand nous arrivons, des baigneurs jouent aux échecs sur le bord. Personne ne nage, les gens discutent debout dans l’eau, vont se faire éclabousser par une cascade, ou s’asseoir sur les marches.
C’est vraiment très agréable ! On sort parfois les épaules pour avoir un peu de fraicheur !!
On peut aussi, sans souci, faire des photos ! c’est super !
Une fois séchés ET réchauffés, je retourne au bord des bassins prendre des photos …. C’est vraiment exceptionnel !
Rien de mémorable dans le restaurant choisi ce soir, ni dans l’expérience « casino » ; celui du Sofitel … une mécanique bien pensée pour vous soutirer 10€, sans trop d’espoir de les récupérer !! on doit régler 3000HUF ou 10€ à l’entrée qui nous sont restitués sous forme de jetons à jouer en salle (tables ou machines … attention il y a peu de jeux en euros) ; aux bandits manchots, il faut encaisser immédiatement chaque gain, car il est impossible de se faire payer le cumul (tant qu’on joue sur les crédits d’entrée) ! … astucieux calcul, non ?! On vous plume vos premières mises … nourrissez les machines et là vous pourrez sortir vos gains !! je n’avais pas encore expérimenté un système aussi pervers ? malhonnête ?).
JOUR # 3
Ce matin nous rejoignons nos amis après leur visite de la Grande Synagogue, que nous avons déjà vue. L'occasion toutefois de revoir ce magnifique édifice.
Dans le quartier, les sapins de Noël se vendent à la sauvette sur le trottoir !
Nous descendons ensuite à pied, la grande avenue Karoly korut, passant devant une irrésistible boutique qui vend toutes sortes de petits toasts, on dirait un buffet géant, c’est aussi joli qu’appétissant …. Et plein de bonnes idées ! On se régale rien qu’en les regardant : fromage/crudités, œufs de lump/œuf dur, œuf/crevette, des mousses sans doute au poisson et/ou au fromage, saumon …. je ne résiste pas à la tentation de faire naître la vôtre !!
Nous sommes en vue de Saint Etienne, nous décidons de retourner faire un tour dans le marché de Noël, à peine ouvert à cette heure-ci.
Les petites échoppes sont encore fermées, mais les stands de nourriture sont déjà au taquet ; nous découvrons un grand restaurant en plein air qui dégage de bonnes odeurs : les saucisses grésillent sur la flamme, les gros pains sont prêts à être farcis, des montagnes de cornichons, et autres salades attendent d’être mangés ; plats typiques, choucroute, goulasch … il n’y a qu’à demander …. En fin de stand place aux vins chauds aux divers parfums !
Dans l’axe de la basilique, la rue commerçante Zrinyi utca, un magasin expose sur le trottoir des mannequins vêtus de costumes traditionnels, un peu plus loin dans la rue on retrouve la statue du gros soldat qui pose avec tous les touristes !
En flânant, nous arrivons Széchenyi Istvan ter … en face du Pont des Chaines, pas loin de notre casino ; et surtout au coin de l’hôtel GRESHAM, réputé pour être le plus luxueux de la ville, la résidence des stars de passage à BUDAPEST.
On décide d’y entrer juste pour le coup d’œil … Nous avons la bonne surprise d’être reçus comme des princes … le portier nous ouvre obséquieusement la lourde porte !
Le hall d’entrée est magnifique, surmonté d’une grande verrière, décoré de plusieurs sapins, dont un plus haut et plus beau que les autres, garni de belles boules de mousseline blanche et de flocons de neige en feutrine.
Le bâtiment a été construit en 1904 pour la compagnie d’assurances Gresham. Sévèrement endommagé pendant la Seconde Guerre Mondiale, il est nationalisé et tombe en décrépitude jusqu’à son rachat en 1999. Il devient un luxueux hôtel à la situation incomparable !
Et donc, nous déambulons dans le hall de ce fameux établissement …. Nous fondant dans le décor !
Les photos sont prises, nous repartons avant que cet excès de luxe ne nous monte à la tête, notant à la sortie que des parapluies sont à la disposition de la clientèle.
Au programme, à présent, la traversée du pont, à pied.
Nous voici maintenant côté Buda, Place Adam Clark, devant l’entrée du funiculaire et son beau parterre fleuri. Il est évident qu’une montée mécanique est plus rapide et moins fatigante que la montée à pied, le trajet revient à 1000 HUF (3.35€) par personne (en aller simple).
La vue est belle pendant la montée, sur le fleuve et ses ponts ; dommage que la météo soit si tristounette.
