JOUR 5 - PHITSANULOK => CHIANG MAI / 360 km

Départ 7 heures ! Il fait à peine jour !

Aujourd’hui nous allons visiter le temple le plus vénéré de la Thaïlande, cette statue de Bouddha à PHITSANULOK est considérée comme la plus belle du monde !

Paradee renouvelle les consignes de bon comportement, ici pour prendre Bouddha en photo il faut s’assoir sur le sol (ceux qui ne le peuvent pas pourront avoir une chaise) car il ne faut pas dominer Bouddha, il faut adopter une position respectueuse. Il ne faut pas avoir peur d’être sur le sol … il est propre ! … et de toute façon les microbes dans les temples sont sacrés 😊 !!

Nous verrons un Bouddha en position victorieuse, ou prenant la Terre à témoin, comme à AYUTTHAYA ; les statues à côté de Bouddha représentent les anciens rois d’AYUTTHAYA.

Nous arrivons au temple WAT PHRA SI RATANA MAHATAT (temple du Grand Reliquaire Joyau, plus communément appelé WAT PHRA SRI ou WAT YAI – le Grand Temple).

Il aurait été construit en 1357 par le roi de SUKHOTHAI Lithai.

Notre visite commence par la magnifique statue qui fait la renommée du temple : PHRA PHUTTHA CHINNARAT (Roi victorieux). La date de sa réalisation est controversée, entre le Xème et le XIVème siècle, on semble s’accorder sur le fait qu’elle a été coulée à partir d’anciennes statues de Bouddha.

L’entrée est déjà superbe, la fleur de lotus est très présente, les portes incrustées de nacre.

Nous nous sommes déchaussés, nous sommes de plus en plus nombreux à adopter les « chaussettes de temple » évitant de circuler nu-pied dans les pas des autres !!! même si les miasmes sont sacrés on se méfie quand même !

La statue est effectivement très belle, quoique beaucoup moins impressionnante que celle d’AYUTTHAYA, elle est plus fine, moins massive. Sur fond noir et or, entouré de deux Naga, les serpents protecteurs, la tête et la poitrine nimbées d’une flamme ; il est magnifique. La salle, elle-même, est un merveilleux écrin avec son plafond rouge, ses piliers et pilastres richement décorés.

Nous explorons le sanctuaire, passant devant les statues des monarques et disciples de Bouddha, dans les travées il y a un nombre impressionnant de statues de l’Eveillé, portant le nom du généreux donateur, ou la photographie des parents qu’il souhaite honorer.

Nous nous retrouvons à l’extérieur, le chedi khmer en forme d’épi de maïs se détache sur le ciel clair du matin.  Il est beau, ressemblant effectivement à un épi de maïs avec ses caissons dorés.

Nous faisons le tour de ce grand stûpa central, croisant encore une multitude de statues de Bouddha de toutes tailles ou postures, nous entrons dans d’autres chapelles, toujours en se déchaussant au préalable.

Il y a de nombreuses cloches de bronze, souvent décorées, plus ou moins grosses, beaucoup de petits chedis, de cours carrelées … et bien sûr de statues … nous n’avons pas les codes pour tout comprendre mais la ferveur est évidente, les offrandes foisonnent. A travers elles, le fidèle demande la protection de Bouddha pour, le plus souvent, les parents ou les grands-parents, pour les enfants on demande la réussite plus que l’argent, l’un n’allant, en principe, pas sans l’autre et le mérite est une valeur fondamentale du bouddhisme qui tend à élever l’individu.

Nous terminons la visite par un très beau Bouddha … noir !

Il est 8 heures quand nous remontons dans le bus. Maintenant nous allons à SUKHOTHAÏ, la première capitale du Siam. Son nom voudrait dire « l’Aube du bonheur » (Sukha-Udaya).

Vers 1238, deux princes s’allient pour chasser l’envahisseur Khmer et fondent le Siam. La ville, située sur la voie de communication entre la Chine et l’Inde, prospère rapidement, devenant vassale de l’Empire Mongol de Gengis Khan. Le règne de Rama Khamhaeng, à la fin du XIIIème siècle marque l’âge d’or de ce royaume qui étend ses frontières jusqu’à la Birmanie, le Laos et la Malaisie. Hélas, les successeurs de ce grand roi conduiront SUKHOTHAÏ sur la voie du déclin, le royaume voisin d’AYUTTHAYA lui fait de l’ombre et, en 1378, SUKHOTHAÏ se soumet à AYUTTHAYA et disparait peu à peu. Délaissée et pillée, la ville ne va vraiment renaitre qu’à partir de 1960, ses trésors seront alors sauvés et restaurés.

