Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
V E N I S E, la Sérénissime, … l’unique, la merveilleuse ; souvent dite « ville-musée », reconnue incomparable, inimitable.
Notre petit séjour de découverte va durer quatre jours pleins, arrivée matinale et départ tardif ; pour profiter pleinement de VENISE. Notre hôtel est proche de la Place Saint Marc.
Après un peu plus d’une heure et demie de vol, à partir de Paris, nous voici en terre vénitienne !
Premier impératif, acheter des cartes de transport pour le bus et le vaporetto. Tout ça est vite réglé ! Il nous en coûte 58€ par tête pour pouvoir circuler librement vers et dans VENISE !
Il fait un grand soleil, tout le monde est en manches courtes, malgré l’heure matinale. Notre bus (le #5 de l’ACTV) laisse l’aéroport Marco Polo derrière nous.
Sur la route, nous remarquons les lauriers roses déjà en fleurs. Les arrêts sont nombreux, dans des petites villes assez moches ; à l’un d’eux, on voit un distributeur d’appâts de pêche …. Etonnant ! du jamais vu !! ça indique aussi que la lagune doit être assez poissonneuse ! nous n’y aurions pas pensé.
Et voici le nouveau pont, celui qui fait que VENISE n’est plus vraiment une île depuis 1933, les vélos circulent dans une contre-allée ; au loin les gros bateaux de croisière se dessinent … on approche … la lagune est très calme.
Panneau « VENEZIA » … quelle belle promesse !!!
Et voilà, fin du voyage en bus, il nous dépose Piazzale Roma ; il suffit de suivre le flot des passagers pour arriver au bord du Grand Canal et sa grande station de vaporetti.
L’immersion vénitienne est immédiate : devant nous se déploie le fameux canal bordé de maisons dont il baigne les pieds ; toutes ne sont pas jolies, mais elles sont particulièrement dépaysantes ; et, avec le ciel bleu magnifique, l’image de carte postale est parfaite et idéalement conforme à l’idée que l’on a de VENISE.
Vaporetto 1, le trajet jusqu’à l’hôtel commence ! C’est un émerveillement, nous suivons le Grand Canal sur presque toute sa longueur, faisant connaissance avec cette ville unique. De chaque côté du bateau, les palais défilent. Sur l’eau c’est un ballet d’embarcations de toutes sortes, canots, bateaux-taxis et bien sûr les premières gondoles !
Il fait un temps magnifique, l’accueil de VENISE est merveilleux … comment résister à un tel spectacle !!
En 45 minutes, nous arrivons à la station Giglio, où se situe notre hôtel ; nous allons faire le check-in, déposer nos bagages et … les voyageurs vont se muer en touristes !
J’ai établi un plan de séjour pour rentabiliser au maximum nos journées et voir le plus de quartiers possible ; ce matin la rencontre avec la Place Saint Marc est au programme. C’est une évidence, à mes yeux, de commencer par voir le must de VENISE ! Nous irons ensuite à la découverte du quartier (sestiere) de San Marco, puis de Dordudoro, de l’autre côté du Grand Canal.
Juste à la sortie de l’hôtel, une grande église blanche, Santa Maria del Giglio ; première visite ! L’église du XVIIème siècle impose son énorme façade baroque dans un petit recoin de la place, l’intérieur est finalement assez sobre, et clair. Il nous donne à voir les premiers trésors de la « ville-musée » qu’est VENISE, dans une chapelle rien de moins qu’un Rubens au mur et un Le Tintoret au plafond ! Même si nous ne sommes pas férus de peinture de la Renaissance, impossible de rester insensibles à des noms pareils !! Ça commence fort !
Quelques rues plus loin, une place et une nouvelle église, San Moïse, encore du baroque pour cette église qui date de 1660, mais dont il se dit que dès le VIIIème une église se trouvait là. Nous n’entrons pas, continuant notre chemin dans une grande artère bordée de boutiques de luxe aux enseignes prestigieuses (Vuitton, Dior, Chanel, ….).