En une minute nous voilà arrivés, les grilles du Palais Royal surmontées d’un grand aigle à notre gauche, juste en face, la résidence présidentielle surveillée par des gardes en faction ; on a froid pour eux, rester figé devant une guérite … quelle punition !
On commence à avancer vers les remparts quand on ressent un léger remue ménage, nos gardes s’agitent ; une troupe arrive de l’autre extrémité du palais … on est tombés au bon moment pour la relève de la garde, il est 13 heures !
On suit donc des yeux la passation de pouvoirs ; trouvant ce cérémonial si codifié très désuet ! Ici les malheureux plantés devant leurs guérites vont pouvoir aller se mettre au chaud, pendant que d’autres vont venir faire le pied de grue … tout cela au rythme du tambour avec un pas peu éloigné du pas de l’oie !
Maintenant, nous avons le Bastion des Pêcheurs et Matyas Templom, à revoir en plein jour …En dix minutes nous sommes arrivés sur la place où trône la colonne de la Trinité. C’est dommage que le ciel soit si gris.
Avant d’aller plus avant, nous retournons voir la statue du hussard ; les « parties » brillantes de la monture sont criantes en pleine journée !
Bien, retour au tourisme. Nous allons visiter l’église Notre Dame de l’Assomption de Budavar.
Nous achetons nos billets (1000 HUF par visiteur) et entrons dans cette surprenante église.
Nous étions loin d’imaginer un tel décor ! Les murs intérieurs sont peints ! Complètement, du sol au plafond, comme si ils étaient recouverts d’une tapisserie ! des motifs géographiques répétitifs, dans des teintes brunes assez sombres ! et quelques petits écussons figuratifs … c’est très particulier ! même les piliers sont peints, les encadrement de fenêtres ! ces couleurs mordorées donnent un ensemble très harmonieux, élégant, riche.
Nous faisons un tour, allant d’une chapelle à l’autre. Un grand monument funéraire retient notre attention, alliant une posture médiévale sous une frise qui rappelle le bastion des Pêcheurs, il s’agit des gisants du roi Béla III et de sa femme, la reine Anne de Chastillon.
Autre morceau de choix, dans la chapelle Saint Emeric, un grand retable très coloré. Plus loin, dans une autre chapelle la statue d’une vierge noire.
On monte dans la galerie supérieure, jetant au passage un rapide coup d’œil à une petite exposition concernant les travaux de l’église. De ce balcon, la vue est jolie sur l’église, mettant en valeur le travail des voutes, et de ce bel ensemble.
A la fin de la galerie, avant de reprendre l’escalier, un haut buste de Sissi nous attend.
Un petit coup d'oeil au Bastion à la lumière du jour.
Retour ensuite vers Pest pour visiter le plus grand marché de Noël de la ville.
La promenade dans le grand marché de Noël de Vörösmarty est très agréable. Il y a une multitude de stands, petits chalets en bois décorés regorgeant d’articles de toutes sortes : les gros biscuits en forme de tube cuits au feu de bois,
les petites suspensions en agrumes séchés ou en bâtons de cannelle noués,
de gros bretzels,
des petits chocolats multicolores,
des services en faïence estampillés « Budapest »,
des chapeaux, échappes, gants, bonnets de toutes les couleurs de toutes matières, des petits objets en paille tressée à accrocher au sapin,
des petits biscuits et décorations en forme de sujet de fêtes,
de carafes en verre aux formes très originales (grappes de raisin ou fusils …) renfermant une liqueur locale ….
Et toujours les stands de restauration, qui, quelle que soit l’heure, attirent le chaland gourmand !
Un peu plus loin, ce sont des figurines de Père Noël ou Bonhomme de neige en tissu que nous regardons,
ou bien des petits sapins ou Père noël en céramique décoratifs
… sur un autre étal, ils seront en cire naturelle !
Un stand particulier nous retient un moment, il expose des arcs, flèches, cornes de chasse.
Le côté alimentaire nous réserve encore des surprises, nous tombons sur une grande rôtisserie qui a fait cuire des petits cochons de lait, tout entiers, c’est quand même assez surprenant en pleine rue !
En levant les yeux, on peut admirer les décorations dans les arbres, de grosses boules lumineuses suspendues aux branches tandis que le tronc est enroulé dans une longue guirlande de lumière.
C'est ici que se trouve le salon de thé GERBEAUD.
Nous passons un long moment dans ce marché.
Nous rentrons à l’hôtel profitant encore des beaux habillages de fête des vitrines : boules de Noël empilées, jouets d’un autre temps, Père Noël en cristal chez Swarovski , grand sapin rouge illuminé dans la rue, petits sapins en plume dans une vitrine … toute la magie de Noël est là !
