Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Où aller trainer ses guêtres, en amoureux, en février, quand on veut fuir, l’espace de quelques jours, l’hiver qui s’éternise et qu’on a renoncé à aller titiller les cimes enneigées ? Notre
solution à nous sera BARCELONE, le temps d’une Saint
Valentin tardive de quatre jours.
Temps de vol express de Paris à BARCELONE, à peine 1h45, juste le temps d’admirer le paysage : Massif Central, Pyrénées puis côte espagnole.
A l’arrivée, il fait très beau sur BARCELONE. Nous allons pouvoir découvrir cette ville dans les meilleures conditions, alors je vous propose de nous suivre, de quartier en
quartier.
Nous voici arrivés à bon port, installés à l’hôtel, en bord de mer. Nous sommes tentés par un petit coup d’œil sur la grande bleue, après tout la Méditerranée en février, c’est plutôt
sympa !
Nous sommes dans le quartier du village
olympique, les constructions y sont récentes, 1992, et les aménagements
modernes, comme ces trois grandes flèches qui s’élancent, de loin en loin, comme pour baliser le village olympique, cachées dans des ilots de palmiers.
Le premier arrêt digne d’intérêt est une grande esplanade occupée par un cadran solaire, au sol, et des bancs orientés face à la mer ; cette large promenade est de plus en plus
touristique : des restaurants et des parkings bordent à présent cette allée.
Nous avons en ligne de mire deux grands immeubles, portes modernes de la ville, repères du port
olympique ; le premier aux vitres en miroir se découpe de façon inattendue sur le ciel bleu.
Devant le second immeuble, une curieuse statue en forme de poisson, sans queue ni tête, c’est le cas de le dire, c’est « la Ballena ». Des
passerelles et de larges terrasses rendent l’endroit agréable et invitent à la flânerie.Nous faisons quelques pas sur la jetée,
l’occasion d’apprécier la vue dégagée sur la grande artère qui mène à la Sagrada Familia dont on aperçoit les clochers si typiques, au loin. Mais par ici, place aux statues d’avant-garde qui ornent ce jeune quartier. Des constructions souvent informes, des alignements de pylônes qui ne mènent nulle part.
De là cap vers la Sagrada Familia, on suit la carrer de Sardenya,
on se perd un peu ; un édifice retient notre attention : c’est un grand monument en briques rouges et faïence bleue et blanche, flanqué de tours et aux allures mauresques. Ce sont
les arènes
« monumental » : l’incontournable étape des aficionados à BARCELONE.
Au loin, la forêt des
clochers de la Sagrada Familia nous remet sur le bon chemin …. Nous arrivons enfin au pied de ce monumental édifice qui ne ressemble à
rien de déjà vu, et qui a fait la renommée d’Antoni GAUDI, son architecte ; et qui n’est toujours pas terminé. Le côté par lequel nous arrivons offre un fouillis d’alcôves et de statues aux
allures de glaise molle, les toits et certains clochers sont bâchés, le tout est dominé par des grues. Un monde fou se presse tant à l’extérieur, qu’à l’intérieur de l’enceinte du jardin qui
entoure l’église. Nous en faisons le tour pour la découvrir et l’admirer, le plaisir gâché malgré tout par les travaux … commencés en 1882 ! Le flanc est purement gothique, et nous sommes
surpris de nous retrouver devant une nouvelle façade totalement différente, ultra moderne cette fois-ci ; sculptées à la serpe, les statues représentent la Passion du Christ, dans un style
résolument opposé. C’est déroutant, mais pas dénué de charme.
Nous sommes tentés par la visite de l’intérieur, mais vite rebutés par le tarif prohibitif (>10€) et par la foule. Pas convaincus de louper grand-chose, surtout si les travaux gangrènent aussi
l’intérieur.
Aller, BARCELONE
a d’autres trésors à nous offrir ! Nouveau quartier, belle découverte : Plaça Espanya et la
colline de Montjuïc.
