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Prévenu de la disparition de son fils pendant un camp de vacances, un père va tout entreprendre pour retrouver son enfant, ne négligeant aucune piste ou hypothèse ; estimant l’enquête policière trop lente et inefficace, il n’hésite pas à avoir recours à la violence pour parvenir à ses fins.
Quelle déception !! Après une première demi-heure de mise en place plutôt prometteuse, ce super-père (absent jusque-là de la vie de son fils bien-aimé !) vire au psychopathe aveuglé de douleur (certes) mais aussi hyper violent ! J’espérais une analyse subtile de cette folie qui s’empare de lui, une réflexion sur le basculement de cet homme ordinaire en justicier sans limite … que nenni, nous voici plongés dans une enquête dont il a les rênes et qu’il démêle tout seul … sortant un réseau criminel de son chapeau ! Nous restons aussi ébahis que le lapin, pourtant habitué à ce tour !! Non mais ?? on voudrait un minimum de cohérence et de crédibilité dans tout ça !!! … Car le film se prend au sérieux et nous a été largement vendu, dans les médias (tous supports confondus), comme tel !!! Il ne s’agit pas là d’un film d’action à la sauce Luc BESSON (là on sait où on va et où on met les pieds … client ou pas, on sait à quelle sauce on va être mangé !) … mais pour « Mon garçon », on a eu droit, en long, en large et en travers au discours sur le scénario à peine écrit de Guillaume CANET, sa part d’improvisation, ses états d’âme et ses larmes !!! Foutaise !!! Il a beau s’agiter, s’époumoner et couiner, il ne convainc pas … ou plutôt, passé la moitié du film, il ne convainc plus ! Quel manque de discernement et de recul pour un tel artiste !
Mélanie LAURENT sauve sa partition en restant juste et émouvante, nous livrant une très belle scène de femme anéantie.
Quant à Olivier De BENOIST, c’est la bonne surprise du film.
A oublier bien vite.