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Jour 11 - OTTAWA

au compteur : 0 km (pour la voiture !!)

au programme : visite du centre historique d'OTTAWAfleur43

 

Nous avons un planning chargé pour ce début de journée : réservation et visite du Parlement et spectacle de la Relève de la Garde.

On part pour la Colline du Parlement. Dans les jardins du Parlement, des tentes comme des tipis indiens abritent le centre d’accueil. On fait un peu la queue avant d’être reçus à un guichet, nous allons choisir de visiter l’Edifice Central et l’Edifice de l’Est, avant ça nous irons voir la Relève de la Garde. On nous a remis des billets pour l’accès aux deux premières visites qui sont gratuites, proposées dans la langue de notre choix, avec un contingent de visiteurs limité, d’où l’importance de venir de bonne heure pour être sûr d’avoir le choix !

Nous allons nous positionner au bord de la grande pelouse où va avoir lieu cette cérémonie. L’attente est très bien organisée par les services touristiques de la ville : des jeunes gens en gilet aux couleurs de la ville passent parmi les touristes pour les renseigner et pour présenter le déroulement de la relève ; elle a lieu ici tous les jours, dans une version un peu édulcorée, en effet, la vie moderne ne permet plus le cérémonial complet, à savoir la présence permanente de gardes devant le Parlement. Nous allons donc voir arriver dans un premier temps ceux qui figureront « l’ancienne garde », puis la nouvelle garde fera son entrée et on assistera au protocole de la relève proprement dite.

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A 9h50 l’ancienne garde arrive donc et se met en place sur la grande prairie. C’est l’effervescence dans le public. C’est quand même très particulier de voir s’aligner ces militaires en uniformes anglais avec leurs hauts chapeaux à poils, qui étaient destinés à laisser supposer à l’adversaire que le soldat était de haute taille !

Ce premier contingent doit compter 18 hommes plus une bonne dizaine de musiciens joueurs de cornemuse en kilt !

A 10 heures, voilà l’arrivée de la relève, qui ne passe pas par la grande porte, réservée à la famille royale ou à son représentant, le Gouverneur. Ce groupe doit bien atteindre la cinquantaine de participants, militaires et musiciens.

Deux régiments participent aujourd’hui, une plume blanche au chapeau, le soldat est de Montréal, rouge il est d’Ottawa.

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Ils se positionnent face à l’ancienne garde, musique, défilés, échange de drapeaux, revue d’effectifs, les hommes échangent leurs places avant de tous repartir. Les rares qui restent sur le champ sont pris d’assaut par les touristes pour la photo !

Il est 10h30, on a juste le temps de retourner sous la tente, lieu de rendez-vous pour la visite. Une courte attente et notre guide francophone vient nous chercher.

Nous allons jusqu’à l’entrée de l’édifice, nous devons faire la queue car les contrôles sont assez longs. La visite commence donc après les portails de sécurité.

Notre guide nous présente le bâtiment du Parlement, avec les ailes de chaque côté pour chaque chambre et un corps central commun, elle le compare à un papillon.

Malgré ses allures gothiques, c’est une construction récente. Un premier bâtiment est inauguré en 1866, mais il est ravagé par un important incendie en février 1916, seule la bibliothèque sera épargnée. La reconstruction date de 1920, il est en pierre calcaire du Canada.

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Nous commençons notre visite par le foyer de la Chambre des Communes, un grand espace aux arches gothiques, c’est ici que sont interviewés par les médias les députés en sortie de séance. La décoration se veut démocratique, proche du peuple, elle représente des scènes de la vie quotidienne des gens du peuple, et fait figurer des scènes historiques.

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Nous allons voir ensuite la Chambre des Communes par elle-même. C’est une magnifique salle.  Selon la tradition britannique, elle est décorée en vert. Beaucoup de boiseries, la pierre blanche, quelques dorures et le velours vert des sièges. Dans les vitraux sont représentées les fleurs de chaque province.

