Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
28 août 1947, MANOLETE, torero emblématique de l’Espagne franquiste qui a révolutionné la tauromachie moderne, va mourir ….. chronique d’une mort annoncée vue à travers les dix-huit derniers mois de sa (courte) vie ; période marquée par sa rencontre et sa liaison avec la sulfureuse Lupe SINO.
Film totalement inutile. Raté ? tout dépend à quel niveau on place le niveau d’exigence !!! Au niveau « 0 » … il passerait encore ! Mais on attendait mieux, tellement mieux au vu des possibilités offertes par un tel sujet, si rarement traité au cinéma ; surtout ces derniers temps, où le débat est sans cesse relancé sur le sujet tauromachique ; ceux qui ont fureté sur mes pages connaissent ma position. Autres sujets d’attraction, les deux premiers rôles, qui n’ont pas l’habitude de se perdre dans des productions navrantes.
La mise en scène est d’une désolante platitude, c’est lent, des longueurs injustifiées, des redites lassantes, des zig-zag dans les flash-back sans intérêt, une peinture outrée des personnages qui perdent donc tout charme ; entre cette idole présentée comme un grand benêt naïf manipulé ; plus que falot …. Donnez-lui 500kg de chair fraîche qu’il se réveille !!!!! Quant à l’autre pétasse sur-maquillée, pas bien attractive non plus ! Et ses débordements lacrymaux ne nous la rendent pas plus sympathique !! Et nos deux acteurs oscarisés (gage de leur valeur, argument de vente … leur titre de gloire figure sur l’affiche … mais pas pour ce navet !) s’enlisent, frisant la crise de nerf à plus d’une reprise, dans cette mièvrerie caricaturale sans intérêt.
Je passe sur l’inventaire calamiteux des fautes de script, ou d’incohérences.
Et, pour les aficionados, des prises de vue affligeantes de scènes de corrida, indispensables puisque c’est de cela dont il est question ! Une belle tête de toro (la même bête du début à la fin … et pas le « muira » annoncé !), le sable de l’arène qui vole, la cape tantôt rose, tantôt jaune, un sabot, un pied … un visage, une paire d’yeux, mais rien du ballet si puissant, si troublant entre l’homme et le fauve, pas une once de cette émotion, de ce frisson qui mobilise les foules à la tarde.
Alors pourquoi s’attaquer à ce sujet si c’est pour passer ainsi à côté de tout alors qu’il y avait tant matière à passions ! Une histoire hors du commun qui finit dans le bac à sable !!