Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Une opportunité, après plus d’un an de disette touristique, nous a conduits à NANTES pour un séjour éclair.
Juste le temps de boucler la valise et nous voilà partis. La COVID perd du terrain, on peut circuler presque librement, les sites touristiques rouvrent leurs portes, les bars-restaurants reprennent leur activité et la météo est estivale ! Les conditions sont idéales !
Nous allons découvrir NANTES à pied, en suivant – le plus fidèlement possible – l’itinéraire proposé par « nantes.tourisme », un parcours urbain commencé à la descente du tramway, station COMMERCE. C’est très, TRES, bien fait, une fois qu’on l’a repérée il suffit de suivre(aveuglément) une ligne verte peinte sur la chaussée !
Nous arrivons rapidement PLACE ROYALE, qui n’en a que le nom. Aménagée après la Révolution, elle acquiert son nom définitif en 1852 et la belle statue qui orne l’imposante fontaine est certes couronnée … mais elle représente Amphitrite, Madame Poséïdon … reine mythologique des océans ! La fontaine a en effet vocation à mettre l’accent sur les activités maritimes et fluviales de la ville.
Direction RUE DE LA FOSSE vers le Passage Pommeraye, et arrêt obligatoire devant la librairie COIFFARD pour apprécier la jolie statue pleine de poésie qui surplombe la vitrine.
Et voici le PASSAGE POMMERAYE, une délicieuse galerie marchande d’un autre temps. Ce « passage » a été inauguré en 1843, il est le fruit du rêve un peu utopique de Louis POMMERAYE, jeune notaire qui voulait substituer un espace de luxe et de flânerie à un coupe gorge. Après une construction contrariée par un voisinage peu complaisant qui dure plus de trois ans, le succès est immédiat mais de courte durée à cause de la crise financière de 1847, le promoteur finira ruiné.
Cette jolie galerie a un charme fou, dû surtout à la présence de l’escalier aussi élégant que monumental qui fait la liaison entre les rues de la Fosse et Santeuil, pour un dénivelé d’environ 10 mètres. Trois niveaux pouvant accueillir à l’époque de son inauguration une soixantaine de commerces … et éclairés au gaz ; une petite révolution à une époque où on ne connait que la petite boutique donnant sur la rue.
Si les entrées semblent bien modestes, l’intérieur est un foisonnement décoratif ! Les vitrines, l’escalier, les nombreuses statues, les armatures et décorations en fer forgé, les miroirs et la grande verrière qui assurent une belle luminosité.
A la sortie, nous faisons une infidélité au circuit, barrant à gauche, rue Crébillon, retraversant la place Royale pour découvrir l’église SAINT NICOLAS. Un édifice très jeune sous ses allures gothiques, l’église a été consacrée en 1876, et est devenue basilique en 1882. Elle remplaçait un ancien lieu de culte datant du XVème petit et vétuste. Le maître autel est magnifique. Très endommagé par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale l’ensemble a bénéficié d’une belle restauration mettant en valeur son style néogothique novateur à l’époque de sa construction.
La suite nous conduit au pied de la TOUR DE BRETAGNE, le gratte-ciel nantais … moche ! Une verrue dans le paysage inaugurée en 1976.
Un changement dans le tracé nous mène rue LEON JAMIN, une toute petite rue festive qui débouche devant l’église SAINT SIMILIEN, une grosse église dont l’origine remonte au décès du saint en 310, la chapelle bâtie sur son tombeau est remplacée un siècle plus tard par une petite église qui va s’agrandir au fil des siècles jusqu’à la construction actuelle qui date du XIXème, quelques aménagements verront même le jour plus tard.
On longe ses jardins potagers pour arriver près du grand MARCHE DE TALENSAC. Une immense halle couverte de 160 m de long sur 16 de large, accueillant plus de 150 commerçants depuis 1937. Hélas, ou pas, nous y passons dans l’après-midi, le marché matinal est terminé … reste cet aspect un peu fantomatique de la halle déserte, ouverte aux quatre vents.
La ligne verte nous amène aux bords de l’Erdre, PLACE DU PONT MORAND, emplacement du Monument aux 50 otages, fusillés le 22 octobre 1941 par les soldats allemands en représailles. Il s’agit de quatre flèches de bronze encadrées par deux silhouettes féminines France et Résistance.
Ici encore, la ligne prend ses quartiers d’été et se désolidarise du plan papier que nous avons entre les mains !! Qu’à cela ne tienne, nous la suivons le long du plan d’eau, très agréable et bien aménagé, nous sommes sur le QUAI DE VERSAILLES.
