Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Un aéroport, une femme, Juliette attend. Une femme pressée, Léa, la rejoint. elles sont soeurs et ne se sont pas vues depuis 15 ans. Après la séparation et l'oubli suite à un drame, place aux retrouvailles, et au réapprentissage de la vie pour Juliette, dans le sillage de Léa et des siens.
MA-GNI-FI-QUE ..... BOU-LE-VER-SANT ... un trésor d'émotion, de sincérité, de générosité et de talent !!!
Donc, nous avons adoré ! Le scénario est bien construit, faisant monter l'interrogation sur les circonstances du meurtre (puisque malheureusement, bande-annonce et battage médiatique oblige, avant le début du film nous savons déjà de quoi il retourne !!) ; certains décortiquent les tenants et aboutissants pour eux invraisemblables, ils n'ont pas tort, mais dans l'émotion de la fin du film, on est au-delà !
Encore de l'émotion dans l'évolution de cette femme anéantie qui s'ouvre peu à peu à la vie et aux autres, et quels autres ! de beaux personnages, des portraits de protagonistes d'une finesse et d'une justesse absolues, une tendresse inouïe, tout en nuances et en retenue, c'est ça le secret du charme de cette histoire : tout ce qui n'est pas avoué, .. mais aussi tout ce qu'on se retient de dire pour ne pas aller trop loin, pour ne pas blesser l'autre...
Et si tout cela est à ce point ciselé, c'est du en grande partie à l'interprétation ; Kristin SCOTT-THOMAS en tête, et naturellement Elsa ZYLBERSTEIN, l'une et l'autre sans fard, à fleur de peau, gracieuses et délicates. Et les rôles masculins ... Serge HAZANAVICUS, Laurent GREVILL, et Frédéric PIERROT "forts et tendres à la fois".
Et on repart avec "Dis quand reviendras-tu" fredonné par Jean-Louis AUBERT ..... qui a du mal à dissiper l'émotion .. la salle se vide en silence, la larme à l'oeil.
"La Douleur" d'Emile FRIANT