JOUR 8 - THATON => CHIANG RAI / 200 km

Je commence la journée en allant faire quelques photos de l’hôtel et son environnement. Nous sommes donc au bord de la rivière Kok et on peut voir sur le quai les traces de la crue dévastatrice du mois de septembre dernier, d’importants morceaux de la berge ont été arrachés et ne sont pas réparés, laissant des trous béants.

Il est 7h30 et le soleil se lève sur la rivière, la brume est encore accrochée aux montagnes côté Birmanie, juste en face. Ce paysage est très joli, poétique … même si me trotte dans la tête la réplique d’ « Apocalypse Now » … « j’aime l’odeur du napalm au petit matin … »

Nous reprenons la route, entre THATON et CHIANG RAI, la ville est toute proche de la Birmanie et du Laos. En quinze minutes de pirogue on y est !

Alors que la brume a du mal à se dissiper, sur la route, toujours des habitations, c’est vraiment étonnant !

Paradee nous présente maintenant notre journée, nous allons à CHIANG RAI, capitale du royaume Lan Na, c’est aussi la province la plus septentrionale du pays, d’une superficie d’environ 11 700 km² et peuplée d’1 300 000 habitants.  70% du territoire est formé de montagnes et de forêts. C’est là que se cultivait, jusqu’à il y a peu, le pavot. Depuis les paysans ont dû se reconvertir, ils cultivent maintenant maïs, tabac, thé, café, ail, oignon, légumes.

La matinée avance doucement, on croise des femmes en costume traditionnel, il s’agirait de femmes Akhas, catholiques, se rendant à l’église ; puis un groupe de bonzes en robes orange, eux iraient à un enterrement …

Nous traversons le village de MAE SALONG, Tchan Kaï Chek et ses troupes se sont réfugiés dans les forêts de la région pendant la guerre, avant de s’exiler à Taïwan. Certains de ces soldats chinois sont restés ici, ce sont eux qui ont introduit la culture du thé, de la production au cérémonial de consommation ; ils ont ensuite fait pousser des champignons (utilisés dans leur cuisine), des noix de cajou, du manioc, du café. Dans les vallées ils ont cultivé du riz ou des ananas. Mais ils cultivent aussi le pavot et se livrent à la contrebande.

Cette culture va symboliser cette région :  le pavot, et sa production d’opium ! Elle va populariser ce « Triangle d’Or », territoire montagneux de la Thaïlande, Birmanie et Laos, délimité par le Mékong.

La plante se plait particulièrement en altitude, elle n’est pas exigeante, sa culture est facile … et rémunératrice !  Les paysans commencent par faire pousser du riz et du maïs, en mai-juin ; qu’ils récoltent et consomment, ils sèment ensuite, au mois de septembre, les graines de pavot qui vont se développer à l’ombre du soleil et des regards au milieu des tiges de maïs laissées en place. En décembre la plante fleurit, elle ressemble à du coquelicot. Deux semaines plus tard les pétales tombent, et la gousse se forme, avec ses grosses graines noires, comme du sésame.

Le paysan incise ce fruit, la sève s’écoule et sèche (le geste doit être précis, si l’incision est mal faite la sève va mal, trop ou pas couler, le résultat sera nul). Cette sève sèche pendant une nuit, le paysan peut alors récupérer l’opium brun qu’il va envelopper dans une feuille de bananier et faire griller. A sec ce qui va donner l’opium prêt à consommer, allongé sur une natte, la tête posée sur un « oreiller » en bois, porcelaine, cuir ou argent.

Initialement cette culture est thérapeutique, la codéine contenue dans la plante étant un précieux anti-douleur.