Cette « Plaça Espanya » me donne l’opportunité d’une petite précision, ici on n’emploie pas l’espagnol mais le catalan ! Toutes les indications sont en trois langues, le
catalan, l’espagnol et l’anglais … et pour le touriste francophone, pas de chance car le français n’est que peu pratiqué !!! même à si peu de kilomètres de la frontière !
Nous voici donc sur la très belle et vaste Plaça
Espanya. Le coup d’œil est majestueux. La place est entourée de larges avenues, la circulation dense, reste fluide. Au centre, une monumentale fontaine ornée d’une grande statue centrale
– hélas pas en action (décidément la ville hiberne !!). Un peu plus loin, les arènes en briques … et en rénovation !! On pivote de 180° pour tomber sur les silhouettes vénitiennes de
deux grands campaniles qui soulignent la perspective vers la colline de Montjuïc.
Après avoir épuisé les ressources photogéniques de la place d’Espagne ; on monte vers Montjuïc, en empruntant la belle avenue de la Reine Maria Christina, laquelle est bordée de pavillons d’exposition. La montée vers la colline est
facilitée par la présence d’escalators qui nous aident à gravir les différents degrés du parc qui s’étend devant le Palais National.
La vue est belle et dégagée, et cette impression d’espace très agréable. Nous ne sommes pas seuls une fois arrivés devant le Musée National d’Art de Catalunya (MNAC). Un petit monde cosmopolite
admire le paysage sur les grands bancs ou la terrasse du parvis du palais. Pas de visite dans notre programme mais la suite de la promenade, dans le très agréable jardin du Palais.
Plus loin, dans un petit square orné d’un oranger plein de fruits, nous voyons nos premiers perroquets d’un vert vif, qui côtoient les pigeons gris, pour notre plus grande surprise. Nous
empruntons d’agréables petites ruelles typiques, au linge qui sèche à la fenêtre, pour redescendre.
Traversant également le "teatre Lliure", l'une des scènes les
plus réputées d'Espagne.
Autre très belle place de BARCELONE, la Plaça de
Catalunya. Bien ensoleillée, sous le ciel bleu, elle est magnifique,
couverte de pigeons, bordée de massifs de fleurs jaune vif, très animée. L’occasion de rappeler les précautions que nous avons en tête en surveillant de près nos sacs et nos poches !
La place, les statues, la fontaine ; rien d’étriqué, non, une large place vivante et changeante, charnière entre deux lignes droites : le Passseig de Gracia, avenue du luxe, et la
fameuse Rambla, les Ramblas barcelonais.
Un petit tour du côté du Passeig de Gracia ; il y a une curiosité qui nous a encore échappé, la fameuse Pedrera de Gaudi sur le toit de la maison Mila, à la station
Diagonal. C’est une bien curieuse construction, à la façade pleine d’arrondis, on dirait qu’elle est toute molle, les balcons décorés de feuilles et
de lianes sont jolis, et sur la terrasse de grands visages stylisés font le guet. On est tentés par la montée, il y a sur le toit bien d’autres têtes, et la vue sur l’avenue doit être imprenable
… c’est compter sans la queue interminable de touristes qui ont le même projet que nous ! Ca sera donc sans nous !
Nous nous attardons devant cette maison, il y a un monde fou qui immortalise l’endroit, un flot incessant de touristes, et donc une longue file d’attente qui longe le
bâtiment.
Sur le trottoir, une voix captivante attire les passants, il s’agit d’Aaron LORDSON, chanteur des rues
d’origine togolaise installé à BARCELONE, un moment exceptionnel ! (http://www.aaronlordson.com)
Poursuivant notre promenade, nous sommes séduits par les belles façades concoctées par
les architectes barcelonais, la casa Lléo Morera et ses riches magasins, la Casa
Batllo de Gaudi avec ses courbes, ses baies vitrées et ses balcons en bulbes travaillés.
Puis la fondation Antoni Tapies qui a de faux airs d’entrepôts … et toujours le mobilier urbain recherché, un angle de rue par-ci, un
réverbère par-là, un taureau « penseur », une belle porte ouvragée … mille et un petits détails qui attirent l’œil, ralentissent la promenade, nous guident l’air de rien jusqu’au rambla
de Catalunya!