Et nous « débouchons » sur la Place Saint Marc, en passant sous les arcades de l’aile napoléonienne des Procuraties, dont une partie est en travaux.
Plus nous avançons vers les monuments si célèbres de la place, plus il y a de monde.
Et nous voici bientôt entre la Torre dell’Orologio (la tour de l’horloge), et ses belles décorations bleu azur, la Basilique Saint Marc (dont une partie de la toiture est hélas bâchée), plus loin le Campanile et le Palais Ducal ! Une vraie carte postale en 3D !! Dire que nous ne sommes pas les seuls à être venus l’admirer est un faible euphémisme !! Ça a tendance à se bousculer sur la Place ! Ça se meut par grappes entières suivant un guide avalé par la foule restant repérable grâce à un étendard en forme de parapluie, de fleur ….
Les trois premiers côtés de la Place sont limités par les bâtiments des Procuraties (Nuove, Vecchie et napoléonienne).
Les plus anciennes sont bâties à la fin du XVème siècle à l’emplacement de ce qui était les appartements des procurateurs (magistrats de VENISE) qui dataient du XIIème siècle. Après un incendie dévastateur en 1512, les actuelles arcades sont achevées en 1532.
L’aile « nouvelle » voit le jour à la fin du XVIème siècle.
Quant à l’aile napoléonienne, elle sera ordonnée par l’empereur à la fin du XVIIIème siècle après sa conquête de la République Vénitienne.
Nous commençons par admirer la belle tour blanche et bleue de la tour de l’Horloge, avec ses cadrans indiquant l’heure, les signes du zodiaque. Le lion de VENISE est représenté, en marbre blanc, sur un fond bleu vif parsemé d’étoiles dorées. Il est surmonté des deux « maures » qui frappent la cloche pour sonner l’heure, ils tiennent leur surnom de la couleur sombre de la patine de leur bronze.
Puis c’est la basilique San Marco qui nous invite à admirer les belles mosaïques dorées et les colonnes de marbres polychromes de son portail d’entrée,… monumentale.
Il y a une queue « raisonnable » à l’entrée, on décide de tenter la visite dès ce matin. On se fait refouler à l’entrée à cause du sac à dos de mon cher et tendre qu’il faut aller déposer calle Basso à une consigne, on pourra dès lors emprunter un passage pour éviter de refaire la queue … on s’acquitte de tout ça, entrant enfin dans l’enceinte de la basilique et suivant le mouvement vers un petit escalier conduisant, finalement, à la billetterie pour accéder aux terrasses et loggias ; mais ce n’est pas ce qu’on veut voir ! On repart, faisons le tour pour trouver une autre entrée, avant de nous entendre dire que c’est fermé … question de jour ou d’heure, on ne saura pas !!
Nous repartons alors vers la Place.
A l’opposé de la ruelle et de la tour, le long campanile de Saint Marc, haut de 96 mètres, il veille depuis toujours sur la Sérénissime. Dès le XIIème siècle, un campanile fait ici office de phare pour les navigateurs ; servant aussi à suspendre dans le vide certains condamnés (tels les prêtres blasphémateurs !). L’architecture actuelle date du XVIème siècle, imprimant définitivement dans les mémoires l’image de la Place Saint Marc. Hélas, le 14 juillet 1902, le campanile s’effondre, ses fondations ont lâché. Il est alors reconstruit à l’identique dans les dix années suivantes. C’est le vol de l’Ange qui sonne le début des festivités du Carnaval, s’élançant du sommet du Campanile vers la Place.
Et voici la délicate façade du Palais des Doges, les chefs de l’Etat vénitien. Ici s’ouvre la Piazzetta San Marco, marquée par les deux hautes colonnes, autrefois « portes » de la ville, et bordée par le Canal de Guidecca.
Nous allons nous planter entre les colonnes, deux blocs de granit trophées rapportés d’Orient en 1172, lorsque VENISE rayonnait sur le monde de l’orient au couchant, et tenait à ce que ça se sache ! Chacune est surmontée d’une statue symbolique : l’une serait Théodore, saint patron de la ville, avant que Marc lui vole la vedette, qui est, lui, représenté par son lion fétiche.