L’opium n’est pas un produit local, son emploi est déjà représenté dans l’Egypte ancienne, on suppose que le pavot a été introduit au cours de grands échanges commerciaux. Au XIXème siècle, c’est une monnaie d’échange avec les anglais ; en 1839, la Première Guerre de l’Opium éclate entre les empires britannique et chinois, ce dernier vaincu, devra céder le territoire de Hong Kong  aux premiers ; puis la Deuxième Guerre de l’Opium, de 1856 à 1860 qui oppose la Perfide Albion, la France, les Etats Unis et la Russie à la Chine qui sortira encore vaincue, elle devra verser une lourde indemnité financière et le nouveau traité (révisé signé en 1898) repousse le délai de rétrocession de Hong Kong à 99 ans, soit 1997.

La dérive de l’exploitation de l’opium est gérée par les chinois anti-communistes qui organisent le trafic de l’héroïne, ils confisquent le marché, contrôlé désormais par la maffia chinoise qui vend au monde entier cet « or blanc ».  La région devient une des plus importantes zones de production d’opium du monde, avec, à la clé, les guérillas entre seigneurs de l’opium, la corruption, la violence, mais aussi la dépendance et la paupérisation des paysans ; graves conséquences écologiques aussi dues à la déforestation, l’érosion des sols …

C’est donc une exploitation lucrative dans un marché opaque auquel vont s’intéresser les gouvernements concernés. Un sujet économique, politique et sanitaire aussi. Ils vont s’associer, aidés par la communauté internationale, pour lutter contre le trafic d’opium ; opérations contre les acteurs des réseaux mais aussi politique agricole d’incitation à mettre en place d’autres cultures. Les résultats sont probants, même s’il subsiste des récalcitrants !

Vers 10 heures, nous longeons le Mékong, symbole de l’Asie ! Sur l’autre rive c’est le Laos !!

Le Mékong, long d’environ 4 900km, prend sa source au Tibet, dans l’Himalaya, il traverse ensuite la Chine, le Laos, La Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, et le Viet Nam !

Nous nous arrêtons au village de SOP RUAK, point géographique de la rencontre des trois pays.

Le rivage est sous la protection d’une statue géante de Bouddha, dorée, elle est posée sur un navire voguant sur le Mékong, dont seule la partie avant est visible. Bouddha brille de mille feux au soleil !

Nous allons faire une courte croisière sur le fleuve !! Initialement, le programme prévoyait une « excursion en pirogue », mais quand nous arrivons sur le ponton d’embarquement c’est un petit bateau plat pouvant contenir une cinquantaine de passagers qui nous attend, d’après Paradee ce sera beaucoup plus confortable et stable que des pirogues … plus rapide aussi sans doute !

Sur le quai, nous avons pu visualiser le contexte de la balade, nous sommes vraiment à l’intersection de la Thaïlande, de la Birmanie (notée Myanmar, son nom officiel en birman) et du Laos. Le Mékong et la Ruak River forment un « Y » à la pointe de la Birmanie, l’isolant à l’Ouest de la Thaïlande, à l’Est du Laos ; poursuivant seul son cours, le Mékong est la frontière naturelle entre Thaïlande et Laos.

Un autre panneau met en garde les travailleurs clandestins ; entrés illégalement ils s’exposent à « la traite d’êtres humains », au travail forcé, à tous les abus et aussi aux transfusions sanguines ou vente d’organes !! Le texte est écrit en alphabet thaï, latin et chinois !!

A 10h20, nous sommes donc sur le MEKONG !!! Il n’est pas bien beau, large et marronnasse … mais c’est le Mékong …. Avant d’arriver là il a déjà traversé le Tibet, la Chine, la Birmanie …

Nous mettons le cap vers la pointe birmane, nous effleurons le fleuve !

Bon, il faut l’avouer, rien de bien bouleversant dans cette balade ! Les rives sont très banales, le paysage commun. Un bateau chinois est en train de croupir sur place, un pêcheur lance ses filets, des ouvriers rafistolent le rivage …  

Demi-tour vers le Laos, un passage devant le « Golden Triangle International Border Check Point » (point de contrôle frontalier). Côté Thaïlandais le paysage s’anime, temples, embarcadères, bateaux transport de personnes ou de marchandises.  Aux terrasses de restaurants et bâtiments en construction succèdent les habitations sur pilotis des locaux, avec chacune un bateau amarré sous un petit abri.