Et nous voici aux portes des Ramblas, vaste
promenade dédiée aux piétons et à la flânerie. Ils commencent par la rambla de Catalunya pour terminer sur le port, plus d’un kilomètre d’une large artère qui draine la vie
barcelonaise.
Le début, le haut, est occupé par des petits stands d’animaleries, où on peut acheter des oiseaux, des poissons, mais aussi des bestioles plus exotiques, et même des tortues terrestres. Viennent
ensuite les fleuristes, puis les terrasses de café-restaurant, et tout le long des statues humaines qui s’animent si on met quelques pièces dans leur sébile, aussi de loin en loin des kiosques à
loterie tenues par des aveugles pour financer leurs œuvres. Et au milieu de tout ce va et vient, les joueurs de bonneteau, dont les animateurs ont l’œil à l’affût des mouvements policiers … un
képi, un gyrophare ? ils disparaissent !
Pour un peu, on marcherait dessus sans s’en rendre compte, on regarde une curieuse façade décorée de parapluies et d’un dragon, on admire les lampadaires et on piétine une mosaïque de Miro ! Sacrilège !
Et voici l’église de Betlem et sa massive façade perpendiculaire à la rue, pour un peu la
foule ou d’autres priorités nous en auraient éloignés ; quel dommage ! Il suffirait de presque rien pour ne pas voir ses clochetons vernissés, trop préoccupés par l’animation des
Ramblas ! Ne pas rater le plaisir d’entrer dans cette église au décor si dépouillé, aux arcades arrondies si sobres et au calme si émouvant ! Comment aurions-nous pu repartir sans voir
cette si belle Vierge contemplant son enfant, bijou de lumière dans cet écrin austère ? Comme elle est belle, tellement mise en valeur au c(h)œur de l’église, sous sa coupole colorée !
On ressort sur la pointe des pieds, admirant au passage le fronton consacré à la Nativité.
En cours de descente de ces ramblas, le « Mercat La Boqueria », un très joli marché
couvert, les fruits, légumes, bonbons, viandes … sont soigneusement présentés dans une joyeuse débauche de couleurs qui met en appétit … Nous faisons le tour complet du marché : les
marchands de fruits et légumes, mais aussi, les viandes (coupées comme autrefois sur des billots de bois), les poissons brillants et appétissants, le gibier et les escargots (la spécialité locale
– los caracoles !), et partout la possibilité de manger un morceau, tapas ou langoustines …. Si nous n’avions pas tant à faire
….
Aller ... assez salivé ! On y retourne !!! La promenade se poursuit, un œil sur les
« acteurs » de rue, statues, monstres, zombies, et surtout l’homme invisible, si original et bien réalisé ! Autre regard sur les dessinateurs, plus ou moins doués, qui croquent
votre portrait en quelques minutes, mais mettent plus d’une journée à reproduire une photo ! Il faut leur rendre justice, certains dessins sont magnifiques.
On passe devant l’Institut de la culture et son joli patio,
l’académie des Arts et le théâtre municipal de Liceu. Nous voici bientôt à la colonne de Christophe Colomb.
Mais que fait-il là celui-là ? Historiquement rien ne justifie l’hommage que lui rend la
ville. Un petit détour encyclopédique s’impose donc ! Point d’orgue des Ramblas, la colonne que nous regardons a été construite en 1886, elle commémore la réception organisée, ici même, par
les Rois Catholiques en l’honneur du navigateur (italien puisque d’origine génoise, mais qui naviguait au service des Rois d’Espagne !) après sa première expédition vers le Nouveau Monde. Nous
voilà renseignés …. La visite peut se poursuivre …. Dans le cœur du monument !
Cette petite excursion dans le ciel catalan a une procédure un peu particulière : nous accédons au sommet en ascenseur seulement voilà, il n’y a que l’espace pour trois
personnes dans ce petit cylindre, quid des visites en pleine période estivale ? Surtout qu’un employé doit obligatoirement nous accompagner pour la manœuvre (tourner la clé de la
montée) ; bref, nous voici en un clin d’œil au sommet. Heureuse initiative, la vue est belle de là-haut avec, je le rappelle, un temps magnifique, un horizon bien dégagé. Le tour ne prend
guère de temps, quelques instants pour se repérer, clic-clac, nous cédons notre place – exigüe – aux suivants !