De petites péniches, des ilots végétalisés, des bars/restaurants sur l’eau … c’est délicieusement rafraichissant.
Voici maintenant la passerelle qui mène sur l’ILE DE VERSAILLES, une île « artificielle », née du remblaiement du marais Barbin à l’occasion de la création du Canal de Nantes à Brest ; cette petite île se forme, attache de canots et bateaux de plaisance, mais aussi de bateaux lavoirs et tanneries, et bien sûr toutes sortes d’activités liées au nautisme (construction, entretien, réparation).
Maintenant (depuis 1987) l’île est occupée par un grand jardin public d’inspiration japonaise … mais, y faisant quelques pas on se croirait revenus dans le Palais d’été à Pékin !!! Qu’importe, l’atmosphère est très agréable, des groupes de jeunes gens écoutent de la musique alors que plus loin des familles se promènent ou des séniors se reposent !
Bon, après ce cul de sac buissonnier il faut retrouver notre chemin vert (qui s’arrête à l’entrée du parc !) !
Retour vers le monument de la PLACE DU PONT MORAND et maintenant la RUE SAINT LEONARD puis la rue des carmes, belles et vivantes.
Nous sommes dans le QUARTIER BOUFFAY, le quartier le plus ancien du centre de NANTES. On y retrouve les petites ruelles médiévales ainsi que de belles artères très commerçantes, les enseignes renommées, réputées, chics se côtoient ici. Les terrasses des cafés sont pleines et débordent de vitalité dans un brouhaha joyeux permanent.
On bifurque au niveau de l’église SAINTE CROIX, depuis un moment on l’aperçoit jouant à cache-cache d’une rue à l’autre ! Cette église construite au XVIIème siècle attire l’attention grâce à sa magnifique lanterne formée d’une ronde d’anges trompettistes ! L’église, quant à elle, a servi de prison (insalubre) pendant la Révolution, et c’est ici qu’a été baptisé Jules VERNE, l’enfant du pays, en 1828.
Nous arrivons maintenant PLACE SAINT PIERRE devant la cathédrale SAINT PIERRE ET SAINT PAUL. L’édifice est en cours de rénovation. Sur la place les terrasses sont bondées et animées.
Trois constructions se sont succédées sur ce site, au VIème, puis XIIème siècle, puis l’édifice actuel datant du XVème, mais malmené à de nombreuses reprises : transformation pendant la Révolution, explosion d’une partie en 1800, gravement endommagé par les bombardements pendant la Deuxième Guerre Mondiale et victime d’un incendie en 1972 !
Nous quittons le quartier par la PORTE SAINT PIERRE, la première porte de la ville : dès le IIIème siècle la petite ville se dote d’une solide enceinte et d’un accès protégé par une porte. Au XIIIème siècle, l’ensemble est remanié, consolidé et équipé de quatre portes ; NANTES est sur la route très fréquentée menant à ANGERS et PARIS. Nouvelle étape vers 1480, cette fois ce sont des fortifications défensives qui sont mises en place ! Et il reste, aujourd’hui, les vestiges de ces différentes constructions … alors que nous débouchons sur une grande place moderne : PLACE DU MARECHAL FOCH.
Là nous laissons la ligne verte un moment, elle nous entraine un peu loin, et bifurquons vers le CHATEAU DES DUCS DE BRETAGNE.
L’arrivée par la petite rue M RODIER est très jolie, un salut à Anne de Bretagne avant de longer les remparts pour arriver devant la grande entrée principale et son pont levis.
Notre visite se limite à quelques minutes de contemplation, mais ce château est plein de charme et mérite sans doute une « vraie » visite (mais nous manquons de temps !).
C’est un ensemble architectural remarquable, différents styles s’y côtoient avec harmonie.
Historiquement, la ville a son château dès le XIIIème siècle. Au XVème siècle, François II Duc de Bretagne lance la construction de cette solide forteresse. C’est sa fille, Anne, qui prendra le relais des travaux. … Anne … de Bretagne, Reine de France, à deux reprises (épouse de Charles VIII, puis Louis XII), la Bretagne rejoint le royaume de France, et le château sera logis de la couronne. Aux remparts et tours médiévales s’ajoutent des loggias, et autres décors d’une Renaissance frémissante qui apparaissent dans la réalisation du logis principal en tuffeau blanc si typique de la région.
