ROCK'N'ROLL

Guillaume CANET, acteur, réalisateur bancable du cinéma français. Au top de sa carrière, une vie familiale sans nuage avec Marion COTILLARD … la maturité séduisante ! Ce joli tableau est mis à mal quand une jeune partenaire ose lui dire qu’il n’est pas « rock’n’roll », et qu’il ne fait plus fantasmer les minettes. Alors il s’interroge, se remet en cause et décide d’envoyer aux orties sa vie plan plan de bon père de famille quadra pour devenir « rock’n’roll » ; relooking complet, des fringues au comportement en passant par le physique … ll va rajeunir son image et bousculer son entourage.

Pas mal, mais peu mieux faire !

Ca démarre sur les chapeaux de roues, le thème est sympa et original, CANET mouille la chemise, on s’amuse ; mais ça s’enlise à force de redondances ou de comique surexploité. Il y a une demi-heure de trop !

Alors, oui, c’est drôle de voir ce « docu-fiction » sur Guillaume CANET, de voir sa remise en question et l’autodérision avec laquelle il se met en scène ; mais il pousse le bouchon trop loin, trop longtemps et du coup le ressort ne rebondit plus et le cocasse devient grotesque … jusqu’à la fin ratée. C’est dommage car il y a réellement de vrais bons moments.

Celle qui s’en sort le mieux et apporte un vrai plus au film c’est Marion COTILLARD, plus vraie que nature, très drôle.

A ses côtés, son Guillaume, bien sûr, parfait pendant toute la première partie du film, ensuite … il tourne en rond.

Autour d’eux, une brochette de comédiens « dans son propre rôle », c’est divertissant.

Ce film me fait penser à un Snapchat : on le partage pour le fun, pour rigoler … il s’efface aussitôt après … mais au moins il nous a divertis un moment.