Direction le port maintenant, au passage, un petit détour par le voilier amarré presque aux pieds de Christophe Colomb, « c’est un fameux trois mats,
fin comme un oiseau, hisse et ho ! » ; et nous enchainons avec la Rambla de Mar, ce joli pont piétonnier … et pivotant,
donnant accès, pour les piétons au complexe sur la presqu’île, et aux bateaux à la marina. Coup de chance, il manœuvre justement avant notre passage, des voiliers regagnent leurs mouillages
glissant sur l’eau sans à-coup. Les gens se pressent de ce côté : ils y trouvent un vaste et moderne centre commercial (avec toutes les enseignes bien connues de ce genre d’endroit), un
cinéma multisalles, une salle IMAX. Il y a aussi l’aquarium de BARCELONE et une belle promenade, le Moll d’Espanya qui rejoint la ville côté Port Vell / Barcelonetta. La traversée de ce petit parc est bien agréable.
Ici, un petit arrêt pour une bonne adresse : le restaurant « Port Vell » (en face du
homard): décor simple et agréable, la paëlla est divine ! et nous sommes chouchoutés !
Et l’aventure continue dans le « Barri
Gotic ». Ses ruelles, ses boutiques où on vend de tout, et ses jolis monuments, places, décors …. Plaça Nova,
nous sommes d’abord arrêtés par une jeune femme qui joue d’un curieux instrument à cordes (il semble qu’il s’agisse d’un tympanon, après recherches !), elle enchante toute la place de sa
douce musicalité, on resterait des heures à l’écouter …. Mais BARCELONE ne saurait attendre !
Derrière nous la cathédrale Sainte Eulalie (Santa Creu catalane) nous ouvre ses portes ; magnifique monument gothique, écrin d’une
merveille : le cloître, une splendeur. Un ilot de grâce, un petit paradis de délicatesse et d’harmonie, où que le regard se pose tout est sublime, les arches gothiques, la palmeraie, la
fontaine surplombée par la statue de Saint Georges terrassant le dragon dans la belle luminosité de ce havre … un pur bonheur ! Un saut dans une troisième dimension où l’on retient son
souffle pour ne surtout pas troubler cette paix ! La traversée de l’église est le sas de décompression qui nous ramène à la réalité. Mais je dois aussi mentionner la présence des oies
virginales du cloitre, elles sont au nombre de treize (âge symbolique de la sainte à son martyr) et gardent le sanctuaire (le tombeau est dans la crypte de l’église).
De retour sur la place, un coup d’œil aux « bas reliefs » modernes, pas terribles après la petite merveille que nous avons encore en tête ; le « Barcino » en perspective rappelant l’antique cité, trouvera grâce à nos yeux, sous les vestiges d’anciennes arcades romanes.
Suite du périple par de jolis endroits comme la petite passerelle qui rappelle le « pont des soupirs » de Venise, puis la plaça del
Pi, la plaça Reial et sa fontaine, l’austère plaça del Rei et l’agréable
patio des archives, plus loin la plaça Sant Jaume, toutes ponctuées par d’imposants palais, et la martiale Santa Maria de Mar.
Si le décor retient toute notre attention, il faut aussi avoir un regard pour le sol, dans tout BARCELONE, les rues sont habillées de pavés changeants et
travaillés, des rosaces aux formes variées ; même constat pour la recherche dans les réverbères, du plus dépouillé au plus sophistiqué !
Nous retraversons les Ramblas pour aller jeter un coup d’œil au palau Güell, en face. Nouvelle déconvenue, tout le rez-de-chaussée est
condamné par des palissades de travaux ; dommage, la façade est jolie et l’ensemble doit valoir le déplacement !
