Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
L'action se déroule dans l'univers très fermé, hermétique même, de la grande finance internationale, qui conjugue les traffics, financiers, d'armes et d'influence.
Ce petit monde fait l'objet d'une enquête du bureau du procureur de New York, aidé dans ses recherches par les agents d'Interpol.
Nous arrivons quand une "huile" de la banque visée est sur le point de faire des révélations à un desdits agents . L'entretien dérape, ce qui relance l'enquête par de nouveaux indices et une
nouvelle motivation.
Vu le contexte actuel, voici un nouveau pavé, qui arrive à point nommé, dans le marécage du monde bancaire ...
Hormis ce paramètre qui peut attirer ou rebuter le spectateur, c'est un bon film qui, sur fond de décodage, de décorticage des "petits travers" du système, nous plonge dans une passionnante
aventure policière.
Le scénario est habile, et de découvertes en rebondissements, il nous fait voyager de Berlin à New York, Lyon, Milan jusqu'à Istanbul (belles images et beaux voyages .... les héros ont la chance
de bien gérer les décalages horaires !! ). Plus sérieusement, l'intrigue est suffisament dense pour nous intéresser,
mais assez claire aussi pour ne pas nous perdre en cours de route.
La réalisation de Tom TYKWER est efficace, vive et musclée, elle sait mettre le bémol voulu avant de déraper, et reste dans les rails (telle la grande scène de la GRANDE fusillade qui évite de
basculer dans le grostesque .. de justesse !!). Et, juste pour le plaisir, je soulignerai ces poursuites ... à pieds ... finalement assez reposantes (et incongrües dans ce genre de film !!).
Côté interprétation, c'est Clive OWEN qui s'y colle, sombre et "habité", comme dans "Les Fils de l'Homme" ; accusant visiblement la fatigue de son héros qu'il sait rendre attachant.
Plus discrète, Naomi WATTS apporte charme et fragilité à son personnage, rendu finalement crédible par sa discrétion.