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Nous entrons ensuite dans le salon de la Francophonie, nom qu’il a depuis 1993, ce petit bureau était autrefois le fumoir des députés. Il affiche un curieux paradoxe architectural, construit dans un pur style Tudor, toute la décoration évoque la royauté française, ou la France.

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Nous voici dans le foyer du Sénat, ici ce n’est plus le peuple qui est représenté mais la royauté et la noblesse. On voit les portraits des rois et reines du Canada.

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Et voici le Sénat, c’est le rouge qui domine dans cette salle directement inspirée de la Chambre des Lords.

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Nous sommes ensuite dans la partie « médiane », le Hall d’Honneur, la partie neutre de l’édifice, commune aux deux chambres. C’est une longue et lumineuse galerie néo-gothique.

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Nous entrons maintenant dans la bibliothèque, avec de strictes consignes de silence, et l’interdiction de prendre des photos, en effet, la riche bibliothèque est un lieu de travail et les personnes y faisant des recherches n’ont pas à être dérangées. L’espace réservé aux touristes est très limité. Cette salle est magnifique, tout en boiseries, richement décorée. C’est donc la miraculée de l’incendie de 1916, un garde ayant eu la présence d’esprit, avant l’invention des portes coupe-feu, d’en refermer les portes pour la préserver et sauver ainsi les précieuses archives du Canada.

Vient ensuite la salle de lecture, elle était à l’origine destinée à la lecture des périodiques, les fresques qui la décorent sont un hommage à la presse ; elle est utilisée aujourd’hui comme salle de réunion.

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Nous repassons par le Hall d’Honneur avant d’arriver au pied de la très belle Tour de la Paix. C’est le haut campanile central de l’édifice, longtemps le monument le plus haut d’OTTAWA, avant que la réglementation municipale autorise la construction de gratte-ciel. Il a été construit de 1919 à 1927, après l’incendie à la mémoire des 66 000 soldats canadiens morts au champ d’honneur. A l’étage de la tour se trouve la Chapelle du Souvenir, le mémorial en hommage à ces militaires, à l’origine leurs noms devaient être gravés sur les murs, mais le nombre trop important des inscriptions nécessaires a justifié la mise en place de Livres du Souvenir. On peut aussi, allant visiter cette chapelle, monter au sommet de la tour et voir l’étonnant carillon de 53 cloches dont la plus grosse remplace le gros bourdon qui s’était effondré dans l’incendie. L’ensemble joue à des heures bien définies des morceaux de musique dont le programme est affiché au rez de chaussée, il est actionné par un clavier.

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La visite se termine vers 12h10.

On a bien envie de monter, on commence à faire la queue, un garde bloque le passage et ne fait monter qu’une dizaine de personnes à la fois. Enfin dans l’escalier, on s’aperçoit que l’attente se répète, il y a tout un attroupement avant nous. Le temps passe, nous n’avançons pas, on finit par lâcher l’affaire, on a encore beaucoup à faire et on a surtout rendez-vous à 12h30 pour la visite de l’édifice de l’Est.

On sort par la jolie porte principale décorée des animaux représentatifs des attaches britanniques et québécoises du Canada, un lion et un cheval encadrent la porte, le lion est aussi royal que le cheval a l’air idiot !

Nous profitons de ces minutes pour aller faire quelques photos du curieux monument « Les Femmes sont des personnes », un groupe de cinq statues de femmes ayant lutté pour la reconnaissance de leurs droits. Autre statue sur notre route, une représentation équestre d’Elizabeth II.

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Nous voici prêts pour la visite suivante.  

L’Edifice de l’Est a été construit en 1872 à des fins administratives, il devait abriter les différents ministères, et les bureaux du Gouverneur et du Premier Ministre. Mais ce fonctionnement n’a pas résisté à la rapide extension du pays, dès 1883 l’espace est insuffisant, l’exécutif trouve à se reloger en ville, l’Edifice de l’Est revient aux parlementaires. Partiellement transformé aujourd’hui en musée, il présente les reconstitutions des bureaux des dirigeants avec du mobilier d’époque retrouvé dans les réserves nationales.