Les siècles vont transformer la vocation première du château, il devient caserne, arsenal, prison puis musée ; avant les soldats allemands construisent dans la grande cour d’honneur un bunker !!! Il accueille depuis 2007, après une restauration complète, le musée d’histoire de la ville.
Nous resterons contemplatifs et ravis devant ce bel endroit.
… le XIXème siècle a apporté sa touche de modernité en équipant les remparts d’un toboggan qui offre, parait-il, une expérience exceptionnelle quand on se laisse glisser le long de ces murs médiévaux !!??
Fin de cette première partie de visite, au loin nous apercevons la lanterne du LIEU UNIQUE … un peu de bachotage m’apprend qu’il s’agit d’un centre culturel contemporain qui a investi les locaux de l’historique et emblématique Biscuiterie LU.
Une nuit plus tard, après une rapide incursion dans le centre commercial Atlantys, tip top, un beau centre, lumineux, plein d’espace, et aux enseignes aussi nombreuses qu’incontournables … un petit tour de tramway et on repart à la découverte de nouveaux quartiers de NANTES à partir de la station COMMERCE, place névralgique de la ville, toujours en suivant la fameuse ligne verte qui balise l’itinéraire touristique.
Cette fois, direction l’OPERA GRASLIN, place Graslin. C’est une belle construction du XVIIIème siècle, aux allures de temple antique, pour le moment victime des fermetures COVID et des revendications des intermittents. L’opéra actuel est inauguré en 1803, la salle compte 784 places et la programmation est lyrique et classique.
A l’opposé, la terrasse d’un restaurant est bien animée, l’adresse mythique de NANTES, cantine des artistes ou décor de film, voici « LA CIGALE » et son habillage art déco. Nous n’y jetons qu’un rapide coup d’œil.
Poursuivant notre exploration, voici le MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE. Dès le XIXème siècle, la mairie rachète à un pharmacien-collectionneur passionné d’histoire naturelle les objets qu’il a accumulé dans son cabinet particulier, il sera le premier conservateur de ce nouveau musée, bientôt installé à côté de l’Hôtel de la Monnaie, dont les locaux seront récupérés en 1970 pour permettre l’agrandissement et la rénovation du musée. Nous n’en voyons que la façade.
Nouvelle étape COURS CAMBRONNE, sa fraicheur et ses bancs sont bienvenus ! Ce grand jardin public, tout en longueur, nait en 1791 sur les terres d’un couvent de capucins ; il est bordé, sur sa longueur de deux bâtiments, formés de l’ensemble (invisible) de 16 immeubles aux façades identiques de ce côté. De belles allées plantées de tilleuls argentés, des rubans de pelouse, ça et là des fontaines Wallace ; l’organisation du cours est inspirée par le Palais Royal parisien. Le parc a souvent changé de nom (cours du Peuple, de la République, Napoléon, Henri IV !) avant de devenir, en 1936, le Cours Cambronne, appellation devenue commune depuis l’installation, en 1848, de la statue du général napoléonien natif de Nantes.
Une petite bifurcation et voici la rue d’Ancin, l’occasion de constater, une fois de plus, combien NANTES est « en pente » ! C’est un long escalier plein de souvenirs pittoresques, comme le relate une plaque sur le mur : « vikings en colère, marins en goguette, balayeuses en colère », là où on s’encanaillait, là où on retrouve ces moments sur une fresque, où on doit encore y frémir à la nuit tombée, où une faune étrange y rôde encore sans doute.
En bas de la ruelle, on traverse le Quai de la Fosse pour arriver sur l’immense MEMORAIL DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE, un monument « à l’américaine », ce n’est pas une stèle ou une statue mais un parcours de mémoire : deux panneaux au sol pour quelques chiffres, puis l’armada de ces petites plaques, navires négriers, escales pourvoyeuses d’hommes, femmes et enfants arrachés à leur terre. Le point final est un monument en forme de galerie qui donne la parole à ces esclaves de tous âges, nationalités, couleurs de peau … et époques. Il s’agit d’un mémorial, pas un musée ; l’individu se fond dans la masse, même si l’installation veut lui donner la parole. C’est dommage.
Un peu plus loin, vers Commerce, nous n’aurons pas le temps d’aller revoir l’ILE FEYDEAU, ancien quartier résidentiel des armateurs, négociants et négriers … quand elle était encore une île !
Nous, c’est sur l’ILE DE NANTES que nous arrivons après la traversée de la Loire par le PONT ANNE DE BRETAGNE, l’occasion, en fois encore, d’apprécier la politique de circulation nantaise, une large piste cyclable favorise la mobilité douce. On l’a déjà remarqué grâce à un bon réseau de transports en commun, des pistes cyclables, des rues piétonnes, toutes ces dispositions contribuent à rendre la ville agréable.