Changement d’ambiance côté Laos, buildings et architecture tape à l’œil, c’est la ville de HUAY XA, et son joli petit casino, Kings Romans Casino, qui saute aux yeux, construit par les Chinois suite à un accord commercial qui en prévoit la restitution au Laos dans 99 ans ! Il a une position stratégique, en effet, le jeu est illégal en Thaïlande … la clientèle, frustrée, n’a qu’à traverser le pont !

On reprend pied en Thaïlande à 11h20, passant sous un panneau « Welcome to Golden Triangle Thailand », nous reprenons le bus quelques minutes pour qu’il nous dépose devant le Musée de l’Opium (House of Opium Museum).

On y apprend tout sur la culture du pavot, la récolte de l’opium et ses modes de consommation et l’histoire de l’opium de l’Antiquité jusqu’à son arrivée en Asie.

Les premières salles sont consacrées à la plante, aux outils nécessaires à son exploitation.

On arrive ensuite dans la partie « consommation », pots de stockage, pipes et « oreillers » sont exposés dans des vitrines, une belle et curieuse collection !

Bien sûr les contreparties négatives sont mises en valeur, guerres de l’opium, dépendance des consommateurs, incarcérations des trafiquants. 

Une dernière partie, très intéressante, est consacrée aux tribus montagnardes, leurs rythmes de cultures, leurs costumes traditionnels.

Prochaine visite, le temple de WAT PRATHAT PUKHAO – ou PUKHAW (Temple de la Colline). Nous sommes, à midi, devant le portique marquant l’entrée du temple. Un grand escalier conduit au temple. Un relais se met en place pour permettre à chacun de photographier et se faire photographier devant cet escalier gardé par des Nagas.

Commence alors la montée, raide mais faisable, même si c’est très irritant de voir certains avaler les marches 2 par 2 !! La récompense est à l’arrivée, avec un petit sanctuaire ouvert et sa collection de statues, une jolie place est occupée par de gracieux bâtiments (ubosot) aux portes et volets en bois ciselé, et surtout un magnifique Bouddha encadré de Nagas. On retrouve les cloches toujours présentes dans les temples et une série de grosses sphères sont alignées le long du viharn, elles sont couvertes de petits morceaux de feuilles d’or.

Mais la visite ne s’arrête pas là !!! Il faut suivre la route qui serpente vers le sommet de la colline, on arrive alors sur une belle esplanade occupée par une haute statue de Bouddha, et offrant, surtout, un très beau panorama sur le Mékong, Un petit monument permet de visualiser le fleuve et les trois pays.

Un dernier escalier, toujours encadré par les serpents sacrés, mène à un autre sanctuaire, mais nous n’avons pas le temps d’y monter. Nous allons plutôt fureter dans le sous-bois où sont cachées quelques jolies statues.

Nous revenons vers la grande statue noire, elle est très récente. En 2004, SURAKIART Sathirathai, alors ministre des Affaires Etrangères de Thaïlande, est en visite dans le Triangle d’Or et ses frontières, on mentionne devant lui le rêve d’une religieuse qui aurait eu la vision d’une monumentale statue de Bouddha placée au sommet de la colline du Temple PHU KHAO, dressée face au fleuve et bénissant les contrées riveraines. Le ministre va relever le défit et faire construire la statue qui coûtera environ 25 millions de THB (810 000$). PHRA BUDDHA SIRI TRAIRATH est dédié à la Reine Mère, et depuis 2014 il veille avec bienveillance sur les peuples de Thaïlande, Laos et Birmanie.

Après cette vsite, on a encore un peu de temps pour aller se balader vers le Parc du Triangle d’Or. Sur une grande place se trouve la statue du roi Mengrai, le fondateur du royaume de Lan Na, il est suivi de deux éléphants encadrés de six grands panneaux dorés de style lanna typique. On peut monter sur les éléphants par un petit escalier situé derrière les statues, un nouveau relais de photographes et photographiés se met en place. Cette place est jolie, très animée, on y trouve des vendeurs de boissons et petits plats variés, quelques souvenirs aussi. Le temps est toujours aussi merveilleux !