 Nous allons faire un saut dans le temps et nous retrouver l’espace d’une visite en 1872, le Canada est alors une toute jeune confédération, elle vient d’être créée en 1867, unissant quatre provinces, le Québec, l’Ontario, le New Brunswick et la Nouvelle Ecosse. C’est Victoria qui règne en Grande Bretagne, elle nomme Lord Dufferin au poste de Gouverneur Général, il est le troisième à occuper ce poste, pour un mandat de six ans. Face à lui, Sir John A.MacDonald, puis Alexander Mackensie, Premiers Ministres. Tout est à faire, ou presque dans ce pays qui ne demande qu’à s’étendre et prospérer.

 Nous commençons par visiter le bureau de Lord Dufferin, représentant de la royauté, il est le premier gouverneur à venir en famille au Canada. C’est une belle pièce, spacieuse et confortable. Le décor assez riche, les tentures, les moulures travaillées et colorées attestent de l’importance de son locataire. Témoignages de l’attachement à la Reine, son portrait, ainsi que celui du Prince Albert, son mari, sont accrochés dans la pièce. On remarque le bureau à double face, fait à la demande du gouverneur pour faciliter les entretiens, surtout avec sa femme qui était son oreille à la chambre des députés à laquelle il n’avait pas accès du fait de sa position, son épouse pouvant elle suivre les débats depuis les tribunes publiques, et lui restituer les propos tenus sans partialité. Dufferin a pour but principal d’unifier, de rallier de nouvelles provinces, il voyagera beaucoup à travers le pays, montrant ainsi son attachement à cette cause.

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Nous passons ensuite au bureau du Premier Ministre. Encore une belle pièce agréable, à peine moins raffinée que la précédente, ce qui retient l’attention ici, ce sont le gros sofa et la carte du Canada, datant de la fin du XIXème siècle. Deux curiosités qui témoignent de la modernité de l’édifice au moment de sa construction : un lustre à gaz et un évier à eau courante [ici on dit « coulante »] (… qui ne fonctionnait que l’été … nous sommes au Canada !!) … l’hiver la température de la pièce dépassait rarement les 11° !

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Plus loin, voici le modeste bureau du Greffier du Conseil Privé, finis moulures travaillées et confortables canapés, si elle reste jolie, la pièce est nettement plus petite, fonctionnelle. Elle communique avec la salle du Conseil.

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Nous, nous passons par le couloir pour y arriver, passant devant les porte-manteaux des ministres, il se dit que McDonald faisait en sorte de toujours arriver le dernier, arrangeant selon son appréciation les habits de ses ministres, le plus près de la porte du Conseil avait ses faveurs du moment, le plus éloigné avait du souci à se faire, et gare à celui dont le vêtement se retrouvait sur le sol !

Et voici la salle du Conseil Privé, construite à l’origine pour un gouvernement restreint, mais où la place ne va pas tarder à manquer avec les annexions de provinces.

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De grandes décisions vont être prises dans ces fauteuils ! On remarque tout de suite celui réservé au Premier Ministre, bien plus beau, et plus haut que les autres ! Une autre petite curiosité, à cette époque,  ils étaient 13 à siéger … mais 13 n’est pas un nombre idéal pour une telle assemblée, alors, le « puni » de service s’installait à un petit bureau près de la fenêtre … sans doute celui qui ramasserait son manteau en fin de séance ! … plus tard, une grande table ronde remplacera la longue table que nous voyons, avant d’opter pour un déménagement raisonnable.

 

La visite se termine vers 13h15, nous allons faire un tour dans le grand jardin de la colline du Parlement. Nous contournons donc le grand bâtiment qui ressemble à Westminster (il est du reste surnommé le Westminster des bois !), et arrivons, après être passés près de la grande statue de la Reine Victoria, au Pavillon d’été. Historiquement cette petite construction date de 1877, elle était destinée à l’origine à abriter, aux beaux jours, le Président de la Chambre des Communes et sa famille. En 1956, le pavillon tombe en ruines, il est reconstruit quarante ans plus tard grâce aux fonds de l’Association Canadienne des Policiers et l’Association Canadienne des Chefs de Police, il honore donc la mémoire des policiers morts en service.Le contraste est étonnant entre la délicatesse du bâtiment et son austère destination.