Donc le pont, avec vue sur le Musée Naval Maillé Brézé et ses navires de guerre, et à l’arrivée un grand espace … vert, un ensemble végétalisé dédié à la flânerie, de grandes pelouses en bordure du fleuve.
En ligne de mire les ATELIERS ET CHANTIERS DE NANTES, dont il ne reste que quelques rares constructions et des esplanades bétonnées vides.
Bon, vidons l’abcès tout de suite : je n’ai pas aimé ce vide inexploité, non pas « inexploité » (le visiteur l’est un peu trop !) mal utilisé ! … nous sommes au cœur de l’attraction nantaise : LES MACHINES DE L’ILE, la vitrine de l’innovation, de l’inventivité, de la modernité … et … bof ! aucune mise en valeur du site, démarche pédagogique pour éclairer, appâter le visiteur ! Nous sommes au cœur de l’âme nantaise des chantiers navals, activité porteuse pendant des siècles, abandonnée aujourd’hui … et rien !ou si peu, si mal ; vue sur deux cales et une grue ! Bof !! Sans en faire un parc d’attraction, planter quelques arbres et valoriser un peu cet ensemble ne doit pas être insurmontable !
Surtout que …
Nous voici donc au pied du CARROUSEL DES MONDES MARINS, la plus visible des fameuses « machines » !
C’est attractif, pas grand monde, on y va … pas le choix dans le tarif, c’est « mode découverte ». Il s’agit d’une visite commentée, nous ne devrions pas avoir accès aux plateaux du manège. (ah bon ? visite du manège sans tour de manège ?) Le billet inclus l'accès aux Terrasses de l'Atelier, au visionnage du film et à la Branche prototype de l'Arbre aux Hérons.
Alors, de quoi s’agit-il ? Ces MACHINES DE L’ILE, sont les fruits d’un projet fou, justement pour redonner vie au PARC DES CHANTIERS : créer un univers féérique dans l’esprit de Jules VERNE avec la créativité de Léonard de VINCI, dans une démarche éco-responsable utilisant des matériaux nobles (bois, métal, verre, cuir). Il y a trois sites, trois démarches, trois rêves : le manège, l’éléphant et la galerie. Génial !
Nous attendons donc de plonger dans le rêve marin …
Mais que diable !!! tu nous vends du rêve mais tu nous tiens à distance ! notre animatrice est bien sympathique, certes nous sommes mélangés à un groupe d’enfants d’un centre de loisirs, mais justement où est la féérie ? Enchante-nous comme une sirène ! Eblouis-nous ! Pas de Capitaine Némo, ni de sirène, mais un discours incertain, pas fluide, une prestation plutôt ennuyeuse, surtout pour des gamins qui n’attendent que de sauter dans les engins … mais non, non, non … sauf pour les trois privilégiés choisis pour la démonstration mais trop petits pour actionner les machines ! Les autres visiteurs restent sur la coursive !
A moi d’assurer le service avant-vente ! C’est un projet magique ! un énorme manège sur deux étages visibles, plus un sous-sol pour la machinerie et une terrasse pour le bestiaire de surface ; nous sommes devant les deux niveaux marins : des bestioles de bric et de broc étonnantes, reproduisant la réalité grâce à toutes sortes de pièces de récupération : éléments mécaniques, décoratifs ; on distingue des sièges de tracteur, des rétroviseurs, des phares, des plots de rue, des tiges, des boulons, des tas de trucs hétéroclites qui finissent par former un tout cohérent ! Chaque animal marin dispose de dispositifs qui doivent être actionnés par le passager, qui tire, pousse, mouline, pédale pour faire bouger une nageoire, un œil, une tête … ça bouge, ça plonge, ça fume ! … avec une once de mise en condition on serait complètement dedans !!
Suite en surface, du coup fini les poissons, place aux bateaux, coquillages ou monstres ! Cette fois nous pouvons monter faire un tour (encore le même constat, si t’es grand et costaud tu ne fais pas le même tour que le petit microbe de 7 ans ! ou alors choisis lui bien son embarcation !).
Un p’tit tour et redescend … demander où se passe la suite ! Côté informations c’est aussi joyeux, convivial que la dalle de béton qui entoure le site.
Il faut aller vers la « nef », comprendre les hangars repérables à l’énorme éléphant qui s’y repose !