L’endroit est donc l’entrée symbolique de la Sérénissime, mais c’est aussi ici, entre les deux colonnes précisément, qu’on procédait aux exécutions capitales ; ici aussi que furent autorisés les seuls jeux de hasard de la ville, le législateur espérait ainsi décourager le public qui avait tendance à se ruiner dans ces jeux !
Le large quai de Molo longe ce grand canal au-delà duquel se trouvent l’île de San Giorgio Maggiore et son campanile, réplique de celui de Saint Marc, et « l’île » de La Guidecca. … et bien sûr, qui dit « canal », dit « gondoles » … elles attendent patiemment le client, ou se remplissent de flots de touristes.
Le temps de profiter pleinement de cet endroit magnifique, de se régaler de l’idée même d’être là et nous entamons, plans et feuillets en mains, la première partie de notre circuit, il est presque midi.
Nous repartons vers la Piazza San Marco, déjà traversée, cette fois nous passons sous les arcades, l’occasion de voir le célèbre Caffé Florian, c’est le plus ancien (les vénitiens s’y régalent depuis 1720) et le plus renommé des cafés de la ville, paradoxalement, le salpêtre qui ronge les murs extérieurs ne le laisse pas paraitre ! Par les fenêtres ouvertes, nous pouvons regarder les petits salons accueillant la clientèle dans un cadre plutôt vieillot.
Nos pas reprennent ceux de ce matin, et nous arrivons Campo San Maurizio. Ici le « campo » est une place, généralement devant une église ; la seule « piazza » de VENISE étant celle de San Marco.
Ce campo est une belle et vaste place entourée d’élégantes maisons des XIVème et XVème siècles. Sur la place un haut mat et un puits, éléments que nous retrouverons régulièrement durant notre séjour. Le puits était autrefois indispensable à la vie des habitants qui récupéraient, via un système complexe, l’eau de pluie qui était filtrée et stockée, approvisionnant ainsi les vénitiens en eau douce. Juste à côté de l’église, un petit magasin qui expose de jolis masques de carnaval nous retient un instant. L’église quant à elle est transformée en musée de la musique ; on y entre pour découvrir une petite et agréable exposition d’instruments anciens, de grands violoncelles à la place de l’autel, des mandolines, violons, guitares, hautbois … un p’tit tour, et nous continuons à travers des rues charmantes, empruntant de jolis ponts qui enjambent de tout petits canaux très calmes dans lesquels plongent les façades des maisons sans perron, les portes donnant directement sur l’eau … étonnante VENISE !
Et voici un nouveau campo, lieu de vie doté de son église, Santo Stefano. Il est plus de midi et demie, nous décidons de nous arrêter déjeuner, il y a plusieurs restaurants sur la place, on a l’embarras du choix dans les pizzas !! On termine le repas par nos premiers – et délicieux – expressi lunghi … un régal ! Nous nous adaptons aux coutumes locales du couvert payant et de l’eau minérale obligatoire !
Après le repas, nous profitons du grand calme … et du grand soleil de cette agréable place. La grosse église en briques a été construite au XIIIème siècle et a été remaniée au XVème, dans une ruelle adjacente un campanile nous fait de l’œil … un tantinet penché … presque rien, deux mètres d’écart entre le sommet et la base (scrupuleusement surveillés, au cas où … mais il parait qu’il ne risque pas de tomber !).
bOn part se balader un peu autour de la place, l’une des plus vastes de VENISE, à tel point que des courses de taureaux ou de grands bals y furent organisés. Suivant un joli palais et quelques arcades, nous voici au bord du Grand Canal, sur l’autre rive de beaux palais, dont un superbe, sa façade est couverte de belles mosaïques dorées, il s’agit du Palais Barbarigo, décoré au XIXème siècle. En retournant vers Santo Stefano, nous longeons le Palazzo Pisani et apercevons sa belle cour intérieure cachée par de hautes grilles.
Quittant Santo Stefano, nous arrivons sur une place où le rouge domine, un canal longe les maisons, le rio San Vidal, comme l’église, désaffectée, du campo.