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Et notre tour continue, l’occasion de voir maintenant la jolie bibliothèque de l’extérieur, en pur style gothique, on a l’impression de contourner une chapelle. Le toit est particulièrement ravissant, délicat et coloré.

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Pas bien loin de la bibliothèque, une stèle avec une grosse cloche inclinée ; c’est la cloche Victoria, une victime de l’incendie : le 4 février 1916 elle rend l’âme après avoir sonné les douze coups de minuit, s’effondrant dans la fournaise. Elle sera retrouvée, restaurée et déposée un peu plus loin dans la position dans laquelle elle a été exhumée. « On croyait percevoir une plainte humaine en entendant ces sons familiers (ceux de la cloche) s’échapper de l’énorme flambée lumineuse » … c’est ainsi que furent traduits ses derniers instants par le Sous-Ministre des Travaux Publics de l’époque !! quel lyrisme !!

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De ce côté du Parlement, nous longeons la rivière, avec une belle vue sur GATINEAU et le pont Alexandra.

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Voici maintenant une autre curiosité de ce jardin décoré de statues d’illustres canadiens ; un long monument surmonté des statues de deux hommes devisant, Robert Baldwin et sir Louis-Hippolyte Lafontaine, les pères d’un principe essentiel de la démocratie canadienne : la démocratie responsable qui implique que le gouvernement doit avoir l’appui de la Chambre, mis en minorité il doit démissionner.

 Ils sont donc en pleine conversation au-dessus d’un mur … à murmures …. Connu sous le nom du « mur du chuchotement », cette paroi est magique, si deux personnes se tiennent à chacune de ses extrémités, elles peuvent converser à voix basse tout en s’entendant parfaitement …

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Retour à la case « départ » vers 14 heures. Notre prochaine destination, après cette visite bien complète du Parlement, est le Canal Rideau, « Rideau » étant le nom de la rivière coulant en amont, on le doit à Samuel de Champlain qui l’a baptisée ainsi en 1613 quand il l’a remontée pour la première fois et est tombé face à deux chutes jumelles hautes de plus de 9 mètres ; initialement le canal devait être construit à cet emplacement mais les architectes optèrent pour une version plus à l’Ouest.

 Quand on arrive, une écluse est en action, en train de se remplir pour permettre le passage de deux bateaux. Quand le bassin est plein, l’écluse s’ouvre et les plaisanciers peuvent poursuivre leur route.

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On va descendre l’allée le long de ce Canal,  qui s’inscrit dans un ouvrage considérable reliant le Fleuve Saint Laurent au Lac Ontario via lacs et rivières de la région. Sa construction avait pour but de faciliter les communications dans le pays en évitant d’avoir à suivre le fleuve en plein conflit avec les américains. Le vapeur « Union » sera le premier à le franchir en septembre 1831. Bien vite le chemin de fer s’avère plus rapide et couvre plus de territoire, le Canal va alors devenir un couloir touristique, et les voyageurs remplaceront les matières premières.  

Ici le Canal est composé de huit postes d’éclusage, une échelle de plus de 24 mètres entre le chenal du Canal en amont et la rivière des Outaouais en aval. Du Pont des Sapeurs, entre le Château Laurier et la Colline du Parlement, la vue est très jolie sur le canal et ses larges allées ; difficile de penser que ce plaisant et paisible canal au cœur de la ville supportait le passage de gros bateaux lourdement chargés.

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C’est une agréable promenade, au rythme d’une autre époque, le lent remplissage des bassins, et les écluses manœuvrées à la main comme autrefois, piétons et vélos peuvent même traverser d’une rive à l’autre quand les écluses sont fermées.

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Arrivés en bas, la vue reste jolie sur ces différents paliers. On traverse sur la dernière écluse et il nous faut remonter, pour aller visiter la Cathédrale-Basilique Notre-Dame, aperçue pendant notre balade d’hier, cachée par une grosse araignée !

