Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
1981, année record pour la criminalité new-yorkaise.
1981, Abel MORALES, immigré à New York, a fait sa place au soleil dans le petit monde très fermé des transporteurs de pétrole. Secondé efficacement par sa femme, il doit faire face à plusieurs revers (braquage de ses camions, enquête financière, rivalités) alors qu’il tente d’acquérir de nouveaux terrains pour asseoir définitivement sa position de leader.
Oui … bof … finalement OUI !!
Sensation mitigée à la sortie de la projection … « oui, mais … », une réserve due au rythme et à l’image du film.
Le scénario est solide, intéressant mais à tendance soporifique ; je me suis perdue, parfois dans ces dialogues bavards, justifiés certes, mais brisant le tempo d’un film déjà lent et démonstratif.
L’autre obstacle a été le choix d’une image sombre, très sombre … jaunie, « à l’ancienne », qui n’apporte rien à la reconstitution des années 80, et a plutôt tendance à nous confiner dans une atmosphère obscure … emballage inutile, on avait compris l’idée générale ! et, là encore, complice de Morphée !
Mais … on se prend au jeu, aux efforts de ce héros parvenu pour garder la tête hors de l’eau et l’honneur le moins entaché possible ; Oscar ISAAC, élégant et ordinaire, rend crédible cet homme seul contre tous, qui se voudrait aussi immaculé que son joli manteau jaune ! Epaulé par une épouse, elle haute en couleurs, Jessica CHASTAIN, qui n’hésite pas à tremper sa belle manucure bourgeoise dans les basses tâches mafieuses. Et il y a David OYELOWO, l’enquêteur auquel reviendra le mot de la fin … essentiel.
C’est longuet, c’est manichéen … mais ça se laisse voir … revoir, c’est pas dit.