L’occasion pour moi de souligner le charme de BARCELONE, ses rues, ses jolies
maisons, ses parcs mais surtout ses travaux, toute la ville semble vouloir se faire une beauté pour cet été et ce n’est qu’un vaste chantier … à
moins que les autorités locales n’aient eu les yeux plus gros que le ventre en mettant les bouchées doubles côté travaux publics !!
Autre « gros » morceau incontournable de BARCELONE, le « Parc Guell ».
Du bord de mer, nous rejoignons le parc en métro, solution qui nous semble la plus simple et la plus rapide, seule ombre au tableau, la longueur des changements …
les couloirs et les escaliers semblent interminables (et les escalators ne sont prévus qu’à la montée … pour descendre, il faut passer par les marches !!).
Nous descendons à Vallcarca. Dans la rue, le parc est bien indiqué.
On se retrouve, après une bifurcation, face à une colline abrupte et … heureusement … des
escalators. En avant pour la montée, arrivés au but on trouve des travaux – encore !- et porte close ! Il nous faut rejoindre l’entrée principale quelques rues plus
bas.
Dès l’arrivée, le long du mur de clôture, le
style de Gaudi s’impose par ses courbes et ses mosaïques. A l’entrée, on se croit un peu au royaume de la guimauve, au pays du pain d’épices dessiné pour le plaisir des enfants. C’est très, très
particulier. Aucune comparaison possible.
Il est encore assez tôt, environ 10h, mais les visiteurs sont déjà nombreux et il faut faire la queue pour les photos !
Après les premières statues, nous voici sur une esplanade remplie de colonnes, pas toutes d’aplomb ; puis le jardin, la maison de Gaudi que nous visitons, et encore le parc dont une partie
est, hélas, en rénovation (ENCORE !).
La découverte de la maison est intéressante, l’architecte y a passé ses vingt dernières années, on y voit son art appliqué au quotidien dans la création du décor et du mobilier, de bien jolies
pièces.
Dans le parc, quelques belles images aussi comme cet interminable banc en mosaïque, le plus long du monde parait-il ; la galerie de pierres façon grotte, et toutes les perspectives sur les
petits pavillons aux formes arrondies, les palmiers vigoureux, l’école mauresque et la ville, au loin. De grandes allées et des petits recoins qui permettent de concilier le va et vient des
touristes et le calme de l’isolement.
Nous ne reprenons pas le même itinéraire pour redescendre, et pour cause ; et allant jusqu’à la station Lesseps (l’autre accès au parc) nous croisons les courageux qui montent à pieds … car
par ici, pas d’escalator ! Finalement, l’arrivée par Vallcarca reste une bonne idée !!
Enfin, dernier coin encore inexploré : le parc de la Cuitadella, il y a une jolie fontaine à voir. Et nous voici donc devant l’impressionnante fontaine en question … non,
pas possible ? en cours de restauration ? alors ça c’est une surprise de taille !!! (il faudrait faire la liste des monuments qu’on a pu voir dans toute l’étendue de leur splendeur
…)
…. On immortalise ce qu’on peut, en évitant le pire ! il faut avouer qu’elle doit être belle quand elle est libérée de ses bâches … et en
eau !!! parce qu’après avoir expurgé le dossier « restauration » on peut s’attaquer à celui des « fontaines à sec » …. On craint le gel ici ou quoi ? On avait déjà
ressenti cette grande frustration sur la Place d’Espagne, la Place de Catalunya, et maintenant ici, les jeux de jets d’eau qui doivent être les atouts majeurs de ces monuments, font tristement
défaut !!! On se replie vers une fontaine Wallace (pas plus humide !!) puis arrive le mammouth géant du parc ! Au passage on longe le lac, avec son ilot, ses barques ….
Et pas une trace d’eau !!! c’est un climat plutôt sec par ici !!! aride même ! ^^ On se promène dans les allées du parc, et arrivons à une nouvelle pièce d’eau… asséchée, une
jolie statue de femme au milieu, à gauche le Parlement, à droite une église ; cap sur l’église. L’intérieur est assez dépouillé. On continue de flâner dans le parc, le nez en l’air,
captivés par le manège des perroquets verts qui nichent dans les palmiers.