On le voit enfin ! l’ELEPHANT, " 12 mètres de haut, 8 mètres de large et 21 mètres de long ... et 48,4 tonnes d'acier et de bois (tulipier de Virginie et tilleul). C’est vrai qu’il est monumental ! 50 passagers peuvent y prendre place pour une petite balade, entre 1 et 3 km/h.
Nouvelle attraction, nouveau passage en caisse, là encore avec "extension" Terrasse de l'Atelier.
Pour l’instant nous cherchons, à tâtons (balisage discret) l’entrée pour la suite : LES TERRASSES DE L’ATELIER. Vidéo de 15 minutes pas inintéressante (pour ceux que ça intéresse … pas notre bande de loupiots !), elle présente bien le projet, les origines, les auteurs, et surtout l’évolution du chantier et le travail considérable de chacun.
Maintenant on espère voir le travail des artistes et les prototypes, mais, nunuche ! les prototypes c’est, par définition, confidentiel … et ça le reste !!! Comme les ouvriers qui œuvrent pour la plupart sous des bâches. No coment !
On va se rattraper sur la galerie végétalisée mise en place à l’extérieur (Branche prototype de l'Arbre aux Hérons) ... une boucle de 10 mètres ... un prototype ! qui nous permet d’avoir une vue imprenable sur le mastodonte mis en branle ! Il faut avouer que c’est assez génial … la grosse bête barrit, asperge les passants de sa trompe ! Est-ce que la balade en vaut la chandelle ? Je ne me prononce pas, le pas est quand même très lent et l’environnement totalement inintéressant si ce n’est la vue sur la ville et le carrousel …
Juste pour le fun (et mon petit délire perso 😀 )... une fois encore nous croisons la route de mariés !!! 💏
Bon, à tord je l’avoue, on va arrêter là l’exploration de ce site. Le temps manque et le contexte ne nous a pas donné l’irrésistible envie d’aller voir la GALERIE DES MACHINES, encore un petit passage en caisse (… mais avec une réduction si on mixe avec le Carrousel !! Non !! sans déc’ ! Youhou !! C’est cadeau !!). « La Galerie est un lieu vivant avec la mise en scène d’un véritable bestiaire de machines. C’est un laboratoire où sont testées les machines construites dans l’atelier de la compagnie La Machine. » ; on aurait dû commencer par-là !!! Pour en avoir discuté depuis avec des amis qui en ont fait l’expérience, c’est génial !! Mais, sur place, ça nous a été mal vendu !!! CQFD, il y a un gros travail à faire pour valoriser cette plateforme tristounette et plutôt chère ! Redondant et additionnant, le bilan atteint près de 24€ /personne ! Un budget plutôt onéreux même s’il faut reconnaitre l’ampleur du travail, des réalisations et de leur maintenance ; mais revenant sur le circuit de l’éléphant, par exemple, ceux qui sont à bord ont vue sur du béton plutôt que sur une forêt nantaise, et ceux qui sont restés sur le plancher des vaches n’en ont pas l’herbe grasse.
Un coup d’œil – rien d’autre à faire – aux cales 2 et 3, à la grosse grue jaune (Titan), retour par la passerelle SCHOELCHER, ça doit être sympa, mais pas en milieu d’après-midi.
Nous n’avons plus le temps de fignoler la visite dans les quartiers du château et Jardins des Plantes. … une autre fois peut-être.
Et voilà, notre brève découverte de NANTES s’arrête ici. Nous n’avons fait qu’effleurer toutes les possibilités de cette ville qui semble agréable à vivre. Nous sommes restés aux portes des musées mais avons aimé nous promener dans ces rues animées, très commerçantes, respirables !
Nous avons eu la chance de pouvoir nous rendre sur l’hippodrome de NORT SUR ERDRE et d’avoir accès à un centre d’entrainement ; un moment bien agréable.
On a bien aimé cette ville où il semble faire bon vivre.
Rien de spectaculaire mais une ambiance agréable.
HOTEL BEST WESTERN ATLANTYS HOTEL ZENITH : hôtel pour étape, confortable, bon accueil. La chambre est agréable mais sans relief particulier. Literie de qualité mais peu de rangements.
Attention, éloigné du centre-ville de Nantes, mais juste à côté du centre commercial. Tramway aux abords du centre commercial, 30 minutes jusqu'à la station Commerce.
BELLACITTA : choisi pour la proximité avec l'hôtel, on a été conquis par le joli cadre, le super accueil, le service rapide et soigné, le choix de la carte et surtout la qualité des plats ! Un régal complet !