Après le repas, nous reprenons la route jusqu’à CHIANG SAEN, ville située au bord du Mékong. Le nom de la ville vient de « chiang » qui signifie « Place forte » et « Saen », le prénom de Saen Phu, petit-fils du premier souverain du royaume de Lan Na, dont la ville faisait partie. Vu sa situation géographique, la ville a été, en permanence, victime des guerres entre le Siam et le Myanmar. Elle devient birmane en 1558 et est libérée en 1804 par le roi Rama Ier qui fait raser la ville pour éviter de nouvelles convoitises birmanes !! La reconstruction ne commencera qu’en 1881 !

Nous c’est un joyau haut perché que nous allons voir. WAT PHRA THAT CHOM KITTI (temple doré), il se mérite … ou pas !! On y accède par un escalier (interminable) de 300 marches … ou en taxi collectif … Paradee a pensé aux moins courageux ! Nous ne sommes pas nombreux(ses !!) à choisir l’option « confort ».

Le temple aurait été construit aux IXème-Xème siècles, puis agrandi, embelli et doré. Les sanctuaires primaire et secondaire ont souffert d’un violent tremblement de terre, la restauration a été faite au XXème siècle sur ordre du roi Rama IX.

Voici donc ce stupa de 25 mètres de haut, curieusement bicolore, seul le sommet est doré … et penché ! Sous ce stupa seraient enfouis les cheveux de Bouddha.  Le socle carré est percé de niches dans lesquelles sont placées encore des statues de Bouddha.

On redescend à pied (ou en taxi), dans cette forêt de tecks, on peut voir de nombreux vestiges de petits sanctuaires …

Nous reprenons la route, en milieu d’après-midi, quand l’une des participantes du groupe soulève un lièvre … nous ne sommes pas loin du « Temple Bleu » … n’y aurait-il pas un moyen de faire un détour pour aller le visiter ? Paradee n’est pas hostile à l’idée et cherche le moyen de satisfaire tout le monde. Cette visite n’est pas au programme mais peut s’envisager,.

Paradee a aussi décidé de modifier le programme de la journée, nous devions aller voir le Temple Blanc ce soir, mais, selon elle, nous n’aurions pas le temps suffisant … ni la bonne visibilité pour apprécier ce temple, elle a donc remis la visite à demain matin … ce qui libère du temps pour le Temple Bleu … ou la piscine !!

Entre temps nous sommes arrivés à un petit marché local dont nous allons arpenter les allées. Il s’agit d’un vrai marché, pas d’articles touristiques cette fois-ci mais les produits achetés par les locaux pour cuisiner … et c’est nettement plus exotique !!

Paradee nous rappelle les règles de politesse, ne pas enjamber les articles, ne pas les montrer du pied.

Il y a beaucoup de fruits et légumes (pas tous connus !), des épices qui fleurent bon, des plantes aromatiques fraiches, des brochettes de toutes sortes, du riz bien sûr, des plats cuisinés … mais ce qui retient le plus notre attention ce sont les étals de poissons … vivants !! Ils frétillent encore, serrés les uns contre les autres ! luisants, hors de l’eau !! Il y a aussi des coquillages ou des crabes bleus maintenus pas des liens.

Il y a aussi des sachets de petits gâteaux, des galettes de riz, comme nous en avons déjà dégusté à l’occasion de nos en-cas !

Nous avons eu gain de cause, et ceux qui le souhaitent peuvent aller visiter le Temple Bleu. Ils rentreront en taxis collectifs !

Et nous voici devant cette merveille, pourtant pas prévue au programme !!! Merci à nos compagnes de voyage pour avoir suggéré ce détour !! Quelle magnifique surprise !!! Quel gâchis si nous l’avions manqué !!