Pour le moment, la route suit encore des paysages de rizières, traverse des petites bourgades, aux carrefours, des marchands de bouquets de fleurs porte-bonheur accostent les voitures …. Très régulièrement nous apercevons des temples de plus ou moins grande importance.

Paradee entreprend de nous tracer les grandes lignes de la vie de Bouddha, qui n’est pas un dieu, mais un homme, né six siècles avant Jésus-Christ, qui a cherché à s’affranchir de la souffrance pour trouver la félicité absolue, le nirvana. Il y parviendra par la méditation, devenant Bouddha, l’Eveillé.

Siddharta Gautama nait dans une famille royale au Népal. Il est élevé loin des misères du monde, bien à l’abri des murailles du palais royal, son père veillant à satisfaire la moindre de ses envies. Il ignore tout de ce qui est laid ou malheureux. Mais il va faire quatre rencontres décisives qui vont bouleverser sa vie, alors qu’il est marié et père d’un jeune garçon.

Il croise un vieillard, un lépreux, un mort et un moine. Les trois premiers lui ouvrent les yeux sur la cruelle réalité du monde, le dernier lui montre le chemin à suivre. Il a 29 ans et il va tout quitter pour trouver la voie vers l’affranchissement de la fatalité de cette condition humaine. Il adopte une vie simple, s’instruit auprès des prêtres, des ermites mais ne trouve pas le détachement, il va s’imposer une vie d’ascète et de méditation pendant sept ans. Puis il atteint enfin l’Eveil, il a trouvé ses réponses et est devenu Bouddha. Il a 35 ans et Il a atteint le Nirvana ; mais il va continuer de prêcher jusqu’à sa mort à 80 ans. Ses reliques vont être confiées aux prêtes qui vont les diffuser, construire des temples reliquaires et continuer de répandre la parole de Bouddha.

On vénère aussi les symboles : le ficus, arbre sacré ; les empreintes du pied de Bouddha ; la roue qui mène au Nirvana ; le lotus, la pureté spirituelle …

L’image de Bouddha n’est pas déterminée, elle dépend de son auteur, de la région ; ainsi, il aura des cheveux, ou pas, plus ou moins longs ou bouclés, le visage rond ou fin … les yeux plus ou moins bridés (selon qu’on approche de la Chine), en Birmanie le visage serait carré, chez les Khmers les lèvres plus épaisses avec un léger sourire. Le Bouddha thaï aurait le visage plus rond ; à SUKHOTHAÏ, le visage serait plus ovale et long, le nez long et pointu, le creux de l’oreille représente une boucle d’oreille signe de richesse, symbole de l’origine royale de Bouddha. Sa tête couronnée d’une longue flamme s’apparente aux auréoles de nos saints indiquant la sagesse. A AYUTTHAYA, Bouddha ne sourit pas, la région est triste car souvent en guerre avec la Birmanie, à SUKHOTHAÏ, la paix et la prospérité règnent, Bouddha retrouve le sourire !!  … le port de la toge orange serait une réminiscence de l’antiquité grecque ! La couleur de peau de Bouddha dépend aussi de la sensibilité de l’artiste … l’or mettant tout le monde d’accord !

Bouddha a les yeux baissés, c’est le signe qu’il médite, qu’il effectue un retour sur soi sans se laisser distraire par le monde, qu’il ne doit pas surveiller ni envier son voisin.

Il sourit parce qu’il est heureux.

Quant à son physique, en principe, sa vie d’ascète lui a donné une taille fine et une bonne musculature (et ses pectoraux ne sont pas à confondre avec des seins … ce qui est parfois troublant !), ses bras sont longs et souples, comme ses doigts.

Et bien sûr, il faut déchiffrer les postures : allongé, il est arrivé au Nirvana ; assis, il médite ; victorieux, sa main gauche est sur sa jambe (il a triomphé des tentations (femmes, nourriture, esprits …)) et sa main droite est sur son genou tendue vers le sol, c’est le lien avec la Terre mère. Selon les Thaïs, le moment le plus important de la vie de l’Eveillé est le moment de la lutte et de la victoire. Bouddha peut aussi être debout, une main levée dans une position apaisante, ou en train de marcher au moment du prêche, ou avec la main faisant un signe « OK », il enseigne.