De là nous arrivons au bord du Grand Canal, nous n’avons plus qu’à franchir le Ponte. Une fois sur le pont, auquel, comme sur le Pont des Arts à Paris, mais en moindre mesure, des cadenas d’amoureux sont accrochés, nous avons de très belles vues sur le Grand Canal, et juste à côté sur le très joli Palazzo Franchetti Cavalli, un magnifique palais du XVIème siècle. En ce dimanche après-midi, le canal est bien calme et le temps magnifique, une vraie carte postale colorée !
Le pont traversé, nous voici dans un autre quartier, le sestiere de Dorsoduro, pour un nouveau circuit dont nous décidons de modifier un peu le tracé. En descendant du Ponte dell’Accademia, nous traversons le quartier jusqu’à la fondamendata Zattere al Gesuati, nous retrouvant au bord du Canale della Guidecca, un grand quai doté d’une belle vue sur l’île de Guidecca et riche en restaurants installés en bordure de lagune. A cet endroit, encore une massive église, c’est la chiesa dei Gesuati, construite au début du XVIIIème siècle pour les dominicains. Quelques rues plus loin, nous bifurquons vers le charmant Rio de San Trovaso, le long duquel nous sommes surpris de trouver un atelier de réparation de gondoles, l’un des rares squeri encore en activité. On a l’impression d’avoir changé d’époque : des petites baraques en bois sombres, des planches éparses, une gondole, la cour de l’atelier qui descend en pente douce vers l’eau, à l’arrière-plan quelques maisons et une belle église qui se découpe sur le ciel bleu … un véritable tableau de maître !
Régalés de cette belle image, nous continuons vers l’église, San Trovaso, une construction du XVIème siècle qui n’est pas, pour une fois enclavée, mais qui, au contraire, est séparée du rio par une belle pelouse ; nous passons le petit pont pour aller la visiter ; elle semble toute petite à l’intérieur, le reste de la bâtisse étant occupé par la Scuola (école) qui était consacrée aux squerarioli (les constructeurs de gondoles) ; modeste de taille, elle est jolie et claire, et s’enorgueillit d’abriter quelques Le Tintoret.
On part ensuite se perdre un peu dans le lacis des ruelles et canaux du quartier … difficile de rester les yeux rivés sur les cartes quand VENISE nous fait de l’œil, exhibant ses beaux palais, ses jolis ponts, ses canaux romantiques ou ses façades fleuries !
Nous parvenons jusqu’au Campo Santa Margherita, une très vaste place, chose rare à VENISE, bordée de maisons des XIVème et XVème siècles. Dans un coin de la place, le petit bâtiment cubique de la Scuola dei Varotari (la confrérie des Tanneurs), en briques brunes n’est pas très séduisant. A l’opposé, c’est le campanile tronqué de l’église Santa Margherita qui attire l’attention, il est tout à fait incongru accolé aux autres maisons ! Le pourtour de la place, plutôt animée, offre un vaste espace aux terrasses de restaurants.
Dans le prolongement de cette grande place, un beaucoup plus modeste campo, celui dei Carmini et son église à la façade ronde byzantine du XVIème … hélas, ce dimanche après-midi, les portes sont closes.
Continuant le tracé de l’itinéraire, voici San Sebastiano, bâtie au XIVème puis reconstruite au XVIème, elle était la paroisse de Véronèse, qui y est inhumé. L’entrée se fait sous l’œil éteint d’un gardien (sans doute dérangé durant sa sieste) et les photos – a priori – interdites (pour peu qu’on respecte le panneau et que le vigile ne détourne pas le regard !).
Une fois de plus, sur la place proche de l’église un puits au couvercle scellé ; ils sont vraiment très nombreux en ville, souvent de gros blocs de marbre ciselés et tous solidement fermés.
Nouvel arrêt sur une jolie place, devant l’église San Nicolo dei Mendicoli, ce campo est agréablement bordé par deux canaux qu’enjambent des petits ponts ; l’endroit est charmant, calme, à quelques mètres de la porte de l’église quelques marches mènent au canal, on imagine les riverains venant à l’office en gondole et prenant pied sur la terre ferme ici … pour le moment rien ne vient troubler le reflet du petit pont de briques dans l’eau du canal !
