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Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.

THERE WILL BE BLOOD

THERE WILL BE BLOOD

 A la fin du XIXème siècle, Daniel PLAINVIEW,  un chercheur d'or, se reconvertit dans la quête de l'or noir. Son flair et son adresse le mènent à la réussite, l'appât du gain le conduit dans une petite ville dont le seul espoir de survivre réside dans le succès de l'extraction du pétrole. Il s'y installe avec son fils adoptif et commence les forages sous le regard du prêcheur du village qui, s'il a tout à gagner de l'extention du village et de l'arrivée de nouvelles âmes en perdition, doit aussi veiller à ce que ses ouailles ne désertent pas son église. 
Solidaires et concurrents, les deux hommes vont traverser les décennies entre rivalités, tensions et petits arrangements entre faux-amis.



Ambiance morose à la sortie de la projection : nous sommes navrés et perplexes ! 

Nous étions partis convaincus d'aller voir une oeuvre grandiose, monumentale, envoûtante, impressionnante, sublime, bref THE nouveau chef d'oeuvre qui postulait au rang des meilleurs films, et avait déjà engrangé quelques récompenses de par le monde. Hélas, cette folle attente s'est dissoute en l'espace des 2 heures 40 du film ! 

Dans cette aventure, s'opposent le Bien et le Mal, le père et le fils, l'avidité, l'argent, le pouvoir et la religion, tout cela devrait être volcanique, mais nous sommes restés de marbre !

Bien sûr que le film est réussi, que l'histoire est prenante et les comédiens à la hauteur, mais l'intensité qui devait nous bouleverser ne s'est pas imposée ; et si nous avons vu un bon film, nous sommes passés à des années lumières du chef d'oeuvre espéré. On retrouve l'ambiance âpre et violente des films de Sergio LEONE mais sans le souffle épique qui nous clouait à notre fauteuil ! les personnages hauts en couleurs qui nous bouleversaient ! .... et à propos des monuments du maître italien, expédions tout de suite le chapitre sonore : exit les mélodies d'Ennio MORRICONE qui résonneront au-delà des films , ici l'ambiance musicale est "bruyante", un habillage sonore mais pas de musique, juste quelques notes stridentes, et pourtant il parait que ça adoucit les moeurs ... ils en auraient bien besoin tous ces "pétroliers" ! 
L'image, elle, est magnifique, très lumineuse, fouillée, les couleurs chaudes donnent un peu d'humanité à cette violente histoire. 
Et bien sûr, il y a la qualité de l'interprétation. Daniel DAY LEWIS est hallucinant ( et halluciné !!), il est de toutes les scènes, jouant dans tous les registres, il enjôle, il exulte et il exalte, mais il devient terrifiant, comme dans "Gangs of New York", lorsqu'il attaque le registre des vociférations déjantées ! Son partenaire, Paul DANO, dans le rôle du prêcheur possédé et pugnace, lui tient vaillamment tête jusqu'à la fin (;-)). 






 

 

 

 

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