Son vrai nom est WAT RONG SUEA TEN, le « Temple des Tigres Dansants », il devrait cette appellation aux félins qui vivaient dans la région, mais dont il n’y a aucune représentation sur le site.

Si autrefois un temple se dressait ici, il était tombé en ruines jusqu’à ce que les villageois, en 1996, décident de le reconstruire. La première pierre est posée en 2005 et il entre en fonction en 2016 … et il est bleu … tout bleu, partout du bleu et de l’or !! Que c’est bizarre, que c’est beau !!

Deux grandes statues encadrent l’entrée, ouvrant sur le beau stupa bleu et or ; derrière lui le magnifique ubosot, le bâtiment réservé aux religieux, avec ses toits multiples soulignés d’or, sa façade dorée et la belle statue blanche de Bouddha. Des éléphants bleus aux défenses blanches gardent l’escalier bordé de puissants Nagas. A l’intérieur, un immense Bouddha, d’un blanc nacré nous accueille avec son habituelle bienveillance, en posture victorieuse. La pièce est bleue, sur les murs on admire les jolies fresques.

On se promène sur ce site si étonnant, les statues sont vraiment superbes, on trouve un autre Bouddha blanc, entouré de prêtres bleus, puis un autre encore, toujours blanc, au centre d’une belle fontaine.  

Plus loin, un petit jardin zen, permet de rendre hommage à Kwan Yin, la déesse de la compassion ; et, au bord d’un petit plan d’eau, une ribambelle de petites statues de bambins rieurs apporte joie et légèreté dans cet ensemble !

Quelle belle visite !!!!   (Merci encore à Véronique et Elizabeth !! 🤩)

Retour au point de rendez-vous, et donc direction l’hôtel dans ce petit véhicule local.

Nous arrivons à l’Hôtel Laluna Resort et nous installons dans un chouette bungalow perdu dans la nature …. A cette heure on ne voit pas grand-chose de l’environnement, il fait nuit !

Nous dînons au restaurant de l’hôtel.

Quand nous regagnons nos chambres nous avons du boulot sur la planche : demain est une journée exceptionnelle car elle se terminera dans un train … de nuit … qui nous conduira, pendant que nous dormirons, jusqu’à BANGKOK où nous enchainerons avec la visite du Palais Royal. Ce programme exige une réorganisation des bagages, les valises vont voyager dans la soute du car (qui redescend lui aussi vers la capitale), nous sommes priés de ne prendre que le strict nécessaire, sachant qu’à l’arrivée nous aurons rapidement accès à des salles de bains (mais pas à nos valises !), et que le dress code pour le Palais Royal est très strict ! Donc brainstorming vestimentaire avant de dormir !

Le Temple Bleu !!!! Parce qu'il est magnifique !! Tellement bizarre ! Tellement beau !! Il est extra-ordinaire !! 

Il a éclipsé les autres temples de la journée !! 

Quant à la balade sur le Mékong et la visite du Musée de l'Opium, si nous sommes contents d'avoir coché les cases, ces deux activités sont plutôt banales.

HOTEL LALUNA RESORT : Un très bel ensemble hôtelier.

Nous sommes logés dans un chouette bungalow perdu dans la nature …. Au coeur d'un magnifique jardin tropical.

La chambre est magnifique, très chic, très spacieuse … le lit doit bien faire 2 mètres de large !!! La salle de bains est également vaste et bien aménagée.

Au déjeuner : THAI KITCHEN / GOLDEN IYARA : Une agréable salle ouverte au bord du fleuve. Le repas est sous forme de buffet, on mange bien et le restaurant vaut surtout pour sa situation.

Au diner : Restaurant de l'hôtel LALUNA RESORT : Il s’agit encore d’un buffet, très élégamment servi sur de longues tables, drapées de tissu doré recouvertes de nappes blanches, les plats étant présentés dans de grands plats à couvercles en inox brillant. Un peu plus de recherche dans l'offre des plats ... et des desserts !!! 

Un grand choix de cocktails, une "happy hour", qui fait l'unanimité,  mais un barman et des serveuses débordés pour faire face !!