Le serpent qui protège Bouddha c’est Naga, le génie des eaux, celui qui va le protéger de la pluie, des inondations en l’entourant de son corps. Il devient le protecteur des lieux de prières, ornant régulièrement les escaliers, toitures, chapiteaux.  Parfois en conflit avec des représentations d’oiseau, les Chofas (rappelant le Garuda hindou, la monture de Vishnou) ; souvent les deux seront face à face, montrant le paradoxe thaï entre bouddhisme et subsistance de vénération de dieux hindous.

Il est 9h30 et nous sommes arrivés. Nous allons visiter une partie du parc historique, un site immense de 70 km² ! Regroupant la cité royale, à l’intérieur d’une enceinte de briques, ainsi qu’une multitude de temples hors les murs. Les vestiges de 182 temples ont été identifiés sur toute cette surface, dont 26 dans la zone du Palais Royal.

L’origine du site remonte à l’époque khmer, des constructions et temples sont déjà érigés durant cette période. Mais on considère que le Siam nait au XIIIème siècle, et qu’il s’en suit un âge d’or sous le règne de Rama Khamhaeng. Il accède au trône en 1278 et règne pendant 40 ans. Il va fortifier son royaume, tisser des liens politiques, commerciaux et culturels avec la Chine, il attirera les artisans chinois qui apporteront avec eux l’art de la poterie, de la céramique, il met en place l’alphabet thaï (encore utilisé aujourd’hui). Dans un royaume paisible, il promeut l’art, la culture et la religion. Ce roi, père de la nation, va faire construire ce grand palais-sanctuaire.

Construit en bois, ce palais n’a pas traversé les siècles, la cité ayant décliné dès la fin du XIVème siècle. Mais il reste de nombreux vestiges de la magnificence de ce site, fondations des structures, enceintes, temples, douves, portes, système d’approvisionnement en eau, étangs … La ville est, depuis 1991, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO ; le site est désormais protégé et de nombreux objets retrouvés ici sont maintenant conservés au Musée National de Bangkok.

L’entrée est marquée par un espace dédié à la famille royale, on parvient à récupérer un plan du site, l’employée nous trace gentiment le circuit à faire …

La visite est assez déroutante, une immensité ponctuée de ruines, colonnes en pierres volcaniques, stûpas, statues de Bouddha disséminées, et de canaux, de bosquets fleuris !

On suit aveuglement Paradee. Elle nous conduit au WAT MAHATHAT, le sanctuaire royal, le plus grand temple de SUKHOTHAÏ. On s’y perd dans toutes ces ruines ! Cette surenchère de statues ! C’est beau et apaisant ! On a l’impression de voir des stûpas/chedis partout … une profusion de Bouddha !

On prend une navette pour aller d’une zone à l’autre tellement le site est immense !

Après le WAT MAHATHAT, voici le WAT SI SAWAI, un sanctuaire dédié à SHIVA, construit au XIIIème siècle par les khmers. Derrière une petite enceinte de briques rouge, le temple est formé de trois chedis blancs. On reconnait les figures des divinités hindoues, tandis que Naga est aussi représenté.

Après un court trajet, nous sommes devant le WAT SRA SRI, un petit temple délicat construit sur un ilot. L’accès se fait par un petit pont rouge. On ne voit qu’un gros prang en forme de cloche qui se reflète dans l’eau, c’est vraiment très joli ! derrière le stûpa, voici enfin la statue de Bouddha, une belle statue blanche, un Bouddha victorieux entouré de colonnes. On s’organise dans le groupe pour se regrouper d’un côté du pont et faisons à tour de rôle nos photos … sans trouble-fête !!

La visite se termine ici, il est 11h15.

J’ai beaucoup aimé ce site même si je ne comprends pas grand-chose à ce qu’on a vu ! impression d’autant plus déroutante quand je reprends le plan annoté du site … et que je mesure la petite portion visitée ! Mais qui regroupe les sites principaux !!

Nous avons encore deux heures de route avant le restaurant … alors nous avons droit à un petit en-cas pour nous faire patienter, d’abord des bananes frites (miam !) puis patates douces frites (re-miam !) … Ces petites pauses gourmandes nous permettent (sous couvert de nous proposer des en-cas avant les déjeuners tardifs) de découvrir les friandises de la région !

