Un petit tour dans le vaste Monde, une pause dans une salle de spectacles, un détour par la cuisine ou auprès du sapin de Noël ... deux ou trois créations … Bienvenue chez moi , agréable visite, et n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire. Pour être informés des articles récents, n’oubliez pas de vous abonner. A bientôt.
au compteur : 118 km
Aujourd’hui une seule visite au programme, celle du Parc National du MONT-TREMBLANT. Départ vers 9 heures. Un tour au poste d’accueil de la Pimbina, remise de la brochure et quelques explications, bien moins précises que pour la Mauricie ! Aujourd’hui l’autorisation du parc se présente sous la forme d’un petit carton jaune à accrocher au rétroviseur intérieur, l’entrée officielle se fait un peu plus de 5 km plus loin.
Notre premier arrêt dans ce parc se fait à la Chute aux Rats, la chute en question est haute de 17,4 mètres ; elle perturbe le cours de la Rivière aux Rats, qui doit son nom aux très nombreux rats musqués qui la peuplent. L’accès à la chute est très agréable, bien aménagé, un escalier permet d’avoir une autre vue de la chute, sous un angle différent tout en prenant un peu de hauteur. Perdue dans la verdure, avec des paliers, l’écume blanche qui ruisselle sur la roche noire, cette chute est bien jolie.
Nouvel arrêt au Lac Hermon, un lac très calme, entouré de hauts sapins ; on entend juste le léger clapotis de l’eau.
Nous voici maintenant sur un petit pont, à notre gauche le Lac Hélène, grand, sombre et lisse, les sapins se reflètent sur sa surface ; à droite le Lac de Dix-Mille plus petit, plus vert, au loin encore un autre petit lac.
Ce parc en compte 450, et plusieurs centaines de kilomètres de rivières, ruisseaux, sillonnant les Laurentides pour rejoindre le St Laurent.
Nous sommes dans le parc depuis une heure et demie mais nous n’avons pas encore trouvé de vrai sentier à faire, les accès aux lacs sont faciles et rapides, rien à voir avec les petites marches du Parc de la Mauricie. Le guide des randonnées propose des itinéraires, mais ils sont, pour la plupart, beaucoup trop longs.
Prochain arrêt : la plage !! Et oui, nous voici au Lac des Sables, un très grand lac, bordé d’une longue plage de sable fin. Nous sommes garés sur un grand parking, qui se justifie par la fréquentation de cet endroit. C’est le lieu rêvé pour les pique-niques, du reste de nombreuses tables sont disposées sur la plage.
Puis la route s’est transformée en piste, le lac en ruisseau, c’est le ruisseau Beaulieu que nous franchissons ; plus loin on s’arrête sur le Pont Brûlé pour regarder des canoéistes tentant de négocier de petits rapides.
Une escale rapide au Lac Escalier, l’endroit n’est pas agréable du tout, pourtant il est très (trop) fréquenté, et tout un coin sert de toilettes pour toutous, impossible d’y mettre les pieds, c’est répugnant ! On s’enfuit !
On a un gros reproche à faire à ce parc, c’est son manque de balisage. Beaucoup de points de vue ne figurent pas sur la carte, ne bénéficient pas d’un panneau indiquant leur nom ; on n’a aucune idée des distances avant le prochain arrêt digne d’intérêt, du coup on en loupe certains, et les demi-tours s’avèrent parfois impossibles !
Voici maintenant un coin plus agréable, c’est le barrage du Lac Escalier Nord et la Rivière du Diable ; un barrage de gros rochers ronds au milieu de la rivière, les canoës qui naviguent en amont sont obligés de mettre pied à terre et de porter leur embarcation, car il n’est pas franchissable.
Il est près de 13 heures quand nous nous arrêtons pour, finalement, notre premier vrai sentier de la journée : la Chute du Diable, 1,4 km. Le chemin serpente dans la forêt, suit le cours de la rivière du Diable ; on croise pas mal de monde. Sur le parcours la surprenante image d’arbres dont les racines apparentes ont recouvert les gros rochers qui gênaient leur progression, on dirait une sculpture.
Et voici la chute, aussi haute que large, elle fait 15 mètres de haut. Ici aussi, un aménagement est construit pour faciliter l’observation. Coincée dans son petit coin de montagne, elle étonne par la violence de son débit, par sa silhouette noire et trapue, presque inquiétante !
Une demi-heure plus tard, nouvelles chutes, ce sont les chutes Croches, complètement différentes, ici, dans un paysage plus dégagé, une petite chute donne sur une série de rapides.
Place au Lac Lauzon, joli, petit, les rives couvertes de crevard du mouton … nous sommes devenus des experts !
Nous nous rapprochons de la sortie du parc, hélas. Nous sommes maintenant au Centre de Services du Lac Monroe, de très nombreuses voitures sont garées là. Nous allons voir à quoi ressemble le lac, et faisant un tour dans le centre d’accueil nous vient l’idée de nous renseigner sur les tarifs des sorties en canoë, le prix est raisonnable, 15$ de l’heure, alors c’est parti ! on va se lancer. On nous équipe de gilets de sauvetage, de pagaies à notre taille, et on nous indique l’emplacement de notre canoë, ensuite à nous de jouer !
Il faut déjà récupérer l’embarcation, évidement rangée en hauteur (c'est lourd ces trucs-là !), la trainer jusqu’à l’eau (.. c’est très lourd ces trucs-là !!), et grimper dedans ! et vogue la galère, nous voici partis sur un lac bien calme. Nous avons accès à une grande partie du lac (c’est balisé) et à un autre secteur, au-delà d’un petit tunnel. C’est par là que nous décidons de partir.
Comme c’est agréable, nous sommes bien sûr au ras de l’eau très calme, le lac est d’huile, tous les arbres du rivage s’y reflètent, c’est très joli, très reposant ! Nous ne sommes pas très nombreux à naviguer par ici, on ne se gêne pas.
Nous revenons ensuite vers l’autre partie du lac, et finissons par rentrer au « port ».
Un peu plus loin, nous arrivons au barrage du Lac Monroe, là encore de gros cailloux bloquent la rivière.
Encore deux petits arrêts à la Pointe aux Bouleaux, puis au petit Lac Chat, qui mérite à peine un clic ! et voilà, à près de 18 heures nous sortons du parc par le Poste d’Accueil de la Diable, soit une traversée de 75 km !
L’hôtel n’est qu’à quelques kilomètres, nous y arrivons rapidement et passerons la soirée dans la petite ville cossue de MONT TREMBLANT, station de sports d’hiver !
Mais pour l'heure, l'ambiance est
plutôt torride !