Voici déjà notre dernière soirée !
Il me reste une chose à voir avant de partir : les Christmas Trams, j’ai eu l’info à propos de ces trams décorés de milliers de petites ampoules qui circulent au moment de Noël, mais je n’en ai pas encore vu un seul.
On peut aller voir le tram 2 qui longe le Danube et passe près du Szabadsag hid (le Pont de la Liberté) qui est proche de l’hôtel.Arrivés à la station, effectivement très proche, on voit bien le tram mais sans décoration … je suis déçue !! Une petite affiche annonce que le Christmas tram de la ligne 2 circule le week-end … en semaine, c’est la ligne 19 qui s’illumine, ça me fait une belle jambe !
Enfin, on n’a pas tout perdu, d’où nous sommes nous avons une jolie vue sur la colline de Gellert …
et … sur l’autre rive, un petit ver luisant bleu se déplace le long du Danube ! Vite, vite un clic !!! ça sera flou, peu visible … mais au moins je ne l’ai pas rêvé !!!
Nous retournons, pour le dernier diner, au restaurant du premier soir... et CHAMPAGNE, hongrois, comme il se doit !
JOUR # 4
Au programme ce matin, alors que nous devons être disponible vers 12h30, le grand marché couvert, Központi Vásárcsarnok : cette grande halle est la création de (notre) Gustave EIFFEL, qui a décidément bien œuvré à BUDAPEST, elle a été construite en 1900, en briques, sur une armature métallique, et garnie de grandes verrières.
Nous avions déjà visité ce grand marché aussi typique que touristique, quel plaisir de le retrouver.
Beaucoup de marchands de sachets, boites de paprika ; les vins et charcuteries hongrois sont aussi à l’honneur, quelques stands de foie gras. Mais ce marché est aussi destiné aux riverains qui viennent y faire leurs courses, au rez-de-chaussée, place à l’alimentaire : fruits, légumes, pains et viandes ; les poissons sons relégués au sous-sol, le textile à l’étage.
On vagabonde dans les allées, achetant des sachets de paprika, admirant les pots de citrons confits qui reproduisent de petits visages.
C’est toujours amusant de constater les différences dans les modes de préparation, de présentation, des aliments. Les plus surprenants ce sont sans doute les poissons, entassés vivants dans des grands viviers à l’eau trouble ; ou toujours au rayon poissonnerie, les têtes de poissons vendues probablement pour cuisiner des soupes.
La viande est belle, débarrassée au maximum de son gras, l’entrecôte ou les côtes de porc sont toutes proprettes sans une once de graisse.
Rien de bien particulier au niveau des fruits et légumes qui semblent très frais, soigneusement empilés, quelques variétés inconnues toutefois !
Comme partout dans cette ville, on peut bien sûr se restaurer dans le marché. A l’étage, restauration rapide ou vraie pause à table, tout est possible …
Hélas, l’heure tourne…
Le guide est ponctuel. Le groupe aussi. Allez hop, valises et passagers sont chargés dans le car.
Pendant le trajet jusqu’à l’aéroport, le guide nous demande nos impressions sur sa ville et nous recommande d’autres visites à faire lors d’un nouveau séjour :
Notre séjour en terre hongroise se termine sur ces derniers sages et alléchants conseils …
Il nous reste des choses à voir … dans les environs de BUDAPEST … ça fera peut être l’objet d’un nouveau chapitre.
En tout cas celui-ci se referme sur le souvenir d’images féériques, la nuit hivernale donnant un beau visage à la lumineuse BUDAPEST.
... et voici, comme promis quelques adresses :
MERCURE KORONA**** : bel hôtel, très bien situé. chambre confortable mais n'offrant que peu de rangements, salle de bains banale. Petit déjeuner international sous forme de buffet complet et varié. Piscine et sauna à la disposition de la clientèle.
1 - à BUDAPEST : ALFÖLDI VENDEGLO : restaurant typique, bonne table et accueil agréable. La carte propose les spécialités de la région, ainsi que des mets convenant à tous les palais. (attention, en cas d'affluence, tous les plats ne sont plus disponibles en cours de service)
2 - à SZENTENDRE : BARCZY FOGADO : restaurant très typique : décor,
objets décoratifs, personnel en costume traditionnel ... parlant français ! Deux menus très bon marché pour les touristes (8et 10€), cuisine familiale traditionnelle. Nous nous sommes régalés de
plats simples et savoureux. (soirées folkloriques proposées)