Revoici les rizières à perte de vue …. Et à 12 heures le chauffeur nous arrête justement dans une rizière, l’occasion pour nous d’aller voir d’un peu plus près comment pousse la plante, avec ses épis déjà formés. Clic clac et on repart !

Ici, on sème à la volée (à la saison sèche ou s’il s’agit d’un grand champ) sinon c’est un repiquage manuel !! En montagne, on trouve encore des cultures en terrasses, souvent remplacées par du thé, du café ou des fruits (fraises, prunes, abricots ..) ou des légumes (salades ..).

Il y a de gros travaux sur la route qui nous ralentissent ; bientôt le paysage change, les vastes étendues sont remplacées par des montagnes, on fait pousser manioc et canne à sucre. Il y a toujours des maisons le long de cette route, des fermes, des habitations, des petits commerces.

La route commence à monter, toujours au milieu de petites fermes, on voit du bétail dans les prés, des gamins qui jouent.

Bonne nouvelle !!! Il est 14 heures et nous nous arrêtons déjeuner ! Il fait 34° !

Nous repartons à 14h45, nous avons encore 140 km à faire !

Sur la route, il y a énormément de pick-up, c’est le véhicule le plus fréquent, un utilitaire qui transporte aussi bien des marchandises que des personnes, travailleurs ou familles, ils s’entassent sur la plateforme arrière sans dispositif de sécurité !!

Il y a de plus en plus de stands de poteries et de céramiques sur le bord de la route. On bifurque vers CHAING MAI, nous entrons dans le Royaume du Nord, Lan Na Thai (« million de rizières »).

C’est le roi Mengraï, qui fonde la ville en 1296, CHIANG MAI, la « ville nouvelle », aussi surnommée « la Rose du Nord ». Elle succède à CHAING RAI comme capitale du Royaume de Lan Na. C’est alors une petite cité carrée de 3,2 km², dotée de beaux palais, temples et canaux artificiels, elle est entourée d’une enceinte et de douves. Le royaume est prospère, le bouddhisme y développe un important foyer. La ville doit régulièrement faire face aux assauts de ses voisins birmans ou du royaume d’AYUTTHAYA. Quand la capitale du Siam tombe face aux birmans, provoquant l’éclatement du Royaume de Siam, en 1767, le général Taksin, défenseur d’AYUTTHAYA, entreprend la reconquête des territoires cédés aux birmans et va rattacher CHIANG MAI au Siam. Mais la ville ressort exsangue de ces guerres, les habitants désertent et se réfugient à LAMPANG ; elle ne retrouvera sa splendeur que pendant le règne de Rama Ier, devenant la capitale économique et culturelle du nord du pays, dont elle est la deuxième plus grande ville.

La vieille ville est maintenant entourée par la ville nouvelle moderne et dynamique.

La province est très touristique, attirante pour ses attraits culturels et aussi pour les charmes de sa nature (paysages, montagnes, forêts …). Les gens sont amicaux et développent une ambiance festive dans une région qui est bien aménagée même si la ville très visitée n’a toujours pas de métro … ce qui favorise une circulation très dense … et d’interminables embouteillages ! … dans lequel nous perdons pas mal de temps !!!

Ici, les gens ont la réputation d’être lents, « bao bao » (« doucement ») est leur leitmotiv ! On dit qu’il ne faut pas avoir faim quand on va au restaurant à CHIANG MAI, tant le service est lent !!! 😊

Nous arrivons à l’hôtel à 17h05 ; nous nous y installons pour deux nuits !

Mais pour l’instant, nous repartons rapidement : Paradee nous a proposé une séance de massage thaïlandais ; c’est une option payante : deux heures de massage complet, réflexologie plantaire, massage aux huiles essentielles … pour le prix d’une demi-heure en France. Bien sûr, on souscrit à cette occasion d’une nouvelle découverte !

Paradee a réservé pour nous des taxis collectifs, les songthaeos : des petits véhicules conçus pour le transport collectif ! Ce sont des pick-up avec l’arrière fermé, le long de la cloison, des banquettes en bois peuvent accueillir une dizaine de passagers. C’est très kitch, déco bizarre, néons rouges, ventilateurs assurant la clim et …. Portes arrière, par lesquelles nous montons, qui ne ferment pas !

Donc l’aventure commence !!!! La conduite de ces véhicules est aussi improbable que celle des tuktuks !!! C’est quand même assez particulier de rouler à vive allure avec le haillon arrière ouvert !! .... Qui a dit "à tombeau ouvert " ??? 

