Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
Ce matin, le ciel est magnifique, la mer bien bleue est un peu agitée, il y a un peu de vent.
A 8h30, on est dans la voiture, carte en mains … on suit la route côtière … la mer toujours à droite, ça aide !!!
On traverse ISOLA DELLA FEMINE, c’est un joli petit port, suivi d’une belle grande plage sur laquelle sont alignées des cabines colorées.
En ville, comme sur le bord des routes, des étals ou des camionnettes vendant tomates ou pastèques.
On suit la route SS113, sorte de route nationale, à 2x1 voie, des limitations de vitesse basses … et un irrespect total du code de la Route !
La route est très fleurie, partout lauriers roses de toutes les couleurs, bougainvilliers chatoyants et volubilis grimpants et envahissants comme nos liserons.
Une heure plus tard, on s’arrête quelques minutes à TRAPPETO pour profiter de la vue sur le beau golfe de CASTELLAMARE (et la petite ville de CASTELLEMARE DEL GOLFO, lovée au creux de la montagne, les pieds dans l’eau !!) ; à 9h40, il fait déjà 26°C !
On bifurque vers l’autoroute qu’on suit, sans interruption, jusqu’à SEGESTE, notre premier temple.
Nous y arrivons à 10h45. L’entrée sur le site coûte 6€, auxquels il faut ajouter 1,50€ si on veut prendre la navette jusqu’au site de l’agora et du théâtre, ce que nous choisissons.
Une petite grimpette en plein soleil et voici le temple, trônant, solitaire, au sommet de sa colline.
De cet énorme temple grec, il ne subsiste que ses 36 colonnes doriques et les chapiteaux. Il semble, suivant les informations recueillies sur place, que la construction soit restée inachevée, sans doute suite à la prise de la région par les Carthaginois en 409 avant J.C. ; peu d’informations donc sur sa destination finale, sur le dieu auquel il était consacré.
Bien protégé des visiteurs par des discrètes balustrades, on en fait facilement le tour sur un agréable sentier ; et prenant un peu de hauteur, on en a une belle vue d’ensemble.
Il y a finalement peu de choses à voir, juste le temple, mais c’est une visite très agréable, il y a un peu d’air au sommet de la colline, et les vues sont vraiment superbes.
Nous redescendons vers l’entrée pour prendre la navette vers la deuxième partie du site, et c’est un bus de tourisme qui nous conduit jusqu’à l’agora par une petite route sinueuse que nous sommes bien heureux de ne pas avoir à gravir à pied.
Oups ! Quand on arrive, on est franchement déçus, un tas de ruines, des fouilles en cours, des murs épars … pas de quoi nous séduire !
Les travaux ont mis à jour une petite cité, avec ses maisons, ses pavements, grecque puis romaine, et finalement médiévale. Les archéologues se chargeant d’interpréter les traces relevées ; mais nous n’avons pas l’œil suffisamment averti ! On suit le sentier tracé, nous régalant des vues sur les vallées avoisinantes et surtout sur le joli temple que nous venons de quitter, tout petit en contrebas.
Mais le plus beau reste à venir : le théâtre romain. Il est construit à flanc de colline, en calcaire local, orienté vers les vallées. On l’aborde par la partie la plus haute des gradins, et on peut descendre jusqu’à l’orchestre par les marches originelles, et de là admirer cet arc dépouillé de 64 mètres de diamètre et qui pouvait accueillir jusqu’à 4000 spectateurs.
Datant du IIIème siècle avant J.C., il a encore de beaux restes, après avoir connu bien des remaniements, d’importants travaux, entre 1993 et 2001, lui ont rendu sa beauté et sa destination première.
Nous retournons vers l’acropole, jetant un rapide coup d’œil aux restes du château médiéval.
A 12h20, notre visite du site de SEGESTE est terminée ; nous sommes enchantés de ce premier contact avec la Sicile antique, c’était beau et imposant, majestueux !
Retour à la voiture pour la suite des réjouissances, aujourd’hui la ville d’ERICE est aussi au programme.
Nous sommes à TRAPANI un peu avant 13 heures, et après une quinzaine de kilomètres de route de montagne, et ses inévitables virages, nous y voici enfin, la route était belle mais elle nous a paru bien longue !
A 13h15 nous sommes garés, comme on a pu ; le parking, obligatoire (la circulation est interdite en centre ville), est payé pour une heure (le maximum disponible au parcmètre !) … en avant la visite !
ERICE occupe le sommet d’une colline à 750 mètres d’altitude et son plan est un triangle parfait délimité par trois édifices importants : le duomo, le château et les remparts du quartier espagnol. A l’intérieur, un lassis de ruelles et de lourds monuments.
Nous commençons par le duomo et le campanile, la Matrice et la torre Campanaria, juste après l’entrée par la porta di Trapani. Cette petite église massive et la grosse tour sur le petit parvis surélevé semblent déplacées, grosses constructions cubiques, sans décorations ni ouvertures, leur charme réside dans le contraste de leurs silhouettes blanches sur le ciel bleu. La jolie rosace de l’église apporte une touche de grâce à cette façade sévère.
On poursuit la visite de la ville, au hasard de nos pas, au fil de ces ruelles quasi désertes. Ici le pavement est un sacré travail, un grand damier de petits pavés ronds, inconfortables à la marche, délimités par de grandes dalles rectangulaires, un travail de galérien !
Nous voici arrivés sur la grande place principale, bordée de terrasses de restaurants, c’est ici qu’on trouve l’office du tourisme où un monsieur charmant me donne un plan de la ville un peu plus précis.
A chaque coin de rue on tombe sur une église, toujours très austère. Et quand nous arrivons enfin au château, le château normand de Venus, Castello di Venere, nous avons de très belles vues sur la vallée, TRAPANI, la mer et les îles EGADES. A cette altitude, pourtant raisonnable, nous dominons aussi les quelques petits nuages égarés par ici !
C’est, à mon avis, le plus bel endroit de la ville qui n’a pas le charme espéré. Le bastion du XIIème siècle sur son rocher, le parc et les jolies vues rendent l’endroit très agréable.
Maintenant que nous pouvons un peu mieux nous repérer, nous décidons de suivre les remparts pour un tour complet de la ville, nous arrivons ainsi à une nouvelle porte, la porta Carmine, une autre entrée principale de la ville.
On reprend la route vers MARSALA, cette fois. J’avais envisagé la visite de TRAPANI, mais la ville ne semble pas présenter un grand intérêt, la circulation y est difficile et très ralentie! Nous jugeons donc plus raisonnable de continuer notre chemin.
Après avoir traversé, au pas, toutes les villes sur le parcours, nous voici enfin à MARSALA, notre étape de ce soir.
Nous dinons en bordure de plage, l’endroit idéal pour un coucher de soleil sur la mer, il disparait derrière une des îles à l’horizon ; c’est superbe !
DELFINO BEACH
HOTEL, un beau complexe hôtelier (presque) en bordure de mer. Les chambres sont très
spacieuses et confortables, quelques soucis d'entretien et de maintenance à signaler toutefois. Accès aux piscines et plage privée (avec transats et parasol) réservés à la
clientèle.
le restaurant de l'hôtel, en bordure de plage. Idéal pour le coucher de soleil
, menus complets et bon marché. En début de saison le personnel était "en rodage" !!