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L’extérieur est élégant, avec ces deux flèches argentées très travaillées et entre elles une Vierge à l’Enfant toute dorée. Sa construction s’échelonne sur vingt ans, bien que consacrée en 1846, elle ne se voit coiffée de ses clochers qu’en 1866. Le plus beau est à l’intérieur, quelle magnifique surprise en entrant que ce ciel bleu-roi parsemé d’étoiles dorées. La haute et longue nef offre une jolie perspective sur le chœur et sa profusion de statues en bois sculpté.

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On s’attarde pour regarder de plus près toutes ces belles sculptures, ces hauts piliers … en bois peint, un étonnant travail qui me rappelle le marbre en trompe l’œil de Vienne !

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 Et toujours ce curieux sentiment d’anachronisme en regardant ces jeunes décorations, qui n’ont que 150 ans alors qu’on a l’impression d’être dans une cathédrale du Moyen-âge !

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A 15 heures, nous revoici dans les rues, on a repéré dans mon précieux guide vert quelques curiosités à aller voir dans le quartier.  

On va commencer par deux cours, deux passages, « Tin House Court » (la cour de la maison de fer blanc) où exerçait un … ferblantier ! une jolie petite cour ombragée, décorée d’un modeste petit jet d’eau, qui aurait les faveurs des habitants d’Ottawa. Un peu plus loin, la cour Jeanne d’Arc et une statue moderne d’un ours, nous la traversons pour arriver à ByWard Market (le marché By), un quartier très animé, tout autour du vieux marché en briques rouges des stands de produits alimentaires agencés avec soin ; les étals de fruits sont très tentants avec leurs petits paniers ou coupelles de fruits rouges.

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Et puis il y a le commerce de sirop d’érable ! Les producteurs ou les simples revendeurs ! On s’arrête au stand d’un producteur … et fier de l’être, il nous vante la qualité de ses sirops, nous les fait déguster, n’est pas avare d’explications et nous montre, photos à l’appui, les différentes étapes de la fabrication, du réseau de tuyaux dans les érablières, à la mise en flacon, en passant par la cuisson ; le rapport étant de 1 pour 40 entre le produit fini et le liquide collecté ! Nous goûtons les différents sirops, clair, médium ou ambré … et achetons quelques petits flacons !

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Nous n’entrons pas dans ce marché historique datant de 1846, préférant continuer notre promenade, l’occasion de passer devant la terrasse d’un restau qui se propose de veiller sur les maris pendant que les femmes font leurs courses ou s'adonnent à d'autres distractions, génial !

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On se retrouve bientôt devant un escalier … allez, on monte ! ça nous conduit sur une vaste terrasse où les gens viennent flâner … et un lapin se promener ! un bon gros lapin sur un toit d’Ottawa !! qui l’eut cru ? (le lapin pas encore cuit sans doute !! )

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Quand on redescend, nous voici revenus au bord du Canal Rideau, à côté du Centre des Congrès d’Ottawa, et sa curieuse architecture, une grosse soucoupe volante vitrée ! On s’amuse à photographier notre reflet sur la façade !

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Il est plus de 16h30, et nous retraversons le Canal, par le Pont MacKensie qui nous donne une belle vue sur la colline du Parlement et le château Laurier.

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Notre journée de tourisme s’arrête là, retour à l’hôtel pour un repos bien mérité !

 coupdecoeurPas de coup de coeur particulier aujourd'hui, j'ai aimé cette jolie ville. Ma préférence irait au charme de la basilique cathédrale, mais le spectacle de la relève de la garde est aussi une curiosité à ne pas manquer ; et l'organisation parfaite (et la gratuité) des visites des monuments de la Colline du Parlement vaut d'être saluée.

  hotel-clip-art BUSINESS INN : nous n'avons pas changé d'hôtel .... on s'y installerait bien définitivement !  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dan SAUBION

Toujours un projet en tête, toujours des dates cochées sur mon agenda .... des centres d'intérêt variés .. et l'envie de partager les réponses aux questions que je me suis posées !
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