Déposés, nous allons maintenant dans le centre de massage, tout le monde se demande comment on va pouvoir prendre en charge la vingtaine de clients qui arrivent (on a tous en tête les petits centres de soins très cosy à la française !).

Là c’est l’usine à massages, bien rôdée ! Quand nous entrons (en rang par 2 comme à l’école !!!) un numéro nous est attribué !! Des bancs sont disposés le long d’un mur avec de nombreux baquets attendant des pieds en quête de papouilles !!! Nous allons chacun faire tremper nos petons, guidés par une masseuse qui nous met (littéralement) le grapin dessus ! La mienne m’attrape par la main et me fait signe de m’assoir face à sa cuvette et elle entreprend le lavage des pieds. Quand l’affaire est terminée, on va ensuite dans la pièce attribuée à nos masseuses, au sol il y a deux matelas qui nous attendent, ces dames nous invitent, par des signes, à déposer nos affaires par terre, et à nous déshabiller, torses nus en slip, elles nous donnent des peignoirs satinés pour nous envelopper. Le fou rire n’est pas loin !!!

Nous allons nous faire masser pendant deux heures !!!  Ça nous semble une éternité !! Le massage commence par les pieds, puis les mollets, les jambes. Nos masseuses y vont de bon cœur, nous enduisent généreusement d’huile parfumée … C’est vif mais pas désagréable !!! On se laisse faire ! Au bout d’un moment on passe au haut. Les masseuses n’utilisent pas que leurs mains, elles nous massent aussi avec leurs bras, leurs coudes …. Le massage se termine par des tapotements plutôt vigoureux dans le dos qui résonnent dans la salle, on les entend d’une pièce à l’autre, provoquant pas mal de rires !!

Après les massages, on se retrouve tous à l’accueil de l’établissement échangeant nos impressions … On nous sert un thé de couleur violette et des petits gâteaux.  La couleur particulière du thé vient d’une fleur « papillon » donnant un colorant que nous avons déjà rencontré dans le riz gluant.

Retour à l’hôtel pour une agréable soirée, et quand nous regagnons notre chambre … le marchand de sable ne se fait pas attendre !

Aujourd’hui, nous avons parcouru 360 km … et marché 5 km

Demain, encore un temple ! Tenue correcte exigée … c’est un temple du XIVème siècle, à voir un éléphant blanc et 306 marches à monter !!! Ensuite nous irons cuisiner. Nous déjeunerons de ce que nous allons cuisiner.  Et le soir nous aurons un diner spectacle !

Dans la journée nous aurons du temps libre, qui pourra être consacré à la découverte de l’artisanat local (bijoux et tissage) … 

... Alors, on se dit ..... à demain ! 

Le site de SUKHOTHAI est grandiose et magnifique, mais je lui préfère le temple de PHITSANULOK, WAT PHRA SI RATANA MAHATAT , et ses suberbes (et innombrables) Bouddha ! 

.... quant au massage ... c'est une expérience 😄 qui met à mal le "massage thaïlandais" fantasmé !!! 

HOLIDAY GARDEN HOTEL & RESORT : L’hôtel est constitué de plusieurs bâtiments. Celui de l’accueil et de la restauration, tout en baies vitrées et coursives qui entourent la piscine et distribuent quelques chambres, et une tour d’une dizaine d’étages avec des ascenseurs extérieurs qui donnent accès à nos chambres … avec une belle vue sur ce patio en contrebas.

La chambre est encore une fois très belle, spacieuse et confortable.

Nous sommes installés ici pour deux nuits !

Déjeuner : Hélas, pas d'information sur cet gréable restaurant  : une grande halle à touristes de style un peu colonial ! Un buffet très diversifié, plutôt savoureux, et un grand choix de fruits au dessert ! 

Le buffet est très varié convenant à tous les palais. En dessert, il y a un choix important … nous changeant des incontournables pastèque, ananas ! Il y a ces fruits bien sûr, mais aussi du pomelo chinois, de la mangue, des longanes, des fruits locaux fruits du dragon, jujube ; et des gâteaux, à la confiture d’ananas, à la cacahuète.

Dîner : le restaurant, très cosy, de l'hôtel, salle à manger Mae Sa. Encore un repas sous forme d'un savoureux buffet proposant des plats orientaux et occidentaux, dessert variés.