Le chemin nous ramène vers le Ponte dell’Accademia, nous traversons un coin plus populaire de la ville ; ici moins de touristes ! Les enfants jouent au ballon dans la rue, le linge sèche, suspendu d’un immeuble à l’autre ; assis sur des bancs les vénitiens discutent entre eux … on est bien loin de la nuée touristique de la Place Saint Marc.
Retour vers l’hôtel par des voies qui se sont éloignées de l’itinéraire original mais n’en sont pas moins plaisantes, elles ont le mérite de nous plonger dans le quotidien de VENISE.
Arrivés près du pont, on néglige une fois de plus la grande galerie d’art de l’Accademia, nous avons fait le choix, pour des raisons de temps de ne pas visiter les musées !!! Ils sont trop riches et trop nombreux … et il parait que la ville elle-même est un musée à ciel ouvert, nous nous en contenterons !
Donc, le pont, puis rapidement l’hôtel ; le temps de finaliser le check-in, et bientôt on peut profiter de notre domaine !
La chambre est belle et spacieuse … La fenêtre donne sur un petit canal qui s’anime quand passent les gondoles … dont une « de luxe » avec accordéoniste et chanteur ! Bientôt les cloches de la ville viennent ponctuer « Ô sole moi » !!! c’est charmant !
Après une petite pause, on se remet au tourisme. On prend la direction de Dorsoduro, pour aller voir de plus près la partie négligée cet après-midi, vers la pointe de la Dogana.
Avant d’arriver au Ponte dell’Accademia on passe devant l’église San Vidal dans laquelle sont organisés des concerts de musique classique. Ce soir les places sont envahies par les marchands à la sauvette ; nous les avions déjà croisés dans la journée mais ils semblent s’être démultipliés, aux vendeurs de petits monstres gluants se sont ajoutés ceux de sacs de marques ; trottoirs et marches d’escaliers se trouvent couverts de Prada, Vuitton, Chanel … pur jus, ou presque ! Un plus malin que les autres, sans doute, a choisi de vendre, sur le pont des amoureux, des petits cadenas !!!
Arrivés sur la rive opposée, on se perd dans les petites rues, avant d’arriver devant la grande et belle église de Santa Maria della Salute, du baroque triomphant après les sobres façades de briques ou de marbre raisonné vues aujourd’hui ! Elle semble veiller sur l’entrée du Grand Canal ! … peut être par vocation car elle a été édifiée à la suite d’une épidémie de peste en 1630 qui décima une grande partie de la population ; la construction a débuté après le fléau, pour se terminer en 1687 (l’architecte de l’œuvre, Baldassare Longhena, mourut même cinq avant l’achèvement des travaux auxquels il avait consacré sa vie !). Elle est fermée à cette heure-ci.
Nous poursuivons notre promenade-découverte vers le bâtiment qui ferme la pointe de ce cap, la Dogana de Mar, la douane de mer, qui fut fondée au XVème pour surveiller le chargement des navires qui pénétraient dans VENISE. La construction actuelle remonte au XVIIème siècle, longtemps abandonnée, elle a été achetée par l’homme d’affaires français François-Henri Pinault qui l’a transformée en musée d’art contemporain.
De la Punta della Dogana, la vue sur VENISE est splendide : le campanile de Saint Marc et le Palais des Doges d’un côté, San Giorgio Maggiore et Guidecca de l’autre.
Nous suivons la grande promenade au bord de l’eau, les Zattere, c’est ici que nous voulons diner. Ça sera un menu en terrasse ! … la terrasse en question étant sur la lagune, face à l’île de Guidecca.
Nous commençons par un spritz, l’apéritif local. Il faut impérativement goûter ce cocktail légèrement alcoolisé qui envahit les tables vénitiennes. Le repas est très agréable, nous sommes servis rapidement et le cadre est vraiment idéal.
Ainsi s’achève notre première journée à VENISE.