Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Nous sommes arrivés,
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
L’obscurité se fait dans la grande salle du multiplex comble.
Ell' fréquentait la rue Pigalle.
Ell' sentait l'vice à bon marché.
Elle était tout' noire de péchés
Avec un pauvr' visage tout pâle.
Pourtant, y avait dans l'fond d'ses yeux
Comm' quequ' chos' de miraculeux
Qui semblait mettre un peu
d'ciel bleu
Dans celui tout sale de Pigalle.
L'amour ne s'explique pas !
C'est une chose comme ça,
Qui vient on ne sait d'où
Et vous prend tout à coup.
Tout ça, c'est très joli,
Mais quand tout est fini,
Il ne vous reste rien
Qu'un immense chagrin...
J'ai vécu des heures si jolies
Quand il me tenait entre ses bras.
J' n'aurais jamais cru que, dans la vie,
On puisse être heureuse à ce point-là
Mais un jour où tout n'était que rires,
Un jour de printemps rempli de joie,
Il s'en est allé sans rien me dire,
Sans même m'embrasser une dernière fois...
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment
Sur la dernière image le public est figé par l’émotion. Personne ne bouge sur son siège, ne s’adresse à son voisin, tous les regards sont encore rivés sur l’écran, la lumière revient et hélas, la voix d’Edith PIAF fait place à la musique du générique, dommage car le charme se rompt, et l’assistance sort, troublée, presque religieusement, quelque soit la tranche d’âge, des grands-mères aux petit enfants !!!!
Tout ce qui maintenant
Te semble déchirant,
Demain, sera pour toi
Un souvenir de joie !
Autrefois tu respirais le
soleil d'or.
Tu marchais sur des trésors.
On était vagabonds.
On aimait les chansons.
Tu flotteras, les yeux ouverts,
Les yeux ouverts sur ton destin
Et, dans ta robe de satin,
Juste où la mer se mêle au ciel,
Tu rejoindras l'amant fidèle...
… et le talent de M.EMER, H.CONTET, E.PIAF, C.YOURI, A.JOUMIAUX, R.ASSO
et Marion COTILLARD