On sort du parc pour retrouver les rues animées de BARCELONE. On cherche un
marché réputé dans le quartier, le marché (mercat del Born) est … caché par des barrières de chantier, de grandes affiches turquoise nous
mettent au parfum : « rehabilitacio del mercat del born » … on avait compris, merci ! Dommage, car le marché avait l’air joli (mais bien délabré), il semblerait dater de 1876,
au vu de l’inscription sur le fronton. Une autre fois peut-être ! L
Du coup on repart vers le parc, terminer notre visite, en explorant d’autres allées. On cherche l’hivernacle, bâtiment-serre, qui semble présenter une architecture originale, il est, comme les
pavillons voisins, soigneusement emmailloté, et les touristes tenus à l’écart par des barrières … ce n’est vraiment pas la bonne saison !!! En sortant du parc, une affiche retient notre
attention, elle propose la visite du Parlement de Catalogne (et en plus elle est gratuite !) ; voilà une idée originale !
Adopté ! Retour vers la bâtisse ; portique de sécurité et nous voici dans un bel édifice, soigneusement entretenu, et une visite agréablement balisée qui nous conduit de salle des pas
perdus, en salons, bureaux, salles de réunions, de presse ou de conférence et bien sûr le saint des saints avec la grande salle d’audience toute tendue de boiseries et de velours rouge vif. La
visite, même pour les profanes que nous sommes, est très intéressante et ne nous laisse pas insensibles. Quelle bonne initiative d’ouvrir ainsi au public un tel endroit.
Maintenant, direction l’Arc de Triomphe, la sortie est juste à côté du musée des Sciences, bâtiment en briques rouges qui ne passe pas
inaperçu avec sa grosse tour carrée soulignée de faïences en forme d’étendards, et son clocher ciselé. Sa vision est d’autant plus jolie qu’elle est complète ! enfin !! Un dernier
regard pour une jolie fontaine sèche ( L) hébergeant
une statue de petits enfants en plein jeu !
Nous voici sur la place entre le parc et au loin le bel Arc de Triomphe. La perspective est belle, une grande
promenade bordée de palmiers, et de curieux lampadaires, eux aussi en forme de palmiers …. Imposants et gracieux, en ligne de mire l’arc de briques et ses trois arches. De beaux hôtels
particuliers bordent l’avenue, le palais de Justice est là ; dans un coin, de vieux catalans jouent aux boules, au pied d’un réverbère quatre ou cinq personnes jouent aux cartes …
debout ?!
Nous sommes arrivés au pied de l’Arc, un petit tour sur la place ; il date de l'Exposition universelle de 1888 et matérialisait la porte de celle-ci, située dans le parc de la
Ciutadella. Il a été déplacé depuis, juste à côté.
Suite des réjouissances en continuant notre périple vers Urquinaona, à pieds plutôt qu’en transports en commun. C’est l’occasion de découvrir un nouveau quartier, la ronda Sant Pere est presque
exclusivement occupée par des vendeurs (gros ou détail) de vêtements d’importation d’Asie ; toutes ces petites boutiques proposent une mode jeune, ultramoderne et bon marché, le paradis des
ados. Et ceci nous ramène vers Catalunya.
Un dernier regard, une fontaine passée inaperçue, une jolie façade, de nouveaux pavés, une circulation ralentie, aujourd’hui a lieu le marathon de la ville ! une vision nouvelle de BARCELONE , sous un petit crachin, qui a du mal à nous dire au revoir ! et derniers pas sur les Ramblas, trois petits tours et puis s’en vont reprendre l’avion, rentrer à la maison, et repenser souvent à cette ville agréable qui nous a séduit par ses grands espaces, ses larges avenues, ses grands monuments ; sa fantaisie architecturale si particulière qu’elle la rend unique, son dynamisme du à ses quartiers rénovés …. Enfin un peu trop à notre goût, je l’ai souvent mentionné ! C’est le grain de sable du séjour ! Mais resteront les grandes émotions de quelques belles visites.
Un site de référence pour préparer ou compléter son voyage : http://fr.barcelona.com